Des déluges cycloniques s’abattent en ce moment sur l’Asie, faisant des centaines de morts. Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) annonce son sixième rapport d’évaluation. Déjà dans le précédent, il est catégorique : le changement climatique est réel et les activités humaines en sont la cause principale. Le réchauffement du système climatique est sans équivoque. Nombre des changements observés sont sans précédent dans le passé : réchauffement de l’atmosphère et des océans, diminution de la couverture neigeuse et recul des glaces, augmentation des concentrations de gaz à effet de serre, élévation du niveau des mers, qui augmente les risques d’inondations. Sans action immédiate, il sera beaucoup plus difficile et coûteux de s’adapter aux conséquences futures de ces changements… Les constats scientifiques sont suffisamment établis, les rapports officiels de l’ONU aussi. L’union fait la force, quand il s’agit de prendre les courageuses décisions planétaires. Elles sont à prendre maintenant, sans attendre, alors même qu’elles mettent radicalement en cause nos modes de fonctionnement consuméristes, basés sur le profit individuel à court terme.
Que puis-je faire aujourd’hui pour contribuer à fermer le robinet ? Je veille à y répondre chaque jour par diverses initiatives, la plupart aussi modestes qu’une goutte d’eau dans l’océan, du robinet au gros minet : le vivre-ensemble, la participation à de nouvelles manières de faire société, renforçant les dynamiques de partenariat et diminuant les logiques de domination/compétition.