« Une rose a pleuré sous les coups de midi,
une rose empourprée par des hontes à maudire.
Et moi, j’ai recueilli toutes ses larmes
pour les ciseler en sourires,
pour voir de nouveaux printemps
dans les massifs de son désir.
Oui, j’ai attrapé tant de soleils
juste pour sécher ses joues
parce que, dans le fond de sa peine,
je ne savais plus comment rire !
Je les ai bues à même ses yeux
pour y noyer tous mes ‘Je t’aime’.
Il fallait remettre la rose dans les jardins de l’Eden »
(Joel Grenier).