« Heureusement, au fond du coeur, chaque homme et chaque femme trouve cet endroit caché, où habite quelqu’un qui écoute et livre une parole qui libère. C’est le lieu où Dieu réside en nous, où son Esprit nous habite. Ce coin caché s’appelle « la maison de la miséricorde ». Le mot hébraïque (rahamim) qui correspond au mot latin ‘misericordia’, ne contient pas le mot coeur; il prend un autre mot: ‘sein, utérus’. Car le ‘lieu de la miséricorde’ est un espace où règne la tendresse du coeur, une atmosphère qui ressemble à la chaleur du sein maternel. C’est une tendresse qui dépasse même celle qui règne dans l’intimité des époux. Là où habite Dieu, l’atmosphère est en effet d’une intimité maternelle : Dieu écoute, il parle, il guérit et soigne, il pardonne tout comme une maman. Même si pour son enfant une situation est insoluble, la maman trouve comment être maman. Dieu habite là, comme un Berger, le grand Berger » (Godfried Danneels, Intervention Synode 2015).