Morceaux extraits du psaume 103 :
01 Bénis le Seigneur, ô mon âme ;
Seigneur mon Dieu, tu es si grand !
Revêtu de magnificence,
02 tu as pour manteau la lumière !
Comme une tenture, tu déploies les cieux,
04 tu prends les vents pour messagers,
pour serviteurs, les flammes des éclairs.
05 Tu as donné son assise à la terre :
qu’elle reste inébranlable au cours des temps.
19 Tu fis la lune qui marque les temps
et le soleil qui connaît l’heure de son coucher.
20 Tu fais descendre les ténèbres, la nuit vient :
les animaux dans la forêt s’éveillent ;
22 Quand paraît le soleil, ils se retirent :
chacun gagne son repaire.
23 L’homme sort pour son ouvrage,
pour son travail, jusqu’au soir.
30 Tu envoies ton souffle : ils sont créés ;
tu renouvelles la face de la terre.
33 Je veux chanter au Seigneur tant que je vis ;
je veux jouer pour mon Dieu tant que je dure.
34 Que mon poème lui soit agréable ;
moi, je me réjouis dans le Seigneur.
Ce psaume, vieux de plus de 2000 ans, s’est inspiré du GRAND HYMNE égyptien au dieu soleil, qui est, lui, vieux de 3400 ans, dont voici le début et la fin :
« Tu te lèves beau dans l’horizon du ciel,
Soleil vivant, qui vis depuis l’origine.
Tu resplendis dans l’horizon de l’est,
Tu as rempli tout pays de ta beauté.
Tu es beau, grand, brillant. Tu t’élèves au-dessus de tout pays.
Tes rayons embrassent les pays, jusqu’aux confins de ta création.
[…]
Tu resplendis, et ils vivent ; tu te couches et ils meurent.
Toi, tu as la durée de la vie par toi-même, on vit de toi.
Les yeux sont sur ta beauté jusqu’à ce que tu te couches ».