« Mes sœurs et moi retrouvons dans nos lunes la puissance autrefois accordée aux femmes qui saignent. Dans certains peuples, on leur vouait un culte. Si proches de leur intuition, elles recevaient les oracles des dieux. Dès lors, on leur foutait la paix. Aujourd’hui, nous reprenons conscience du trésor cyclique de notre nature. Nous nous délestons chaque mois, nous nettoyons nos intérieurs, nous lâchons par le sang ce qui n’est plus vivant, vibrant. Nous laissons couler la mort, et reprenons vie. Inlassablement. Ce cycle se révèle être un puits de joyaux inestimables » (Isabelle Schmidt, qui anime divers ateliers, dont des cercles de tambour vivifiants).