« Un homme s’arrête devant un enfant mourant dans la rue. Il lève les yeux vers le ciel avec reproche et s’adresse à Dieu : « Tu ne fais rien ?! » Et la voix de Dieu se fait entendre : « Comment, je ne fais rien ! Je t’ai fait ! » C’est cela, chacun de nous est responsable de la qualité d’amour sur cette terre » (Christiane Singer).
« Lorsqu’un enfant dort dans le caniveau, nous blâmons aussitôt Dieu de ne pas surgir dans sa grande puissance pour le sauver de la misère. Mais ne voyons-nous pas que c’est Dieu qui est allongé dans ce caniveau ? Lorsqu’un enfant est violenté par son père alcoolique, nous blâmons Dieu ne pas arrêter le bras déchaîné du père indigne. Mais ne voyons-nous pas que c’est Dieu qui est frappé par cette brute ? Lorsqu’un enfant est abusé par un pervers, nous sommes scandalisés que Dieu n’empêche pas une si terrible ignominie. Mais ne vois-tu pas que c’est Dieu lui-même l’innocent profané ?
Dieu n’explique pas tout ce mal, cette souffrance. Il te montre le chemin de la réponse. Il est lui-même cette réponse. Et la réponse au mal, c’est Jésus lui-même, Jésus crucifié » (Matthieu Dauchez (prêtre à Manille), Tanael et le livre de Vie, p. 160).
« Pourquoi restez-vous en prison alors que la porte est si grande ouverte ? » (Rumi).