Le cordon ombilical est une autoroute biologique très active qui assure la survie et le développement du bébé pendant toute la grossesse.
Vient ensuite la vie sur terre où – comme le montre cette image – plus tu fais le mur, moins tu peux cacher les solides cordons célestes qui te relient à la Vie qui ne finit pas ?
« Par les soirs bleus d’été, j’irai dans les sentiers, Picoté dans les blés, fouler l’herbe menue : Rêveur, j’en sentirai la fraîcheur à mes pieds. Je laisserai le vent baigner ma tête nue. Je ne parlerai pas, je ne penserai rien. Mais l’amour infini montera dans l’âme. Et j’irai loin, bien loin, comme un bohémien, Par la nature, heureux comme une femme » (Arthur Rimbaud, Sensation, 1870).
« Celui pour qui le temps est comme l’éternité et l’éternité est comme le temps, celui-là est libéré de toute lutte » (Jacob Boehme, L’Aurore Naissante, 1612).
Lors d’une leçon de jardinage sur le bon usage des graines, Tistou découvre qu’il a un don : celui de faire pousser des fleurs. Depuis lors, il use de son pouvoir de fleurir le monde qui l’entoure. Cf. ‘Tistou les pouces verts’, conte fleuri de Maurice Druon.
« Tiens ton souffle en enfer et ne désespère pas ! Tu as le sentiment que plus rien ne tient ni ne te tient, mais il reste ce souffle qui te traverse et te garde néanmoins en vie. Concentre-toi sur ce souffle, inspire cet air qui te vient d’ailleurs et, en expirant, chasse ce qui t’encombre et t’étouffe !
Tu ne nies pas l’enfer où tu te trouves ; tu mets toute ton attention sur ce souffle ténu mais têtu qui te parle encore de la vie.
Et c’est à travers ton corps que le souffle d’une Présence va te parvenir peu à peu à mesure que la paix t’envahira » (Lytta Basset, Ce lien qui ne meurt jamais).
« Cœur humble, Foi inébranlable, Amour Infini, Reliée à l’Essence-ciel, Tu es Femme et tu ascensionnes ! » (Binela Arian, femme mauricienne d’origine indienne qui se présente en passionnée par l’Universalité de Dieu et ainsi reliée à toute l’Humanité).
Il est tôt, en ce 15 août, et pourtant j’ai déjà reçu divers « bonne fête de l’Assomption » (comprenant chaque fois un texte spirituel lumineux + une image pieuse de Marie) venant notamment de 4 Hindous très pratiquants. Et cela va continuer. À Maurice, de religions différentes, les voisins et amis, même simples connaissances, s’échangent ainsi mutuellement des bons vœux profonds à l’occasion de leurs fêtes religieuses respectives. Cette bienveillance et reconnaissance mutuelle : quelle force ! Vive le petit peuple de Maurice, laboratoire de l’humanité en voie de divinisation…
« Éclairer, c’est assainir. Le soleil ne donne pas seulement le jour, il donne l’exemple » (Victor Hugo, Tas de pierres).
« L’Indulgence est tendre, elle est femme. Ceux qu’un faux pas, même expié, Dans le monde à jamais diffame, Lavent leur front dans sa pitié.
Humble soeur aux longues paupières, Pour l’homme, fût-il criminel, Tandis qu’on lui jette des pierres, Elle garde un pleur fraternel.
S’approchant du coeur plein de fange, De scorie épaisse et de fiel, Pour l’assainir, elle y mélange Cette larme, aumône du ciel ;
Et, loin d’y remuer la honte, Comme les injures le font, Elle attend que l’amour remonte Et que la haine tombe au fond.
C’est alors que, de sa main douce Élevant ce coeur épuré, Elle l’incline sans secousse Et lui pardonne : il a pleuré » (René-François Sully Prudhomme, L’indulgence).
« Si la vie est éphémère, le fait d’avoir vécu une vie éphémère est un fait éternel » (Vladimir Jankélévitch, La mort, 1966).
« L’imagination jouit surtout de ce qui ne lui est pas accordé, car elle seule possède l’éphémère en totalité. Cet éphémère : carrosserie de l’éternel » (René Char).
Bon mois de juillet à vous !
Je reprendrai mes posts quotidiens le 1er août.
Photo prise par une amie à la frontière belgo-française.