Vive la neige

Enveloppés par Dame Nature, elle-même drapée dans son manteau blanc scintillant, nous venons de vivre, en Belgique, une semaine lumineuse. J’exprime ma gratitude pour la beauté de nos pays-sages enneigés,
la majesté de ces arbres gantés de cette blanche étoffe, soyeuse et perlée.
Ils ont l’air-et-les-gants
et ils sont élégants…

Le dégel est annoncé pour demain. Profitons aujourd’hui !

Arc-en-ciel dans mon cœur

« Il pleure dans mon cœur
Comme il pleut sur la ville.
Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon cœur ?

Ô bruit doux de la pluie
Par terre et sur les toits !
Pour un cœur qui s’ennuie,
Ô le chant de la pluie !

Il pleure sans raison
Dans ce cœur qui s’écœure.
Quoi ! nulle trahison ?…
Ce deuil est sans raison.

C’est bien la pire peine
De ne savoir pourquoi
Sans amour et sans haine
Mon cœur a tant de peine ! »

(Paul Verlaine).

Arbre centenaire, sylvothérapeute

« Quand on sait que certains arbres comme les pins, sapins, les camphriers ou les eucalyptus diffusent des terpènes odorants, utiles pour nos fonctions respiratoires, on comprend qu’il fait bon y passer du temps. D’autres molécules, les phytoncides, communes à tous les arbres vont renforcer notre système immunitaire » (Florence Karras, sylvothérapeute).

« Avez-vous déjà enlacé un arbre ? Savez-vous que vous pouvez entrer en contact avec lui et être ainsi rechargé ? La rencontre avec l’énergie de l’arbre va vous permettre une rencontre avec soi. L’arbre vous aide à retrouver le calme, la joie, la sérénité. Il peut agir sur votre état de santé. Utilisez les cinq sens.

1) Se mettre dos contre le tronc de l’arbre qui vous parle. Une main vient contre votre sacrum (bas du dos) et en contact avec l’arbre, l’autre vient en contact sur votre plexus solaire. Au bout de 5 minutes, alternez les mains, pour respecter le principe de la polarité de votre corps. L’idéal est d’avoir l’arrière de la tête contre le tronc et les pieds enlacés dans les racines (si c’est possible).

2) Se tenir debout contre le tronc d’arbre et l’enlacer dans vos bras. Essayer d’avoir le plexus solaire et le troisième œil en contact avec le tronc et bien enrouler vos bras autour du tronc, et si possible les pieds dans les racines.

Fermez les yeux, bras le long du corps et demandez à l’arbre, à voix haute ou mentalement : « Peux-tu sentir mes vibrations ? »

Après quelques secondes, si vous vous sentez légèrement perdre l’équilibre vers l’avant, cela veut dire qu’il vous a répondu par un « Oui ».

Avancez alors à environ 5 m. de son tronc. Détendu, fermez les yeux, bras le long du corps et demandez à l’arbre : « Peux-tu me donner de l’énergie ? ».

Après quelques secondes, si vous vous sentez légèrement perdre l’équilibre vers l’avant, cela veut dire qu’il vous a répondu par un « Oui ».

Avancez alors à 1 m. de son tronc et tournez lui le dos. Fermez les yeux, bras le long du corps et demandez à l’arbre : « Donne-moi l’énergie dont j’ai besoin et relâche moi quand c’est terminé. »

Après quelques secondes, si vous vous sentez légèrement perdre l’équilibre vers l’avant, cela veut dire que le transfert d’énergie est terminé.

Pour certaines personnes bien déchargées d’énergie, cela peut durer des minutes au lieu de secondes.

Après, n’oubliez pas de remercier ce grand-père qui vous a fait la grâce de vous donner de son énergie. Vous lui touchez le tronc et lui dites merci » (http://www.sakuradojo.be/lenergie-des-arbres/).

Ma crèche intérieure

« Le Christ serait-il né mille fois à Bethléem, s’il ne naît pas en toi, c’est en vain qu’il est né » (Angelus Silesius).

« Quand on laisse mourir le feu de Noël, il n’y a plus qu’un moyen de le rallumer ; c’est d’aller chercher le feu des étoiles » (Pierre Jakez Hélias, Les autres et les miens).

Simplicité volontaire : vivre simplement

« Un groupe combinant la simplicité de vie, la discipline de la non-violence, et une sage transformation des pratiques économiques et sociales, pourrait acquérir une puissance morale suffisante pour guider et façonner une nation nouvelle. Chacun peut y prendre une part utile en vivant simplement. C’est à la portée de chacun d’entre nous » (Richard Gregg, La valeur de la simplicité volontaire, 1936).

Joyeux solstice divers et varié !

« La végétation ne connaît pas de contradiction. Il vient des nuages pour contredire le soleil du solstice. Aucune tempête n’empêche l’arbre, à son heure, de devenir vert » (Gaston Bachelard, L’Air et les Songes. Essai sur l’imagination du mouvement, 1992).

« À midi, sur les pentes à demi sableuses et couvertes d’héliotropes comme d’une écume qu’auraient laissée en se retirant les vagues furieuses des derniers jours, je regardais la mer qui, à cette heure, se soulevait à peine d’un mouvement épuisé et je rassasiais les deux soifs qu’on ne peut tromper longtemps sans que l’être se dessèche, je veux dire aimer et admirer. […] Pour empêcher que la justice se racornisse, beau fruit orange qui ne contient qu’une pulpe amère et sèche, je redécouvrais à Tipasa qu’il fallait garder intactes en soi une fraîcheur, une source de joie, aimer le jour qui échappe à l’injustice, et retourner au combat avec cette lumière conquise. Je retrouvais ici l’ancienne beauté, un ciel jeune, et je mesurais ma chance. […] J’avais toujours su que les ruines de Tipasa étaient plus jeunes que nos chantiers ou nos décombres. Le monde y recommençait tous les jours dans une lumière toujours neuve. Ô lumière ! c’est le cri de tous les personnages placés, dans le drame antique, devant leur destin. Ce recours dernier était aussi le nôtre et je le savais maintenant. Au milieu de l’hiver, j’apprenais enfin qu’il y avait en moi un été invincible » (Albert Camus, Retour à Tipasa, dans L’Été, 1952).

« Oui », « Fiat », entrer dans la danse de l’Alpha et l’Omega de la vie

en reconnaissant     l’Alpha de la vie.

La vie, c’est quoi ?

Auteur : Guillaume Aldebert

C’est quoi, la musique ?
C’est du son qui se parfume.

C’est quoi, l’émotion ?
C’est l’âme qui s’allume.

C’est quoi, un compliment ?
Un baiser invisible.

Et la nostalgie ? Du passé comestible.
C’est quoi, l’insouciance ?

C’est du temps que l’on sème.
C’est quoi, le bon temps ?

C’est ta main dans la mienne.

C’est quoi, l’enthousiasme ?
C’est des rêves qui militent.

Et la bienveillance ?
Les anges qui s’invitent.

Et c’est quoi, l’espoir ?
Du bonheur qui attend.

Et un arc-en-ciel ?
Un monument vivant.

C’est quoi, grandir ?
C’est fabriquer des premières fois.

Et c’est quoi, l’enfance ?
De la tendresse en pyjama.

Mais dis, papa, la vie, c’est quoi ?
Petite, tu vois, la vie, c’est un peu de tout ça
mais surtout c’est toi, c’est toi.

C’est quoi, le remord ?
C’est un fantôme qui flâne.

Et la routine ?
Les envies qui se fanent.

C’est quoi, l’essentiel ?
C’est de toujours y croire.

Et un souvenir ?
Un dessin sur la mémoire.

C’est quoi, un sourire ?
C’est du vent dans les voiles.

Et la poésie ?
Une épuisette à étoiles.

C’est quoi, l’indifférence ?
C’est la vie sans les couleurs.

Et c’est quoi, le racisme ?
Une infirmité du cœur.

C’est quoi, l’amitié ?
C’est une île aux trésors.

Et l’école buissonnière ?
Un croche-patte à Pythagore.

C’est quoi, la sagesse ?
C’est Tintin au Tibet.

C’est quoi, le bonheur ?
C’est maintenant ou jamais.

Mais dis, papa, la vie c’est quoi ?
Petite, tu vois, la vie c’est un peu de tout ça
mais surtout c’est toi, c’est toi.

Dans tes histoires, dans tes délires,
dans la fanfare de tes fous-rires,
la vie est là, la vie est là,
dans notre armoire à souvenirs,
dans l’espoir de te voir vieillir,
la vie est là, la vie est là…

                                             Papa