« L’amour transformera la vie normale ordinaire en une vie extraordinaire. Aimer exactement qui tu es et où tu es à chaque instant entraînera la transformation qui mettra fin à ton désir de te retirer de la vie. Toutes les frustrations que tu éprouves en ce moment ont un seul but : te les faire traverser et dépasser, jusqu’à l’acceptation.
Tout le pouvoir de changer vient d’accepter : non pas accepter les choses telles qu’elles sont, mais accepter qui tu es au moment présent.
Cette acceptation te demande de te connaitre sans te juger » (Jeff Foster, La divine pagaille entre Ciel et Terre).
« Tous les dragons de notre vie sont peut-être des princesses qui attendent de nous voir beaux et courageux. Toutes les choses terrifiantes ne sont peut-être que des choses sans secours, qui attendent que nous les secourions.
Pensez qu’il se produit quelque chose en vous, que la vie ne vous a pas oublié, qu’elle vous tient dans sa main ; elle ne vous abandonnera pas. Pourquoi voulez-vous exclure de votre vie toute inquiétude, toute souffrance, toute mélancolie alors que vous ignorez leur travail en vous ?
Aussi, ne devriez-vous pas vous effrayer quand se lève devant vous une grande tristesse, comme vous n’en n’avez jamais vu de telle.
Pourquoi vouloir vous torturer en vous demandant d’où tout cela peut bien venir et à quoi tout cela aboutira ?
Vous savez bien que vous êtes dans des états transitoires et que vous ne désirez rien tant que de vous transformer. Si certains de vos états sont maladifs, considérez que la maladie est le moyen qu’a l’organisme pour se libérer de ce qui lui est étranger. Il s’agit alors simplement de l’aider à être malade, à avoir la maladie dans sa totalité, à la laisser se déclarer, car c’est par là qu’il progresse…
Vous êtes le médecin qui doit veiller sur lui même… Et voilà ce qu’il faut faire avant tout pour autant que vous soyez votre médecin » (Rainer Maria Rilke, Lettre à un jeune poète).
« Mets tes doigts sur le pouls du vivant et sens-y le battement du cœur de ton Créateur » (Hans Urs von Balthasar).
Avec l’attention dont est capable l’âme profonde, l’œil solaire – comme aime à le dire Goethe – est à même de voir le fonds véritable de tout être vivant, là même où s’allume en lui l’étincelle de la Vie qui l’anime tout entier, enflammant l’œil éveillé…
« Ô toi qui cherches le chemin qui conduit au secret, reviens sur tes pas, car c’est en toi que se trouve le secret tout entier » (Ibn ‘Arabī, né le 26 juillet 1165, à Murcie (Espagne), mort le 16 novembre 1240, à Damas).
Dans la session d’initiation à l’ IFS (Internal Family System) que je donne régulièrement, quelle joie de voir émerger l’énergie de « Self ». En IFS, le Self désigne cette instance centrale de la personne, là où « je suis qui je suis » pleinement, en vérité, mon essence-Ciel indemne des blessures de la vie, ouvert à tous les possibles, capable naturellement d’accueil bienveillant et curieux. C’est ce lieu-source en nous qui a les ressources pour clarifier, accueillir et soutenir avec compassion tous les aspects intérieurs de notre psychisme. L’objectif du processus IFS est de restaurer le « Self leadership », état dans lequel la vie psychique se trouve guidée harmonieusement par le Self. Cela permet petit à petit à la personne de soulager les charges et fardeaux douloureux portés par ses parties et de retrouver un apaisement intérieur durable et un équilibre psychique fluide et dynamique.
Cette démarche de l’IFS, proprement psychologique, est en profonde connivence avec les diverses démarches spirituelles par lesquelles les âmes humaines, naturellement connectées au Souffle de l’Amour, parviennent à offrir ce Souffle gratuitement et généreusement à tout ce qui en est coupé ou loin. (Source abreuvante, Souffle oxygénant, Soleil lumineux : les 3 archétypes de la nature pour dire cette vie trinitaire qui anime tout Vivant…)
en couple, cf. https://www.toniherbineblank.com/), ainsi que le livre de référence : Schwartz Richard, No bad Parts, traduit en français : https://editions.quantum-way.com/auteur/richard-schwartz/.
« Quand un aigle s’envole dans l’immensité du ciel, pense-t-il : « Mes ailes ne pourront pas me porter… Je ne pourrai jamais monter aussi loin » ? Ainsi, souviens-toi de ta nature innée et embrasse-la en toute confiance » (Dilgo Khyentse Rinpoché).
« Et ces deux âmes s’envolèrent ensemble, l’ombre de l’une mêlée à la lumière de l’autre » et vice-versa… (Victor Hugo).
« « Femme » est le mot le plus noble qu’on puisse attribuer à l’âme, bien plus noble que vierge. Que l’être humain accueille Dieu en soi, c’est bien, et dans cet accueil, il est vierge. Mais que Dieu devienne en lui fécond, c’est mieux » (Maître Eckhart).
Je viens d’avoir mon 59ème anniversaire qui m’a permis de me reconnecter à l’expérience fondatrice de ma vie. J’allais sur mes 15 ans quand j’ai fait l’expérience d’être aimé d’un Amour d’une telle Présence gratuitement généreuse que ce moment reste le plus important de ma vie. L’expérience de cet Amour inconditionnel et infini est le roc de ma vie, la source de ma joie.
Vivre, c’est dire merci pour cette Source surabondante et inépuisable à laquelle est naturellement connectée la fine pointe de mon être : mon âme, le cœur de mon cœur… Gratitude éternelle !
Accueillir et offrir le bon air de la vie, aussi simplement que mes poumons inspirent et expirent (avec ou sans ma conscience). Recevoir et donner aussi simplement qu’un robinet donne l’eau qu’il reçoit, sans autre effort que d’être branché à la source…
« Vous ne pouvez pas davantage changer le passé que modifier la scène que dépeint un vitrail. En revanche, par votre patient travail intérieur, vous pouvez un jour faire jaillir intérieurement une lumière qui en transfigurera jusqu’aux instants les plus sombres et difficiles. Les faits resteront les mêmes, mais il se dégagera d’eux un éclat qui en justifiera rétrospectivement jusqu’au moindre détail. Seule la forme du passé est figée à jamais comme le verre ; à tout moment, votre conscience présente peut l’illuminer, en révéler la beauté insoupçonnée et en faire surgir un sens aussi lumineux que le diamant dissimulé dans la noirceur du charbon » (Olivier Clerc, Graines de sens).