2025 opportunités…

« Il faut que le hasard renverse la fourmi pour qu’elle voit le ciel » (proverbe arabe).

« Le véritable voyage de découverte ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages, mais à avoir de nouveaux yeux » (Marcel Proust ).

Je nous souhaite 2025 occasions de changer de point de vue pour voir du nouveau. Et je nous souhaite une belle traversée 2025, avec des cours d’eau vive et des rivages nouveaux…

Bons pas sages (avec toute l’ambiguïté de la formule « pas sages »)…

Épiphanie chamboulement sociopolitique

Bien avant que l’Épiphanie ne christianise cette fête païenne, les Romains vivaient à la période des « Saturnales » un chamboulement de l’ordre sociopolitique : une période de trêve où la puissance des maîtres sur leurs esclaves était suspendue. Dans cette ‘fête des fous’, on s’échange des cadeaux et au moment de la galette, une fève glissée à l’intérieur désigne les roi/reine d’un jour, que le hasard peut aller chercher jusque dans les rangs des esclaves noirs !

L’étoile dans le ciel et les rois mages à l’Épiphanie, c’est l’apparition d’un nouveau roi pour toutes les nations, l’annonce pour tous d’une nouvelle royauté, celle qui met en acte les Béatitudes.

Bonne fête des fous 2025,
bons chamboulements sociopolitiques !

Post Scriptum : Jusqu’à la moitié du 19ème siècle, la cathédrale Notre-Dame de Paris était appelée Notre-Dame du Roi. Ce titre entremêlait subtilement le spirituel (cathédrale dédiée à la Vierge Marie, avec une dévotion de la France au Christ-Roi) et le temporel (Paris, capitale du Roi-soleil dans un pays qui a théorisé la monarchie absolue de droit divin : le roi est un ministre de Dieu sur terre).

Depuis la moitié du 19ème siècle, la cathédrale Notre-Dame de Paris a été appelée Notre-Dame de la nation.

Récemment, après l’incendie tragique de 2019 et la restauration qui a suivi, la cathédrale a été surnommée Notre-Dame des Nations. Ce nouveau titre met en avant le rôle de Notre-Dame comme symbole de l’unité et de la solidarité internationale, ayant réuni des donateurs et des artisans du monde entier pour sa reconstruction. Cf. https://www.notredamedeparis.fr/. Ces titres illustrent comment Notre-Dame de Paris continue d’évoluer et de résonner avec les valeurs et les aspirations de chaque époque.

Sur ce, un petit alexandrin pour la route :

Saisir le rapport entre l’État, le temporel
et notre dimension sacrée, spirituelle !…

2025 année musicale carrément et cubiquement parfaite en math

La magie de 2025 ? Une année qui est carrément et cubiquement parfaite en math car 2025 est le carré de la somme des chiffres de 1 à 9 ET aussi la somme des cubes de 1 à 9 !

2025 = (1 + 2 + 3 + 4 + 5 + 6 + 7 + 8 + 9) x (1 + 2 + 3 + 4 + 5 + 6 + 7 + 8 + 9)
= (1 + 2 + 3 + 4 + 5 + 6 + 7 + 8 + 9) au carré
= 1 x 1 x 1 + 2 x 2 x 2 + 3 x 3 x 3 + 4 x 4 x 4 + 5 x 5 x 5
+ 6 x 6 x 6 + 7 x 7 x 7 + 8 x 8 x 8 + 9 x 9 x 9
= 1 au cube + 2 au cube + 3 au cube + 4 au cube + 5 au cube
+ 6 au cube + 7 au cube + 8 au cube + 9 au cube ! Beauté…

Que nous souhaiter de mieux ? …sachant que les mathématiques sont un langage universel chantant la belle harmonie musicale qui sous-tend ce monde. Un simple exemple : la spirale d’une coquille de nautile dans la nature fait un écho parfait en mathématique à la ‘suite de Fibonacci’ (1, 1, 2, 3, 5, 8, 13, 21…) + au nombre d’or ET en musique à une structure musicale d’une esthétique naturelle et équilibrée (cf. des pièces musicales comme celles de Béla Bartók qui utilisent ces proportions pour structurer leurs œuvres d’une élégance captivante).

Bonne année 2025, dans la joie que les mathématiques sous-tendent toutes nos compositions musicales, en offrant des structures & patterns qui ravissent nos oreilles et notre esprit. Bonne année 2025, dans la joie que le Bien, le Vrai, le Juste et le Bon sont des transcendantaux dont les harmoniques mutuelles fascinent naturellement toutes les consciences humaines. Merci, Bon Dieu Père Créateur ET Mère Créatrice.

requin qu’est ?

« J’aime me promener dans les bois, sur les sentiers,
le long des plages. J’aime faire partie de la nature.
J’aime marcher seule. C’est une thérapie.
Il faut être seul pour se ressourcer »
(Grace Kelly).

Que dit un crayon à un taille-crayon surbooké ?


« Prends ton temps,
je ne voudrais pas que tu te blesses
quand tu te tailles ou tu te pointes ! »

Convertir nos parts guerrières Intore

Voici un extrait d’une vidéo que je reçois d’une de mes anciennes étudiantes, originaire de mon pays natal…
Quand j’étais petit, j’avais eu l’honneur d’être équipé en « Intore » (prononcer [Intoré]) : avec ma crinière de feu sur la tête, mes grelots aux chevilles + lance et bouclier (je les avais ramenés en Belgique)…


« Intore » signifie étymologiquement : « les meilleurs » (danseurs-guerriers au Ruanda-Urundi, jeunes combattants d’élite éduqués à la cour royale du mwami).

Mes voeux 2025 : comme nous y invite la liturgie dans cette vidéo,
que nos élans de combativité soient déposés au pied de l’autel
en vue de leur conversion de nos guerres contre les autres
vers la guerre à mener pour plus de paix dans la justice,
plus de vérité dans l’amour…

Paix selon François partie 2 : remets-nous nos dettes

Après https://etiennechome.site/paix-selon-francois-partie-1-le-jubile/,
voici la suite de quelques passages que je tire du message en ce 1er janvier 2025 du pape François, pour la 58ème journée mondiale de la paix
(je n’ai pas réussi à raccourcir davantage) :

« Je ne me lasse pas de répéter que la dette extérieure est devenue un instrument de contrôle par lequel certains gouvernements et institutions financières privées des pays les plus riches n’hésitent pas à exploiter, sans discernement, les ressources humaines et naturelles des pays les plus pauvres, afin de satisfaire les besoins de leurs propres marchés. À cela s’ajoute le fait que plusieurs populations, déjà accablées par la dette internationale, se voient contraintes de supporter également le fardeau de la dette écologique des pays les plus développés. Dette écologique et dette extérieure sont les deux faces d’une même médaille, de cette logique d’exploitation qui culmine dans la crise de la dette. Profitant de cette année jubilaire, j’invite la Communauté internationale à agir pour remettre la dette extérieure, en reconnaissant l’existence d’une dette écologique entre le Nord et le Sud. C’est un appel non seulement à la solidarité, mais surtout à la justice.


[…]
L’appel a été lancé par Jean-Paul II lors du Jubilé de l’an 2000, à penser à une « réduction importante, sinon à un effacement total, de la dette internationale qui pèse sur le destin de nombreuses nations ». En reconnaissant la dette écologique, puissent les pays les plus riches se sentir appelés à tout mettre en œuvre pour remettre les dettes des pays qui ne sont pas en mesure de rembourser ce qu’ils doivent. Certes, pour qu’il ne s’agisse pas d’un acte de charité isolé qui risquerait ensuite d’enclencher à nouveau un cercle vicieux financement-dette, il faut, dans le même temps, développer une nouvelle architecture financière conduisant à la création d’une Charte financière mondiale, basée sur la solidarité et l’harmonie entre les peuples.
[…]
Utilisons un pourcentage minimum fixe de l’argent dépensé aux fins d’armements pour la création d’un Fonds mondial qui élimine définitivement la faim et facilite les activités éducatives dans les pays les plus pauvres, afin de promouvoir le développement durable, en luttant contre le changement climatique.

L’objectif de la paix : ceux qui entreprendront, à travers les gestes suggérés, le chemin de l’espérance pourront voir s’approcher l’objectif tant désiré de la paix. Le psalmiste nous confirme cette promesse : quand « amour et Vérité se rencontrent, Justice et Paix s’embrassent » ( Ps 85, 11). Lorsque je me dépouille de l’arme du crédit et que je rouvre la voie de l’espérance à une sœur ou à un frère, je contribue au rétablissement de la justice de Dieu sur cette terre et je marche avec cette personne vers la paix. Comme le disait saint Jean XXIII, la paix véritable ne pourra venir que d’un cœur désarmé de l’angoisse et de la peur de la guerre.
Que 2025 soit une année où progresse la paix ! Cette paix véritable et durable qui ne s’arrête pas aux querelles des contrats ni aux tables des compromis humains. Cherchons la paix véritable, celle que Dieu donne à un cœur désarmé : un cœur qui ne calcule pas ce qui est à moi et ce qui est à toi ; un cœur qui défait l’égoïsme par l’empressement à aller à la rencontre des autres ; un cœur qui n’hésite pas à se reconnaître débiteur de Dieu et qui est prêt pour cela à remettre les dettes qui oppriment le prochain ; un cœur qui surmonte le découragement face à l’avenir par l’espérance que chacun est une richesse pour ce monde.
Le désarmement du cœur est un geste qui concerne tout le monde, des premiers aux derniers, des petits aux grands, des riches aux pauvres. Parfois, il suffit de quelque chose de simple comme « un sourire, un geste d’amitié, un regard fraternel, une écoute sincère, un service gratuit ». Avec ces petits et grands gestes, nous nous rapprochons de la paix, et nous y arriverons d’autant plus vite que, cheminant aux côtés de nos frères et sœurs retrouvés, nous découvrirons que nous avons déjà changé par rapport au départ. La paix n’advient pas seulement du fait de la fin de la guerre, mais par le commencement d’un monde nouveau, un monde où nous nous découvrons différents, plus unis et plus frères que nous ne l’aurions imaginé.
Accorde-nous ta paix, Seigneur ! Et remets-nous nos dettes,
comme nous les remettons à nos débiteurs,
et, dans ce cycle de pardon, accorde-nous ta paix,
cette paix que Toi seul peux donner
à ceux qui se laissent désarmer le cœur,
à ceux qui, avec espérance, veulent remettre leurs dettes à leurs frères,
à ceux qui confessent sans crainte qu’ils sont tes débiteurs,
à ceux qui ne restent pas sourds au cri des plus pauvres. »

Entende qui a des oreilles !

Paix selon François partie 1 : le jubilé

Voici quelques passages que je tire du message en ce 1er janvier 2025
du pape François, pour la 58ème journée mondiale de la paix
(je n’ai pas réussi à raccourcir davantage) :

« En 2025, nous allons célébrer le Jubilé, qui remonte à une ancienne tradition juive où le son d’une corne de bélier (en hébreu yobel) annonçait, tous les quarante-neuf ans, une année de clémence et de libération pour le peuple (cf. Lv 25, 10). Cet appel solennel devait en théorie se répercuter dans le monde entier (cf. Lv 25, 9), afin de rétablir la justice de Dieu dans les différents domaines de la vie : l’usage de la terre, la possession des biens, les relations avec le prochain, en particulier les plus pauvres et ceux qui étaient tombés en disgrâce. Le son de la corne rappelait à tout le peuple, aux riches comme aux pauvres, que personne ne vient au monde pour être opprimé : nous sommes frères et sœurs, enfants d’un même Père, nés pour être libres selon la volonté du Seigneur (cf. Lv 25, 17.25.43.46.55).

Aujourd’hui encore, le Jubilé est un événement qui nous pousse à rechercher la justice libératrice de Dieu sur la terre. Nous voudrions au début de cette Année de Grâce entendre, non pas la corne, mais l’« appel à l’aide désespéré » qui monte de nombreuses parties du monde et que Dieu ne cesse d’entendre, comme la voix du sang d’Abel le juste (cf. Gn 4, 10). À notre tour, nous nous sentons appelés à être la voix de si nombreuses situations d’exploitation de la terre et d’oppression du prochain. Ces injustices prennent parfois l’allure de ce que saint Jean-Paul II a appelé des « structures de péché » (Lett. enc. Sollicitudo rei socialis, 30 décembre 1987, n° 36) puisqu’elles ne sont pas seulement dues à l’iniquité de quelques-uns mais se sont, pour ainsi dire, enracinées et reposent sur une large complicité.
[…]
L’événement jubilaire nous invite à entreprendre des changements pour affronter la situation présente d’injustice et d’inégalité, en nous rappelant que les biens de la terre sont destinés non seulement à quelques privilégiés, mais à tous. Il peut être utile de rappeler ce qu’écrivait saint Basile de Césarée : « Qu’y a-t-il, dis-moi, qui t’appartienne ? Où as-tu pris quelque chose pour l’introduire dans ta vie ? […] N’es-tu pas sorti nu du sein de ta mère ? Ne t’en retourneras-tu pas nu encore dans la terre ? Les biens présents, d’où te sont-ils venus ? Si tu dis que c’est du hasard, tu es un impie, car tu ignores le Créateur et tu n’as pas de reconnaissance pour Celui qui t’a pourvu ». Lorsque la gratitude disparaît, l’homme ne reconnaît plus les dons de Dieu. Mais, dans son infinie miséricorde, le Seigneur n’abandonne pas les hommes qui pèchent contre Lui : Il confirme plutôt le don de la vie par le pardon du salut, offert à tous par Jésus-Christ. C’est pourquoi, en nous enseignant le “Notre Père”, Jésus nous invite à demander : « Remets-nous nos dettes » (Mt 6, 12).

Lorsqu’une personne ignore le lien qui l’unit au Père, elle pense que les relations avec les autres peuvent être régies par une logique d’exploitation où le plus fort prétend avoir le droit d’empiéter sur le plus faible (cf. Lett. enc. Laudato si’, 24 mai 2015, n° 123). De même qu’à l’époque de Jésus les élites profitaient des souffrances des plus pauvres, de même aujourd’hui, dans le village mondial interconnecté, le système international, s’il n’est pas nourri par des logiques de solidarité et d’interdépendance, génère des injustices exacerbées par la corruption, qui piègent les pays pauvres. La logique de l’exploitation du débiteur décrit aussi en résumé la “crise de la dette” actuelle qui touche plusieurs pays, en particulier du Sud. »

Ceci est la première partie de mes extraits !
Pour la deuxième partie de mes extraits, cliquer ici :
https://etiennechome.site/paix-selon-francois-partie-2-remets-nous-nos-dettes/

Pour tout le texte, voir https://www.vatican.va/content/francesco/fr/messages/peace/documents/20241208-messaggio-58giornatamondiale-pace2025.html

Entende qui a des oreilles !

Zouaves en balade dans la vie

Faire le zouave : faire le malin, le pitre.

Origine : il y a 180 ans, les Zouaves étaient des soldats algériens kabyles enrôlés dans l’armée française (leur tribu d’origine = les « zwawis », devenus « zouaves » en français). Ils se reconnaissaient tout de suite par leur uniforme unique (très épicé d’allure orientale) mais aussi par leurs traditions atypiques, jugées exubérantes et leur caractère volontaire voire téméraire et bravache…

pageuniforme

La famille porteuse de Vie

« C’est la nuit qu’il est beau
de croire à la lumière »
(Edmond Rostand,
Chantecler, 1910).

« Noël, c’est le printemps de l’esprit ;
c’est tout promesse »
(Émile-Auguste Chartier, dit Alain,
Les saisons de l’esprit, 1935).

« Que la Sainte Famille de Nazareth soit pour chacun de nous un modèle de vie dans la simplicité et dans la foi, dans l’écoute de la volonté de Dieu et dans la solidarité avec les plus pauvres » (Pape François).

En ce dimanche entre Noël et le Nouvel An, bonne fête de la Sainte famille !