« Aime Dieu, ne vis que pour le remercier et tu nageras dans l’océan de la félicité » (Madeleine-Sophie Barat).
« Tant que tu ne te satisfais pas d’un rien, rien ne peut te satisfaire » (Jeff Foster).

La bibliothèque d'Étienne Chomé
Jeux du "je" jusqu'au coeur du coeur
« Aime Dieu, ne vis que pour le remercier et tu nageras dans l’océan de la félicité » (Madeleine-Sophie Barat).
« Tant que tu ne te satisfais pas d’un rien, rien ne peut te satisfaire » (Jeff Foster).
À Maurice, il y a beaucoup de ‘kalimaye‘ = coins-prière hindous en pleine nature : au départ, c’est un très sommaire tablier de béton servant d’autel où le dévot dépose une statuette et ses offrandes. Au fil du temps, le dévot donne une maisonnette à sa statuette et étoffe son kalimaye, en sacralisant progressivement cet espace jusqu’à y bâtir toujours plus de kalimaye qui, de mailles en mailles, finissent par être tout un temple ! Et ni vu ni connu, comme ça-crée du sacré, la marmaille a occupé l’espace… Well done !
Voici des extraits d’un poème dédié à Kali, la déesse-mère hindoue (auteur : Rampraçad Sen (1718-1775)) :
« Ô esprit, ce faste rituel et ce culte sont vains,
qui accroissent encore la vanité de l’esprit !
Que ta prière à Kali soit secrète, que nul n’en sache.
À quoi bon ces poupées de métal ou de cuivre ou de terre ?
Ne sais-tu pas, insensé, que l’univers entier est l’image de la Mère ?
Tu apportes une poignée de graines, effronté,
comme une offrande à la Mère, à Celle qui nourrit le monde d’aliments délicieux !
À quoi bon, fou, illuminer ainsi de lanternes et de bougies ?
Fais plutôt que grandisse la lumière de l’esprit,
qu’il dissipe sa propre ténèbre, nuit et jour ».
Il me semble que la meilleure manière d’honorer nos trésors d’humanité est d’articuler l’écoute de la Tradition là où elle offre le socle solide des meilleurs héritages ET l’exploration d’innovations là où elles offrent des pistes d’amélioration.
C’est nec plus ultra de combiner les avantages du rétroviseur qui nous permet de voir les limites des engouements de la mode du moment et de la longue vue qui nous aide à sortir des ornières des schémas classiques, non ?… Que t’en semble ?
« Ce qui rend le mariage si lumineux et si cruellement thérapeutique, c’est qu’il est la seule relation qui mette véritablement au travail. Toutes les autres relations aventureuses et amicales permettent les délices de la feinte, de l’esquive, de la volte-face et de l’enjouement. Obstiné, têtu, doté d’une tête chercheuse que rien ne distrait de son but, le mariage n’est rien d’autre que la quête en chacun de sa vérité » (Christiane Singer, Éloge du mariage, de l’engagement et autres folies).
« Le mariage ne nous veut pas présentables, il nous veut vivants ! Et il nous fera perdre la face jusqu’à ce que, sous nos masques, apparaissent nos vrais visages » (Christiane Singer, Éloge du mariage, de l’engagement et autres folies).
La « fleur de Pentecôte » tire son nom de sa période de floraison autour de la Pentecôte. Elle s’appelle logiquement « fleur de Noël » à l’île Maurice qui est dans l’hémisphère sud, avec des saisons inversées.
Pente = côte, selon le sens, n’est-il pas ?
Le dialogue Imago : excellent quand nous avons besoin de ralentir pour réguler nos Systèmes Nerveux Autonomes et quand la priorité est de nous offrir mutuellement une profonde empathie.
Cf. le livre d’Harville HENDRIX, Le couple : mode d’emploi. Voici un extrait des p. 20-21 et 48 de TRIPPI Carla & Carlo, Grandir et guérir grâce au couple :
« À quoi sert-il de fonder un couple si le conflit est programmé? Pourquoi diable ferais-je exprès de choisir un partenaire qui va toujours appuyer sur des boutons qui activent mes blessures et déclenchent ainsi mes réactions défensives ?
C’est là que la relation de couple prend tout son sens. Elle devient beaucoup plus qu’une agréable compagnie ou une association parentale : elle devient un lieu de croissance. Ce que vous ne saviez pas, c’est que vous avez besoin de ces conflits pour guérir vos blessures d’enfance. Si à l’aide d’outils appropriés, vous parvenez à vous mettre face à face, à visiter le monde de l’autre sans armes et réactions de défense, mais à l’écoute, pour comprendre pourquoi elle ou il se sent mal dans telle ou telle situation, alors petit à petit vous découvrirez l’enfant blessé à l’intérieur de votre partenaire. Vous lui permettrez, en lui proposant un lieu de sécurité, de réexaminer ses blessures. Vous l’aiderez à grandir, en lui permettant de retrouver des parts de lui-même ou d’elle-même qui n’ont pas été reconnues, ou pas honorées, ou pas soutenues, et qui ont été perdues en route. Et bien sûr, votre partenaire fera de même pour vous.
Ce travail que nous pourrons entamer ensemble n’aidera pas seulement le couple ou votre partenaire. En aidant l’autre, je m’aide moi-même. En aidant ma partenaire à soigner ses blessures, j’ouvre les portes de ma propre prison, celle dans laquelle je me suis enfermé en me protégeant. Pour développer mon système de protection dans l’enfance, j’ai renoncé à certaines compétences…
[…] J’ai choisi le partenaire idéal : celui qui va appuyer sur les boutons qui déclenchent mes blessures (j’ai survécu en construisant des mécanismes de défense puissants)… »
« C’est dans la rosée des petites choses que le cœur trouve son matin et se rafraîchit » (Khalil Gibran).
À chaque jour suffit sa manne céleste offerte gratuitement et généreusement dans la rosée du matin.
François et Claire d’Assise, au plus intime,
qui sont-ils l’un pour l’autre ?
Cf. l’article « Claire et François, une amitié irradiante » :
https://www.la-croix.com/Definitions/Figures-spirituelles/Sainte-Claire-d-Assise/Claire-et-Francois-une-amitie-irradiante.
Ils partageaient la même soif ardente de suivre le Christ humble et pauvre, chacun éclairant et respectant la mission de l’autre.
« Claire trouva en François un maître avec ses enseignements et plus encore un ami fraternel. Cette amitié fut considérable car, lorsque deux âmes pures brûlent ensemble du même amour de Dieu, elles trouvent dans l’amitié un encouragement à la perfection. L’amitié est un des sentiments les plus nobles et élevés que la grâce divine purifie et transfigure » (Benoît XVI, dans sa catéchèse consacrée à Claire d’Assise en 2010).
Comment apprenons-nous à honorer la sensibilité et l’intelligence émotionnelle en nous ET aussi celles des animaux capables de détecter les émotions humaines et d’y répondre de manières empathique et affectueuse, prédatrice ou protectrice selon le niveau de présence de l’humain en face d’eux ?…
C’est du cœur de notre cœur que jaillit la joie,
comme rayons de lumière qui fusent du soleil.
La joie illumine l’être joyeux
et réchauffe les êtres autour de lui.
Un trèfle a habituellement trois feuilles.
Quand une quatrième surgit,
c’est la chance qui semble surgir ?
Le bonheur a habituellement trois feuilles :
la foi, l’espérance et la charité ?
Quand une quatrième surgit,
c’est un cœur en forme de croix ?
« La louange gonfle le sot
et rend tout petit l’homme d’esprit »
(Proverbe mossi
mots-ci).
« L’amour-propre est
un ballon gonflé de vent
dont il sort des tempêtes
quand on y fait une piqûre »
(Voltaire !
220 Volts-airs ?).