Catégorie : Nourriture pour l’âme
Qui porte qui ?
Contempler le soleil et la lune
« Et vous, les eaux par-dessus le ciel, bénissez le Seigneur,
et vous, le soleil et la lune, bénissez le Seigneur,
et vous, les astres du ciel, bénissez le Seigneur,
vous toutes, pluies et rosées, bénissez le Seigneur ! »
(Daniel 3, 60-64).
Selfie des « Vive la Vie »
« Sans histoire, nous ne sommes que gratitude » (Byron Katie).
« Aime Dieu, ne vis que pour le remercier et tu nageras dans l’océan de la félicité » (Madeleine-Sophie Barat).
« Tant que tu ne te satisfais pas d’un rien, rien ne peut te satisfaire » (Jeff Foster).
God pa-gode pas God
Samedi Saint,
où est ta cohérence ?
béance d’une co-errance ?
C’est par où ?
Par où passer ?
Par où Pâques c’est ?
Par où T’es passé ?
Par où Tes pas c’est ?
Seuls les traits passés
d’un trépassé ?
Engendrés au Ciel par un ancrage à la Terre nourricière
Béni soit le féminisme aligné,
qui crée bien mieux qu’une copie pâle
des cerfs-vitudes guerrières du mâle,
lorsqu’il est en mal d’épée !
(?Oraison branchée, connectée,
concert / qu’on sert à l’octave pascale?)
J’entends par « féminisme aligné » le génie, le charisme de la femme à engendrer en nous le ciel et la terre par un enracinement dans la Terre-mère nourricière, base solide de notre sécurité, ET une connexion à la lumière chaleureuse et éclairante du Père qui est aux cieux.
Je rends grâce pour les femmes qui m’ont engendré et initié à cet axe vertical qui fait de nous des ponts entre ciel et terre. Axe qui féconde l’axe horizontal de notre commune humanité, de notre fraternité… Ce double axe en croix, j’y crois et avec lui je crois, je peux croître !
Je crois en ces ancrages comme remèdes à la violence des humains les uns contre les autres. Pâques nous conduit à une non-violence active !
Posté le Lundi de Pâques
Food for the soul, pour le déconfinement
Lorsque le sage montre l’abri,
l’imbécile regarde son doigt.
Lorsque la sage montre la Vie,
que son soutien-gorge, il voit.
Qui regarde en lui-même s’éveille
« Lorsque je me laisse aller à être ce que je suis, je deviens ce que je pourrais être » (Lao Tseu).
« Tu n’y verras clair qu’en regardant en toi. Qui regarde à l’extérieur, rêve. Qui regarde en lui-même s’éveille » (Carl Jung).
L’émerveillement transforme l’ordinaire en extraordinaire
« Je vais être comme un enfant qui vient de naître, qui ne connaît rien et qui découvre tout. Celui-là, je vais le protéger à l’intérieur de moi-même. Il va peut-être m’amener vers un autre monde dans lequel je suis incapable d’aller parce que je connais trop de choses » (Luis Ansa).
« Quand je suis en face de quelqu’un, je tombe dans son regard. Pour moi, les yeux sont vertigineux. Au fond de la pupille, comme au fond d’un tunnel, je vois approcher quelqu’un qui porte un flambeau. Je traverse l’apparence et je sens la personne » (Christiane Singer).
Naître avec le printemps, mourir avec les roses,
Sur l’aile du zéphyr nager dans un ciel pur,
Balancé sur le sein des fleurs à peine écloses,
S’enivrer de parfums, de lumière et d’azur,
Secouant, jeune encor, la poudre de ses ailes,
S’envoler comme un souffle aux voûtes éternelles,
Voilà du papillon le destin enchanté !
Il ressemble au désir, qui jamais ne se pose,
Et sans se satisfaire, effleurant toute chose,
Retourne enfin au ciel chercher la volupté !
(Lamartine, Le papillon).
L’arc-en-ciel
« L’arc-en-ciel, mariage entre la pluie et le soleil,
cadeau du ciel : clin d’œil coloré. Quelle merveille ! »
Étienne Chomé