Engendrés au Ciel par un ancrage à la Terre nourricière

Béni soit le féminisme aligné,
qui crée bien mieux qu’une copie pâle
des cerfs-vitudes guerrières du mâle,
lorsqu’il est en mal d’épée !

(?Oraison branchée, connectée,
concert / qu’on sert à l’octave pascale?)

J’entends par « féminisme aligné » le génie, le charisme de la femme à engendrer en nous le ciel et la terre par un enracinement dans la Terre-mère nourricière, base solide de notre sécurité, ET une connexion à la lumière chaleureuse et éclairante du Père qui est aux cieux.

Je rends grâce pour les femmes qui m’ont engendré et initié à cet axe vertical qui fait de nous des ponts entre ciel et terre. Axe qui féconde l’axe horizontal de notre commune humanité, de notre fraternité… Ce double axe en croix, j’y crois et avec lui je crois, je peux croître !

Je crois en ces ancrages comme remèdes à la violence des humains les uns contre les autres. Pâques nous conduit à une non-violence active !

Posté le Lundi de Pâques

L’émerveillement transforme l’ordinaire en extraordinaire

« Je vais être comme un enfant qui vient de naître, qui ne connaît rien et qui découvre tout. Celui-là, je vais le protéger à l’intérieur de moi-même. Il va peut-être m’amener vers un autre monde dans lequel je suis incapable d’aller parce que je connais trop de choses » (Luis Ansa).

« Quand je suis en face de quelqu’un, je tombe dans son regard. Pour moi, les yeux sont vertigineux. Au fond de la pupille, comme au fond d’un tunnel, je vois approcher quelqu’un qui porte un flambeau. Je traverse l’apparence et je sens la personne » (Christiane Singer).

Naître avec le printemps, mourir avec les roses,
Sur l’aile du zéphyr nager dans un ciel pur,
Balancé sur le sein des fleurs à peine écloses,
S’enivrer de parfums, de lumière et d’azur,
Secouant, jeune encor, la poudre de ses ailes,
S’envoler comme un souffle aux voûtes éternelles,
Voilà du papillon le destin enchanté !
Il ressemble au désir, qui jamais ne se pose,
Et sans se satisfaire, effleurant toute chose,
Retourne enfin au ciel chercher la volupté !
(Lamartine, Le papillon).