États de conscience modifiée

Je ne vis pas l’intériorité comme un repli sur soi. En me rapprochant de moi, j’augmente ma qualité de présence, mon niveau de conscience. En étant plus près de moi, je deviens plus vivant et finalement plus présent aux autres. Cette entrée en moi profite à l’extérieur aussi.  

N’offrir aucune prise au jeu de pouvoir et garder le cap de mes objectifs

La méthode C-R-I-T-E-R-E, troisième étape : n’offrir aucune prise au jeu de pouvoir, ne l’alimenter en rien

La meilleure manière de sortir des jeux de pouvoir, c’est de ne pas y entrer moi-même ! Comment ? À partir de l’espace en moi où je suis calme, lucide et assuré.e, déployer ma propre force tranquille, centrée. C’est elle qui me permettra de garder le cap de mes objectifs (que j’ai clairement précisés avant la rencontre), sans donner la moindre consistance ni prise aux tactiques par lesquelles l’autre tenterait de prendre un pouvoir sur moi…

Cf. Étienne Chomé, La méthode C-R-I-T-E-R-E pour mieux gérer nos conflits, Presses Universitaires de Louvain, 2009, p, 130 à 180.

La confiance : à 100 % dans le registre relationnel. Mais elle n’est pas le moteur dans les processus de négociation & cadre de droit

La méthode C-R-I-T-E-R-E, Introduction ; les 3 compétences à la base de la méthode

« Pour que des êtres humains se comprennent pleinement, ils ont besoin de confiance, d’écoute, d’empathie, de bonté, de générosité, de gratuité, d’accueil inconditionnel de chacun.e dans ses fondements, dans ses motivations profondes. Un tel moment de communication vraie, sincère, authentique, est rendu possible, en amont, grâce à un cadre de droit juste, qui a nettoyé le dialogue des jeux de pouvoir, des tentations d’abus de pouvoir. En aval, une fois les intérêts en présence identifiés, commence le processus Win-Win pour optimiser le meilleur accord possible… Cadre de droit,  Communication vraie et Négociation efficace sont 3 compétences qu’il s’agit de distinguer soigneusement, avant de parvenir à les articuler » (Étienne Chomé, La méthode C-R-I-T-E-R-E pour mieux gérer nos conflits, Presses Universitaires de Louvain, 2009).

Mais oui, déchaînez-vous !

Mauvaise idée de lâcher le chêne pour la chaîne.

Bonne idée de laisser le chêne nous enraciner dans l’humus simple et libérateur. 

« Auprès de mon arbre je vivais heureux
J’aurais jamais dû m’éloigner de mon arbre
Auprès de mon arbre je vivais heureux
J’aurais jamais dû le quitter des yeux… » (Georges Brassens) : https://www.youtube.com/watch?v=Q3-_8SblRIQ

Mon jeu ? Le « je » de la vie ? Fuir la gravité des bien-pensants bien céans bien seyant

« Pardonnez-vous de ne pas être en paix. Dès l’instant où vous acceptez totalement l’absence de paix, celle-ci se métamorphose en paix. Tout ce que vous acceptez totalement vous conduit à la paix. C’est le miracle du lâcher-prise. […] Parfois lâcher prise est un acte plus puissant que se défendre ou s’accrocher » (Eckhart Tolle, « Écarte => tôle » évitée : bon sang, mais c’est bien sûr !).

« Vouloir s’emparer du monde et le manier à son gré, je ne crois pas qu’on puisse y parvenir. Le monde est un vase sacré qui ne supporte pas qu’on s’en empare et qu’on s’en serve. Quiconque s’en sert, le détruit. Qui s’en empare, le perd. Il y a un temps pour être devant, un temps pour être derrière ; un temps pour être en mouvement, un temps pour être au repos ; un temps pour être vigoureux, un temps pour être épuisé ; un temps pour être en sécurité, un temps pour être en danger. Le Maître voit les choses comme elles sont, sans tenter de les contrôler. Il les laisse suivre leur cours et demeure au centre du cercle » (Lao Tseu, parlant au nom de « là-haut-ceux » : bon sang, mais c’est bien sûr !).

« Vivre, ce n’est pas sérieux, ce n’est pas grave. C’est une aventure, c’est presque un jeu. Fuir la gravité des imbéciles… » (Jacques Brel). 

— Tu connais la blague du nombril ?
— Non…
— Non ? Bril ! Tu connais la blague d’une ombrelle ?
— Non…
— Nom ? Brel ! Bon sang, mais c’est bien sûr…

Sens et essence de l’été ? Accomplir encore ? Lâcher les inaccomplis ?

« De tous les remords de l’homme, le plus cruel peut-être est celui de l’inaccompli » (Marguerite Yourcenar, Le Temps, ce grand sculpteur, 1983).

« L’été éclatera bientôt. Et avec lui déjà le raccourcissement des jours, déjà la fin de la saison qui s’annonce, avant même d’avoir débuté. Ou si peu. J’ai toujours ce sentiment d’inachevé, d’inaccompli avec l’été. J’ai toujours ce sentiment que quelque chose n’est pas à la hauteur, quelque chose de latent et de grand, sur le point d’advenir sans doute, mais qui reste dans le fossé, sur le côté, et ne se révèle finalement pas. Je n’ai malheureusement jamais su quoi. L’hiver et l’automne me sont indifférents, car ils ne me déçoivent pas. Je les préfère » (Emmanuelle Richard, Pour la peau, 2016).

On va tous mourir, comme l’été   !?!
On va tous mûrir, comme les blés !?!

La paix universelle : unis vers elle.

« Le loup et l’agneau brouteront ensemble, le lion, comme le bœuf, mangera du fourrage. Quant au serpent, la poussière sera sa nourriture. Il ne se fera ni mal ni destruction sur toute ma montagne sainte, dit יהוה» (Is 65,25).

Fin des carnivores dans la vision biblique ?

L’exégète André Wenin montre les liens que fait le livre de la Genèse entre alimentation carnée et violence et entre végétarisme à non-violence. Cf. notamment son livre « Pas seulement de pain : violence et alliance dans la Bible« .