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Avec le temps, les uns apprennent à oublier, d’autres à se donner tout entiers
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La bibliothèque d'Étienne Chomé
Jeux du "je" jusqu'au coeur du coeur
« Pardonnez-vous de ne pas être en paix. Dès l’instant où vous acceptez totalement l’absence de paix, celle-ci se métamorphose en paix. Tout ce que vous acceptez totalement vous conduit à la paix. C’est le miracle du lâcher-prise. […] Parfois lâcher prise est un acte plus puissant que se défendre ou s’accrocher » (Eckhart Tolle, « Écarte => tôle » évitée : bon sang, mais c’est bien sûr !).
« Vouloir s’emparer du monde et le manier à son gré, je ne crois pas qu’on puisse y parvenir. Le monde est un vase sacré qui ne supporte pas qu’on s’en empare et qu’on s’en serve. Quiconque s’en sert, le détruit. Qui s’en empare, le perd. Il y a un temps pour être devant, un temps pour être derrière ; un temps pour être en mouvement, un temps pour être au repos ; un temps pour être vigoureux, un temps pour être épuisé ; un temps pour être en sécurité, un temps pour être en danger. Le Maître voit les choses comme elles sont, sans tenter de les contrôler. Il les laisse suivre leur cours et demeure au centre du cercle » (Lao Tseu, parlant au nom de « là-haut-ceux » : bon sang, mais c’est bien sûr !).
« Vivre, ce n’est pas sérieux, ce n’est pas grave. C’est une aventure, c’est presque un jeu. Fuir la gravité des imbéciles… » (Jacques Brel).
— Tu connais la blague du nombril ?
— Non…
— Non ? Bril ! Tu connais la blague d’une ombrelle ?
— Non…
— Nom ? Brel ! Bon sang, mais c’est bien sûr…
« Je vais être comme un enfant qui vient de naître, qui ne connaît rien et qui découvre tout. Celui-là, je vais le protéger à l’intérieur de moi-même. Il va peut-être m’amener vers un autre monde dans lequel je suis incapable d’aller parce que je connais trop de choses » (Luis Ansa).
« Quand je suis en face de quelqu’un, je tombe dans son regard. Pour moi, les yeux sont vertigineux. Au fond de la pupille, comme au fond d’un tunnel, je vois approcher quelqu’un qui porte un flambeau. Je traverse l’apparence et je sens la personne » (Christiane Singer).
Naître avec le printemps, mourir avec les roses,
Sur l’aile du zéphyr nager dans un ciel pur,
Balancé sur le sein des fleurs à peine écloses,
S’enivrer de parfums, de lumière et d’azur,
Secouant, jeune encor, la poudre de ses ailes,
S’envoler comme un souffle aux voûtes éternelles,
Voilà du papillon le destin enchanté !
Il ressemble au désir, qui jamais ne se pose,
Et sans se satisfaire, effleurant toute chose,
Retourne enfin au ciel chercher la volupté !
(Lamartine, Le papillon).
Réveillon du Nouvel An