
Ta Présence dont découlent tous les présents

La bibliothèque d'Étienne Chomé
Jeux du "je" jusqu'au coeur du coeur
« Le cadeau n’a rien à voir avec son prix, il tient tout entier dans l’intention et la beauté du geste. Si humble soit-il, il est comme un émissaire de la personne et garde sur lui son empreinte » (Pascal Bruckner, La sagesse de l’argent, 2016).
« Le plus précieux cadeau que nous puissions offrir aux autres est notre présence. Quand notre énergie de compréhension et d’amour prend dans ses bras ceux que nous aimons, ils se mettent à éclore comme des fleurs » (Thich Nhat Hanh, La Paix en soi, la paix en marche, 2006).
« La tendresse a des secondes qui battent plus lentement que les autres » (Romain Gary, Gros-Câlin, 1974).
« Certains êtres ont la grâce d’avoir l’air de débarquer sur terre pour l’enchanter » (Anne Dufourmantelle).
Joie de les entrevoir à Pâques ou à la Trinité ? Grâce de les voir dans l’humble vie du quotidien ?…
« Un jour, Moïse aperçoit un buisson ardent, un arbre qui brûle mais ne se consume pas. Il regarde avec attention ce phénomène et interrompt tout pour observer.
Les commentateurs disent : c’est parce qu’il a su observer comme personne que Dieu s’adresse à lui. Et Moise répond alors d’un seul mot en hébreu. Il dit Hineni : « Me voici ! je suis là ! » » (Delphine Horvilleur, rabbin française).
1/1/2019 : Nouvel An, vers de nouveaux champs, avec le même chant : gratitude en première attitude.
J’allais sur mes 15 ans quand j’ai fait l’expérience d’être aimé d’un Amour d’une telle intensité que ce moment reste le plus important de ma vie.
L’expérience de cet Amour gratuit, inconditionnel, surabondant et inépuisable a été le fondement et est le roc de ma vie, la source de ma joie.
Vivre, c’est dire merci d’être connecté à la Source.
Marilyne Monroe a dit : « Nous sommes toutes des étoiles, il nous suffit juste d’apprendre à briller ».
Ne serait-ce pas plutôt : « Nous sommes toutes des étoiles, il nous suffit juste de vivre un infini merci à la source de notre brillance » ?
« Un jour, quand j’étais gamin, un sage m’a dit :
—Il ne te manque pas grand-chose pour pouvoir marcher entre les gouttes de pluie…
—Marcher entre les gouttes de pluie ?
—Entre les gouttes de la pluie, il y a des mystères qui descendent du ciel.
—Ah bon ? Comment fait-on ?
—Va te mouiller.
Je suis entré dans des pluies torrentielles, à en être trempé comme un oiseau qui sort d’un bain. Il me disait : « Maintenant que tu es mouillé, goûte la pluie ! »
J’ai passé un ou deux mois à me mettre dehors chaque fois qu’il pleuvait mais ça ne venait pas. Puis, j’ai compris que je la désirais d’une façon trop possessive. Je la voulais pour moi. Alors, je me suis donné à elle. Et lorsque je me suis donné à la pluie, à l’eau, tout s’est ouvert. L’humidité de l’univers, l’humidité de la femme, tout ce contact de conduction s’est ouvert.
Sentir chaque goutte de la pluie et dire merci, merci, merci ! » (Luis Ansa).
« Cultiver le jardin de la gratitude peut modifier en profondeur notre regard sur nous-mêmes et sur nos expériences et nous offre la possibilité de partager le bonheur qui en découle » (Rebecca Shankland, Les pouvoirs de la gratitude).
« On ne s’arrête pas de jouer parce qu’on devient vieux ;
on devient vieux parce qu’on s’arrête de jouer » (George Bernard Shaw).
« La vie que tu aimerais après la mort, vis-la sans attendre » (Marc-Aurèle).
« Aimer, cela veut dire rester avec. Cela veut dire émerger d’un monde de fantasmes pour entrer dans un univers où un amour durable est possible, face contre face, os contre os » (Clarissa Pinkola Estes, Femmes qui courent avec les loups).