Alliées plus qu’ennemies

Je viens de lire « À la mémoire de Thérèse qui a perdu son combat contre le cancer, à 85 ans ». « Perdre son combat contre… » ? Cette mise en mots ne correspond pas à la sagesse que la vie m’enseigne par rapport à la maladie et à la mort.

Voici ce qui sonne juste en moi, du point de vue biologique, puis psychique.

Dans la toute grande majorité des cas, les bactéries, virus et microbes (qui sont plus nombreux sur notre peau que les cellules humaines) cohabitent en symbiose et en collaboration avec notre organisme.

Plutôt que de lutter contre la maladie, la sagesse m’invite à l’écouter avec soin comme un utile signal d’alerte, en ce sens qu’à travers elle, s’expriment les membres de mon corps et de mon équipe intérieure, m’indiquant ce dont j’ai à prendre soin prioritairement, ici et maintenant. Pour aller plus loin, cf. mon post https://etiennechome.site/le-processus-naturel-de-guerison-devant-une-attaque-externe/

Et plutôt que de lutter contre la mort, la sagesse me prie d’accueillir le sens profond de ma vie et les étapes de mon pèlerinage sur le chemin de la Vie véritable.

J’ajoute, en outre, un point de vue biblique.

a) En Matthieu 5,38-39, le mot « contre » (ἀντί) est répété trois fois coup sur coup pour nous avertir du piège de « se battre contre ». À tous les niveaux, Jésus nous prie de sortir du piège mimétique de la violence. Et la violence commence déjà en ‘nous’-même, contre ce que ‘nous’ n’aimons pas en ‘nous’-même (il est intéressant d’accueillir ces 3 ‘nous’ différents…).

b) L’Apocalypse nous révèle qu’à la fin des temps, la bataille finale entre les Forces du Bien et du Mal sera aussi simple qu’un lever de soleil, dissipant les ténèbres, dans une totale asymétrie : la clarté du jour vient dissiper l’obscurité de la nuit. Il n’y aura aucune lutte contre mais bien l’avènement de la Vérité authentique. Pour en savoir plus à ce propos, cf. https://etiennechome.site/5387-2/.

Bonne fête d’Hanoucca, la fête juive des lumières (durant huit jours, chaque soir, chaque chaumière allume les lumières de Hanoucca).

ma lettre mal-être

Je t’écris un message, convaincu que tu as à l’entendre.
Une part de moi y crie ‘help, au secours, à moi’.
À vrai dire, c’est faute de trouver en moi
un Self leader, capable d’entendre ce cri.

Finalement, je ne t’enverrai pas ce message à toi ;
je prends un temps pour lui donner le droit d’être en moi,
et me laisser inspirer la petite initiative
qui me remet dans le flow de la Vie…
Et merci à Ouistiti (ma part jeu de mot), qui y contribue par ses acrobaties de branche en branche (qui me rebranchent à la vie).

Solitude n’est pas isolement

« La solitude nous amène vers la plus simple Lumière : nous ne connaîtrons jamais d’autre perfection que celle du manque. Nous n’éprouverons jamais d’autre plénitude que celle du vide, et l’Amour qui nous dépouille de Tout est celui qui nous prodigue le plus » (Christian Bobin).

Guérir mes coupures d’avec les autres + l’isolement qui m’a été imposé. Par ailleurs, choyer la solitude que je choisis et que j’assume pour goûter à la sagesse qui se révèle et se découvre à l’intérieur de moi.

Je te vois, à la fine pointe de ton être

Dans la fulgurance du désir de t’accueillir sans conditions,
je t’ai vue soudain telle que tu es, tout au fond de toi,
à la fine pointe de ton être, là où jaillit l’étincelle de Vie,
au cœur de ton cœur. De là, s’éclaire tout de toi, de ta vie.
De là, s’aperçoivent ta complétude et tous tes possibles.
Depuis, même quand ton corps de souffrance recouvre ton lieu-source,
je désire de tout mon être que tu puisses toi-même te voir à partir de là
et t’accueillir telle que tu es, dans tout ton être.
Alors tu irradieras sans peurs de renaître.
Joie en moi de te connaître ;
sans faux-fuyants, te reconnaître…

Éveil de la conscience & effusion de l’Amour

L’enregistrement de la conférence est disponible sur le lien suivant :

https://www.facebook.com/ICJMPageOfficielle/videos/1053206355709834

Chaque personne présente a été invitée à accueillir et à recueillir ses expériences spirituelles les plus lumineuses, en entendant celles que je présenterai, à partir de mes pratiques d’émergence du Self dans l’IFS (Internal Family System, Dick Schwarz) et d' »Intensif Qui suis-je ? » (Enlightenment Intensive process, Charles Berner).

Un chemin passionné et passionnant de reconnaissance de notre être véritable.
Bienvenue à cette conférence hors de l’ordinaire, ouverte à tous, quelles que soient notre religion et notre philosophie de vie…

Merci si vous avez l’élan de diffuser cette invitation !

L’émergence du Self en IFS

Je fais le bon choix quand
-je donne priorité à l’accueil de ce qui est présent,
ici et maintenant, en moi ;
– je lui offre toute la bienveillance dont je dispose
ici et maintenant, même si ‘toute’ est un tout petit peu ;
– je suis curieux de son intention, en amont de son comportement.
– À ce qui est en manque, je veille à donner ce dont il a besoin, jusqu’à ce qu’il se détende et ait l’élan de faire un pas de côté, laisse le centre de la scène, accepte qu’une place soit faite à un autre en manque…
Me reliant à cet autre qui a besoin d’attention, je répète la démarche, avec la bienveillance alors disponible. Tiens, elle a grandi entretemps : c’est le cercle vertueux de la bienveillance ! Et quand toutes les parts ont été comblées, libérant l’une après l’autre l’espace central, le petit filet de bienveillance est devenu fleuve riche en fécondité (Ézéchiel 47). L’émergence du Self en IFS (Internal Family System) est un amazing process… Gratitude!

Fête du 2 novembre

Selon Albert Chapelle, un de mes maîtres de jeunesse, la mort est rupture de rythme, éclatement des temps : cet abrupt qui nous fait tous tomber dans un abîme qui semble séparer les êtres irrémédiablement. La Bible tient à souligner que Dieu n’a pas fait la mort et qu’Il lui a réservé une surprise de taille. En portant le poids de la mort jusqu’au bout de l’Amour, Dieu Père-Mère, Fils et Esprit révèle le surcroît de Vie que la Trinité nous offre gratuitement. La mort est devenue cet hiatus par lequel Dieu nous donne accès à la Vie éternelle ! Pour qui accueille la vie de Jésus, s’y manifeste l’immensité de l’Amour divin et la surabondance de ses éternelle surprise et éternel surcroît…

Vivent nos défunts que nous honorons par cette fête du 2 novembre…

Nous assomme d’être loin de ce que nous sommes

« Un silence s’était fait dans son âme, un de ces abîmes où le monde entier disparaît, sous la pression d’une pensée unique, d’un souvenir, d’un regard » (Gustave Flaubert).

Merci, peu quelconque gusse Flow-Père. Ce matin, ta parole m’a aidé à accueillir en moi une part profondément triste, à partir de cet espace intérieur disposant d’une bien plus large perspective de la Vie. Et la Présence doucement confiante dans cet espace a détendu cette part triste qui a pu alors quitter le centre qu’elle occupait vigoureusement. Enfin, elle et moi, ensemble, main dans la main, nous avons pu continuer d’accueillir ce Souffle de Vie et savourer paix et confiance, jusque dans la perte et le deuil…

Si ça nous assomme
d’être loin de ce que nous sommes,
Ouistiti en moi fait la somme
pour nous souhaiter bons sommes
et ainsi être bien éveillé.es, somme toute !?…

Surabondance qui déborde

« Si tu es sage, montre-toi vasque et non pas canal  Un canal reçoit l’eau et la répand presque tout de suite. Une vasque, en revanche, attend d’être remplie et communique ainsi sa surabondance sans se faire de tort… Mais tu vas me dire : ‘La charité ne cherche pas son avantage’ (1 Co 13,5). Oui, mais sais-tu pourquoi ? Elle ne cherche pas son avantage, parce qu’elle ne manque de rien. Qui chercherait ce qu’il possède déjà ? La charité n’est jamais dépourvue de son avantage, à savoir de ce qui est nécessaire au salut » (Bernard de Clairvaux).

Libre de ce qui nous terrorise et de ce qui nous extasie

« Ceux qu’on appelle des saints n’ont pas peur de souffrir, ils n’ont pas peur non plus de jouir. À l’inverse, dommage d’avoir peur sans cesse de souffrir autant que de jouir vraiment, c’est-à-dire d’éviter ce que la vie a de plus doux et de plus douloureux. La peur plus que la haine est bien le contraire de l’amour, la peur d’aimer, de se perdre, de mourir… Les verbes s’enchaînent, cascades où s’approfondit le chant de la Source. Il n’y a là aucune recherche de la souffrance, de la maladie, de la persécution ou de la mort, simplement une grande liberté quand des évènements désagréables ou agréables se présentent à nous, en faire une occasion d’aimer encore et davantage, sans s’y attacher, sans se rendre dépendant. Dans un cas comme dans l’autre, il s’agit d’être libre, de ne pas nous identifier à ce qui nous fait souffrir, à ce qui nous fait jouir, à ce qui nous terrorise ou à ce qui nous extasie » (Jean-Yves Leloup).