« Cœur humble, Foi inébranlable, Amour Infini, Reliée à l’Essence-ciel, Tu es Femme et tu ascensionnes ! » (Binela Arian, femme mauricienne d’origine indienne qui se présente en passionnée par l’Universalité de Dieu et ainsi reliée à toute l’Humanité).
Il est tôt, en ce 15 août, et pourtant j’ai déjà reçu divers « bonne fête de l’Assomption » (comprenant chaque fois un texte spirituel lumineux + une image pieuse de Marie) venant notamment de 4 Hindous très pratiquants. Et cela va continuer. À Maurice, de religions différentes, les voisins et amis, même simples connaissances, s’échangent ainsi mutuellement des bons vœux profonds à l’occasion de leurs fêtes religieuses respectives. Cette bienveillance et reconnaissance mutuelle : quelle force ! Vive le petit peuple de Maurice, laboratoire de l’humanité en voie de divinisation…
Plutôt que de laisser « le monde » me déterminer / déteindre sur moi, je choisis de me relier à la lumière du Créateur en lui offrant du temps pour qu’elle irradie et éclaire toute chose…
NB : Je donne ici la clé de compréhension de mon regard notamment à ceux qui ont critiqué le petit texte que j’ai écrit à propos des bacchanales de la cérémonie d’ouverture des J.O. ou à ceux qui trouvent que mes écrits semblent parfois si dissociés de la polémique en cours.
Dans la gestion des conflits, un point essentiel est de ne pas laisser l’agresseur décider de où, quand et comment se vit la confrontation… Comme en aïkido ! Dans la gestion des conflits, un point essentiel est de ne pas laisser l’agresseur décider de où, quand et comment se vit la confrontation… Comme en aïkido ! Et comme dans l’art redoutable de Jésus de passer par une parabole. Cf. mon livre Le jeu parabolique de Jésus, une étonnante stratégie non-violente, Éditions Lumen Vitae, Collection Connaître la Bible, n° 57, 2009. Cf. aussi la session sur les paraboles que je vais donner à Maurice en septembre prochain…
« Si la vie est éphémère, le fait d’avoir vécu une vie éphémère est un fait éternel » (Vladimir Jankélévitch, La mort, 1966).
« L’imagination jouit surtout de ce qui ne lui est pas accordé, car elle seule possède l’éphémère en totalité. Cet éphémère : carrosserie de l’éternel » (René Char).
Bon mois de juillet à vous !
Je reprendrai mes posts quotidiens le 1er août.
Photo prise par une amie à la frontière belgo-française.
« En tant que psychothérapeute, je reçois de nombreux patients qui viennent me voir peu de temps après que leur vie s’est effondrée. Tout va pour le mieux jusqu’au jour où arrive un divorce, un infarctus ou le décès d’un enfant. Si ce séisme n’avait pas ébranlé leur vie, ils n’auraient jamais songé à consulter un psy, parce que jusque-là ils avaient l’impression que tout allait bien.
Après cette épreuve, ils n’ont plus la même envie, les mêmes désirs, la même détermination. Ce à quoi ils aspiraient — avoir une bonne réputation ou une grande maison — n’a plus de sens. Ils se sentent étrangement déroutés et vulnérables et cela les effraie. Mais quelque chose de nouveau s’est ouvert en eux. Un rai de lumière peut passer entre les fissures de leur armure de protection.
Ces événements peuvent être ce que j’appelle un « appel au réveil », c’est à dire qu’ils peuvent déclencher en eux une prise de conscience, à la condition que je puisse les aider à faire en sorte que les parties d’eux-mêmes ambitieuses, matérialistes ou compétitives, ne gouvernent plus leur vie comme avant. Ce qui leur permet d’aller explorer ce qu’il y a de différent en eux. En faisant cela, ils peuvent alors accéder à ce que j’appelle le Self –une essence de calme, de clarté, de compassion et de connexion – et commencer à écouter les parties d’eux-mêmes qui avaient été exilées par d’autres parties plus dominantes. À mesure qu’ils découvrent qu’ils peuvent aimer les plaisirs les plus simples – la nature, la lecture, les activités créatives, jouer entre amis, aider les autres, être plus dans l’intimité avec leur partenaire ou leurs enfants – ils décident de changer de vie pour faire de la place à leur Self et aux parties d ‘eux-mêmes qu’ils viennent de découvrir » (Richard Schwartz, No Bad Parts, traduit en français : Pourquoi nous sommes essentiellement bons. Guérir les traumatismes et restaurer le Self-leadership avec l’IFS, p. 15).
« L’amour transformera la vie normale ordinaire en une vie extraordinaire. Aimer exactement qui tu es et où tu es à chaque instant entraînera la transformation qui mettra fin à ton désir de te retirer de la vie. Toutes les frustrations que tu éprouves en ce moment ont un seul but : te les faire traverser et dépasser, jusqu’à l’acceptation.
Tout le pouvoir de changer vient d’accepter : non pas accepter les choses telles qu’elles sont, mais accepter qui tu es au moment présent.
Cette acceptation te demande de te connaitre sans te juger » (Jeff Foster, La divine pagaille entre Ciel et Terre).
« Mets tes doigts sur le pouls du vivant et sens-y le battement du cœur de ton Créateur » (Hans Urs von Balthasar).
Avec l’attention dont est capable l’âme profonde, l’œil solaire – comme aime à le dire Goethe – est à même de voir le fonds véritable de tout être vivant, là même où s’allume en lui l’étincelle de la Vie qui l’anime tout entier, enflammant l’œil éveillé…
Dans un couple en bonne santé, chaque partenaire prend soin de ses propres manques afin que ces manques ne produisent pas des emmêlements (chantages affectifs, culpabilités et culpabilisations, jugements, reproches et exigences…), afin que ces emmêlements ne polluent pas l’espace commun, afin que les temps ensemble soient, entre autres, le partage des manières respectives de transformer tel manque en besoin à honorer et finalement le partage de nos surabondances, afin que nos rencontres célèbrent cette joie libre de goûter aux débordements de l’Amour en chacun.e et entre nous. Le couple, tout un chemin de dé-fusion : apprendre à tenir debout par soi-même pour se réjouir de danser ensemble, dans une belle présence l’un.e à l’autre.
« Aimer, c’est la confiance absolue que, quoi qu’il se passe, tu seras toujours là. Non parce que tu me dois quelque chose, non par possession égoïste, mais juste être là, en compagnie silencieuse. Aimer, c’est savoir que le temps n’y changera rien, ni les tempêtes, ni mes hivers » (Antoine de Saint-Exupéry).