« Le plus grand plaisir que je retire de l’écriture ne tient pas au sujet mais à la musique interne des mots » (Truman Capote).
« Certains mots sont des balles de fusil, d’autres des notes de violon, qui ont le pouvoir de nous consoler et de sécher nos larmes. Certains sont capables de faire fondre la glace qui nous enserre le cœur et il est même possible de les dépêcher comme des cohortes de sauveteurs quand les jours sont contraires. Certains peuvent sauver ou faire périr, quand la frontière est mince entre la vie et la mort » (Jón Kalman Stefánsson, Entre ciel et terre + D’ailleurs, les poissons n’ont pas de pieds).
S’en vient le soir
Qui pose sa capuche
Emplit l’ombre
Sur toute chose
Tombe le silence
Déjà se lovent
La bête sur son lit d’humus
L’oiseau dans son nid
Pour le repos nocturne
Milton, poète anglais aveugle