« Tout ce qui a un prix n’a pas de valeur », a dit Kant.
Et tout ce qui relève de l’essentiel ne peut pas s’acheter, tels le sens, la relation, le sacré, la dignité vécue, la liberté choisie, l’invisible vérité profonde, l’amour sincère et authentique, la confiance véritable, la paix intérieure d’une âme délivrée…
La photo de droite a été publiée dans le tabloïd SUN : « Du haut de ses 41 ans, Katie Price ne supporte pas l’idée de vieillir. La starlette de téléréalité accro à la chirurgie esthétique est passée sur le billard pour un lifting du visage dans une clinique d’Istanbul, en Turquie. Elle a aussi opté pour une réduction mammaire. La bimbo britannique défigurée a fait peur à ses 5 enfants en enlevant ses pansements » (https://www.20min.ch/fr/story/sa-chirurgie-esthetique-traumatise-ses-enfants-700938034773).
« Être beau, c’est être soi-même. Il n’est pas nécessaire d’être parfait pour inspirer les autres. Laissez les autres s’inspirer de la façon dont vous gérez vos imperfections » (Thích Nhất Hạnh).
« Avoir peu d’estime pour soi-même n’est pas de la modestie ; c’est de l’autodestruction. Tenir son authenticité en haute estime n’est pas de l’égoïsme ; c’est la condition première au bonheur et au succès » (Bobbe Sommer).
« Préserve ton corps, c’est ton vaisseau, ton vaisseau pour naviguer sur le fleuve de la vie » (Maxalexis).
« Le diable endort notre méfiance avec tous les prestiges de la raison, puis tombe sur nous comme un paquet de chaînes » (Jean Dutourd, Les œuvres romanesques).
Voici le partage de Rachid Benzine interviewé à la radio belge ce 28/8/25 sur son nouveau roman « L’homme qui lisait des livres », qui se déroule à Gaza : « La littérature ne peut pas arrêter les bombes ni ressusciter les enfants, les femmes, les hommes qui sont morts de manière innocente. Mais comme le dit Nabil, le héros du roman, la littérature peut sauver en silence. Elle va essayer de sauver ce qu’il y a de plus irréductible dans chaque être humain, à savoir son humanité. Le pire est le processus de déshumanisation où nous devenons insensibles pour fuir notre impuissance. Le principe de la littérature (et de tous les arts qui travaillent le langage) c’est d’ouvrir des possibilités d’imagination et, à partir de là, de réouvrir à l’action » (interview complet : https://auvio.rtbf.be/media/le-monde-en-direct-decrypte-votre-actualite-rachid-benzine-auteur-du-roman-l-homme-qui-lisait-des-livres-3374355).
C’est l’équilibre en dedans qui calme, et non le silence autour. Plus je me centre, plus je suis bercé par la brise intérieure, moins je suis tiré par les vents qui soufflent au dehors, plus mes chaos qui me mettent KO sont @tirés par la chorégraphie de l’univers, du Vivant : il cesse d’apparaître comme un adversaire qui me défie, il révèle ses talents d’accompagnateur patient et compréhensif.
« Sed fugit interea, fugit irreparabile tempus, singula dum capti circumvectamur amore » = « Mais en attendant, il fuit : le temps fuit sans retour, tandis que nous errons, prisonniers de notre amour du détail » (Virgile, Géorgiques, livre III, vers 284).
« Laissez-moi respectueusement vous rappeler : la vie et la mort sont d’une importance extrême. Le temps s’écoule sans cesse et l’opportunité se perd. Éveillez-vous, éveillez-vous, faites attention ! Ne gaspillez pas votre vie » (lignée zen soto sambokyodan, Maezumi Roshi).
Arpenter ce chemin intérieur toujours plus familier qui me ramène à mon axe de lumière, là où je me sens vivant et fluide, du fait d’être aligné et centré, là où je sens la lumière de Vie rayonner, tout à la joie de se marier avec la source de Vie coulant en moi…
Te rencontrer, toi, à partir de cet espace en moi. Et quand la rencontre tourne mal ou court, retourner à mon Essentiel, te laisser expérimenter ton propre chemin intérieur, jusqu’à ce que nos lieux-Source offrent la magie de faire de nos luttes une danse…
Je vois notre relation comme une petite graine unique en son genre, d’une espère encore inconnue, appelée à devenir ce bel arbre que le Ciel espère féconder sur notre terre commune. Je me dis qu’il sera grand et solide grâce aux engrais du don de soi, de l’humilité et de la confiance, qui permettent de survivre aux entraves de l’égocentrisme, de l’orgueil et de la possessivité.
Photo : ‘Mississippi’ vient de ‘misi-ziibi’ en ojibwé (une des langues amérindiennes) = ‘grand fleuve’, ‘père des eaux’.
Savez-vous que 25 des États américains (un sur deux donc) ont des noms amérindiens ? Voici la signification de quelques autres :
Grâce à la sagesse de notre inconscient, nous « choisissons » un.e partenaire susceptible de rejouer avec nous dans le présent notre drame fondamental du lointain passé.
Nous tombons amoureux d’un.e qui a résolu partiellement le drame en développant des qualités auxquelles nous-même avons dû renoncer, petit.e, pour être ajustés à l’amour imparfait de nos parents.
Nous allons nous combler l’un.e l’autre dans la phase attractive.
Nous allons nous blesser, nous dégoûter dans la phase répulsive.
Nous sommes ensemble pour devenir adultes : chacun.e peut guérir, récupérer les talents qu’il a du sacrifier, petit.e.
À l’époque, nous avons eu du génie à construire ce programme de survie. Aujourd’hui, devenus adulte, notre génie est de découvrir comment lâcher nos programmes devenus obsolètes et goûter à la plénitude de cœurs réconciliés avec leur histoire.