« Avec des mots différents, toutes les grandes religions expriment que nous sommes des étincelles de la flamme éternelle. Le divin intérieur (ce que les chrétiens appellent l’âme ou la Conscience du Christ, les bouddhistes appellent la nature du Bouddha, les hindous Atman, les taoïstes Tao, les soufis le Bien-aimé, les Quakers la Lumière Intérieure), souvent, il ne faut pas des années de pratique méditative pour y accéder parce qu’il existe en nous tous, juste sous la surface de nos parties extrêmes. Une fois que celles-ci acceptent de se séparer de nous, de nous laisser un peu d’espace, nous avons soudainement accès à qui nous sommes vraiment.
Concernant la rapidité avec laquelle un accompagné peut accéder à son Self, le plus important est le degré avec lequel l’accompagnateur est pleinement présent, Self-led. C’est cette présence qui constitue l’élément de guérison en psychothérapie, indépendamment de la méthode ou de la philosophie du praticien » (Richard Schwartz, The Larger Self ; cf. https://artoflivingretreatcenter.org/blog/the-larger-self/).
Savez-vous que l’Autrichien Franz Schubert compose son Ave Maria pour l’héroïne du long poème de Walter Scott (The Lady of the Lake, 1810) ? Ce chant sort de la bouche de cette dame du lac qui prie, réfugiée dans une grotte, implorant le ciel de lui venir en aide et d’épargner ses proches.
Franz Schubert (1797-1828) qui est mort à 31 ans, laisse pourtant plus de mille œuvres achevées, dont sept symphonies. Amazing compositeur prolifique…
Pour écouter ce chant-canal de grâce reliant Ciel et terre :
Chaque personne présente a été invitée à accueillir et à recueillir ses expériences spirituelles les plus lumineuses, en entendant celles que je présenterai, à partir de mes pratiques d’émergence du Self dans l’IFS (Internal Family System, Dick Schwarz) et d' »Intensif Qui suis-je ? » (Enlightenment Intensive process, Charles Berner).
Un chemin passionné et passionnant de reconnaissance de notre être véritable. Bienvenue à cette conférence hors de l’ordinaire, ouverte à tous, quelles que soient notre religion et notre philosophie de vie…
Merci si vous avez l’élan de diffuser cette invitation !
Et voici quelques extraits de mon article sur Élie, écrit il y a 16 ans, …pour aujourd’hui encore : « Élie dit au peuple : « saisissez les prophètes de Baal et égorgeons-les. Que pas un ne s’échappe ! » » (1 R 18,40). Il s’est trouvé à toutes les époques des hommes pour légitimer à partir de ce verset biblique les moyens violents de leur bonne cause. Aujourd’hui encore, en Israël, ce passage est cité par des militaires juifs qui trouvent dans leur ancêtre le modèle d’une foi virile, courageuse et ferme dans le combat contre l’ennemi d’Israël. Aujourd’hui encore, sur une des hauteurs du Mont Carmel, en Israël, le prophète Élie est représenté une épée à la main, les têtes de ses ennemis, les prophètes de Baal, à ses pieds. Pour comprendre la présence et l’action de Dieu dans ce verset, il faut lire et bien comprendre sa présence et son action dans les chapitres 17 à 19 qui forment un tout structuré en trois parties.
[…] Accusé par le roi, Élie retrouve sa logique d’affrontement et lance un défi. Il relance sa guerre sainte… Il se met au centre. Dans son ardeur, il tend à caricaturer et à diaboliser les autres. […] Non seulement Élie n’obéit pas à Dieu qui lui a demandé en 18,1 de transmettre au roi Sa promesse de vie, mais en plus il exploite l’information reçue, pour orchestrer une éclatante victoire contre ses adversaires adeptes de Baal. […] Plus grave, Élie tire à nouveau la couverture à lui au moment-clé de son holocauste, […] comme le souligne l’exégète André Wenin : « Contrairement à ce qu’il dit, ce n’est pas par la parole du Seigneur qu’il a fait toutes ces choses. Ni le déclenchement de la famine, ni l’agression du roi aux abois, ni encore ce rassemblement au Carmel ne lui ont été suggérés par la parole divine ».
[…] Par sa malédiction (au chap. 17,1) et par sa logique de puissance (dès le début du chap. 18), Élie a contribué à l’envenimement du conflit, à son escalade. La violence engendrant la violence, Élie perd le contrôle de la situation qu’il avait jusque-là bien en mains. L’entrée en scène de la reine Jézabel renverse les données. Et au jeu de la force, c`est elle qui va avoir le dernier mot. Élie se retrouve en danger de mort, il prend peur et fuit pour sauver sa vie. « C’est ainsi qu’Élie découvre à quoi mène la logique de puissance dont il n’a pu se défaire : la violence de l’orgueil qui cherche à dominer l’autre –le roi–, violence de l’élimination de l’autre –les prophètes de Baal–, violence de la preuve assénée qui prive l’autre –Dieu– à fournir un signe indubitable de puissance » (Wénin). Dans l’impasse, Élie s’écrie : « Seigneur, prends ma vie car je ne vaux pas mieux que mes pères » (1 R 19,4). Sa vulnérabilité et sa faiblesse vont à nouveau être l’occasion pour Dieu de se faire mieux connaître : Il est le Seigneur de la Vie, pas de la mort, Seigneur du don de soi, pas de la violence, qui va accompagner Élie avec douceur, sagesse, patience, jusqu’à la renonciation de la violence ».
Selon Albert Chapelle, un de mes maîtres de jeunesse, la mort est rupture de rythme, éclatement des temps : cet abrupt qui nous fait tous tomber dans un abîme qui semble séparer les êtres irrémédiablement. La Bible tient à souligner que Dieu n’a pas fait la mort et qu’Il lui a réservé une surprise de taille. En portant le poids de la mort jusqu’au bout de l’Amour, Dieu Père-Mère, Fils et Esprit révèle le surcroît de Vie que la Trinité nous offre gratuitement. La mort est devenue cet hiatus par lequel Dieu nous donne accès à la Vie éternelle ! Pour qui accueille la vie de Jésus, s’y manifeste l’immensité de l’Amour divin et la surabondance de ses éternelle surprise et éternel surcroît…
Vivent nos défunts que nous honorons par cette fête du 2 novembre…
Les projets du Diviseur se fracassent contre un couple uni, qui vit l’amour jusqu’au bout. Une telle alliance dans l’Alliance : un beau contrepoint à cette ‘pomme’ de discorde originelle !
Quel fut le prêtre célébrant et ‘homéliant’ ? Ah, c’est lui qui fit l’homélie ! L’homme est liant !
« Si tu es sage, montre-toi vasque et non pas canal Un canal reçoit l’eau et la répand presque tout de suite. Une vasque, en revanche, attend d’être remplie et communique ainsi sa surabondance sans se faire de tort… Mais tu vas me dire : ‘La charité ne cherche pas son avantage’ (1 Co 13,5). Oui, mais sais-tu pourquoi ? Elle ne cherche pas son avantage, parce qu’elle ne manque de rien. Qui chercherait ce qu’il possède déjà ? La charité n’est jamais dépourvue de son avantage, à savoir de ce qui est nécessaire au salut » (Bernard de Clairvaux).
Ton visage, nous l’aimions ! On t’y voyait en entier, Il était la fenêtre qui ouvrait sur ta lumière Il était la porte qui nous invitait chez toi !
Ton visage d’amour : le voir nous suffisait. Nous étions sûr de ta tendresse et de l’offrande que tu faisais de toi, simplement, sans rien dire, pour nous donner du bonheur chaque jour.
Maintenant ton visage échappe à nos yeux et à nos mains pour s’inscrire, invisible mais présent, dans notre cœur. Entre nous il n’y aura plus de face-à-face jusqu’au jour où, nous retrouvant tous sur l’autre rive, nos visages seront transfigurés devant la face de Dieu.
C’est vers Dieu que désormais ton visage sera tourné. En sa présence, il trouve sa définitive beauté !
(Merci Monique Rodjo pour ce partage si précieux.)
« S’ils ont la peau noire, jaune, ou blanche, les humains ont tous la même origine. Très peu de leurs gènes diffèrent. Les nuances de couleur de peau sont des adaptations ajustées au milieu dans lequel chacun vit ! » (Nina Marchi, Musée de l’Homme).
Ce WE-ci, au cours de la conférence européenne de Church and Peace (à Baarlo, aux Pays-Bas), nous serons une centaine des 4 coins de l’Europe et plusieurs d’Afrique à relever le défi d’accueillir ensemble les souffrances causées par le racisme + la discrimination. Nous allons vivre ensemble un laboratoire d’expérimentation de relations nouvelles entre personnes de couleurs et d’ethnies différentes, dans la joie de ces chemins de fraternité que rend possible l’accueil du Dieu de Jésus-Christ au milieu de nous, Lui qui nous répète que nous sommes tous de la même famille.
Ma part intelligente cherche à connaitre Dieu, assoiffée de savoirs sur lui. Elle construit ses images et ses concepts sur lui. Si elle opère seule, de manière isolée, elle s’embourbe dans ses fabrications d’idoles.
Ma part volontaire, à coups de résolutions déterminées, s’efforce de décider de rester fidèle aux formes de prière qu’elle se sent obligée d’honorer ! Et tant pis si c’est du bout des lèvres. Hélas, ses réserves d’énergie sont limitées et à force de trimer en étant coupée de la source, à la longue, sa batterie interne propre s’épuise peu à peu.
Mes parts intelligente et volontaire sont les seconds du navire, elles peuvent apprendre du capitaine, qui est alimenté par les sources inépuisables et surabondantes : déjà les tout simplement naturelles, l’aquatique et la terrienne qui montent du bas ; la lumineuse qui descend du haut ; l’oxygénante (dont l’inspire et l’expire combinent horizontal et vertical). Le capitaine du navire, lui, commence chaque aventure de prière par l’accueil interne de chaque membre de l’équipage tourmenté, activé d’une manière ou d’une autre. Il met toute son attention sur ce qui est présent, y compris le manque qui déstabilise et l’absence qui creuse le manque. Y compris ? À vrai dire, prioritairement. Car ce manque est l’eau fade de laquelle va jaillir le vin des Noces : ce manque est le verre à moitié vide du besoin qui s’y trouve en creux… En lui offrant toute mon attention, jusqu’à ma considération, je vais cheminer dans mes boyaux psychiques noués, jusqu’au moment – cadeau-surprise – d’une transformation intérieure : de hug en hug, avec chaque part en manque de quelque chose, viendra le moment béni où l’absence deviendra Présence inépuisable et surabondante…
Ainsi alimentées, mes parts intelligente et volontaire peuvent alors se déployer avec leur talent propre : la première me permet de rendre compte de l’expérience vivifiante, la deuxième est excellente pour demeurer fidèle au processus d’empathie envers chaque part tourmentée. Non pas décider d’aimer (à la force du poignet) tout qui ne va pas bien (avec le danger de me donner de bons points et de grimper sur un pied d’estale) mais décider de lui offrir ma curiosité bienveillante, jusqu’à ce que s’ouvre quelque chose, de l’ordre de la vie.