Nous déclarer la paix

« De la Vie éternelle, je ne sais pas grand-chose, sinon que plus jamais l’homme ne sera loup pour l’homme. L’homme plus jamais n’accablera, ne jugera, n’humiliera son frère ; l’Absolu rassasiant notre cœur, nous verrons partout ses reflets. De la Vie à venir, je ne sais pas grand-chose, sinon que notre corps ne saura plus gémir. Plus jamais cette angoisse qui nous étreint à la gorge. Les longues nuits avec ces cruels souvenirs de trop de grands bonheurs perdus, les nuits qui n’en finissent pas… « Dieu essuiera toute larme de leurs yeux… », « De mort, il n’y en aura plus… », « Car l’ancien monde s’en est allé ». De la Vie qui viendra, je ne sais pas grand-chose, sinon que la douceur aura gagné sur la violence. Le fort n’écrasera plus le faible… Il n’y aura plus de faibles ! Les hommes se déclareront la Paix. « L’enfant jouera sur le trou du cobra ». Chacun s’enchantera de la différence de l’autre, les parcelles de vérité, comme un puzzle achevé, seront réconciliées. « Les grandes eaux ne pourront éteindre l’Amour, ni les fleuves le submerger ». De la Vie qui t’attend, je ne sais qu’une chose… Dieu sera tout, en tous ; l’Amour sera tout pour chacun. L’homme aura retrouvé la passerelle qui mène au cœur de son frère et qui a nom Esprit Saint. « Et cette joie, nul, jamais ne pourra la ravir ». Amen »
(Stan Rougier, De la Vie éternelle, je ne sais pas grand-chose).

Profond désir d’unité

בשנה הבאה יהיו כולנו בירושלים

« Leshana haba’a yiheyou koulanou beYerushalayim » =
Que l’année prochaine, nous puissions tous être à Jérusalem ! Tel est le souhait que s’échangent tous les Juifs de la diaspora, dans le rêve collectif d’un retour à la montagne de Sion.

Le désir d’unité est si profond en chacun.e de nous. Dans la Communauté du Chemin Neuf, nous prions chaque jour pour l’unité des chrétiens en chantant le psaume 121 :

Quelle joie quand on m’a dit :
« Nous irons à la maison du Seigneur ! »

Maintenant notre marche prend fin
devant tes portes, Jérusalem !
Jérusalem, te voici dans tes murs :
ville où tout ensemble ne fait qu’un !

C’est là que montent les tribus,
les tribus du Seigneur,
là qu’Israël doit rendre grâce
au nom du Seigneur.
C’est là le siège du droit,
le siège de la maison de David.

Appelez le bonheur sur Jérusalem :
« Paix à ceux qui t’aiment !
Que la paix règne dans tes murs,
le bonheur dans tes palais ! »

Pour l’amour de mes frères et de mes amis,
Laisse-moi dire : « Paix sur toi ! »
Pour la maison du Seigneur notre Dieu,
je désire ton bien, je prie pour ton bonheur.

Rien ne nous est donné pour nous écraser

« Vous croyez en votre Bon Dieu pour vous rassurer. Vous tranquillisez ainsi vos peurs existentielles… » ai-je entendu un jour de quelqu’un qui dénonçait la « religion, opium du peuple ». C’est vrai, dans notre élan spontané de religiosité, nous créons nos dieux à l’image de nos propres projections, cela nous rassure.

Par contre, quand nous sommes visités et mis en route par Celui qui est dans cette crèche et finira sur la croix, nous ne prions plus pour qu’Il agisse, mais parce qu’Il est en train d’agir, et ce bien différemment de nos projections ! 

Chaque appel dans ma vie m’a fait sortir de ma zone de confort et de mes sécurités, pour oser l’audace de la foi et le don de soi, jusqu’à en mourir… (de cette bonne mort qui vous fait entrer un peu plus dans la Vie véritable de l’Amour).

Pour approfondir, lire l’éclairant François Varone, Ce Dieu absent qui fait problème, Cerf, 1981

+ écouter Christiane Singer dans la précieuse vidéo qui s’ouvre par un athéisme sain : https://www.youtube.com/watch?v=98kOHBhCn6A « rien ne nous est donné pour nous écraser, il y a une force d’apprentissage dans chaque réalité qui nous visite. Souvent, c’est le mal-être qui va nous mettre en chemin, qui va nous faire obliquer, nous faire partir dans une direction qui sera plus véritable, qui répondra davantage à notre appel, à notre désir profond. Quelqu’un sans crise risque de flotter à la surface des choses, quelqu’un qui n’a jamais été confronté à une maladie, à une difficulté, il lui manquera quelque chose. […] Tout ce qui nous rencontre a un visage secret, a un message. Même ce qui nous fait le plus souffrir nous délivrera un jour son vrai visage. Cette assurance nous donne de ne pas être perdu dans la souffrance du premier degré, d’entrer dans la tension de ce qui va se révéler derrière ».

Joyeux Noël, ouvrons nos ailes !

Merci à chaque passeur de Vie qui a ensemencé ma vie par une friandise éclatant en nuée de joies, par une pincée d’humour qui a aidé ma tête à ne pas se prendre trop au sérieux, par une poignée de rires ensemble jusqu’au bonheur de s’abandonner…

Joyeux Noël, 
ouvrons nos ailes !

Un grand éclair embrase les collines :
Une musique d’ange aux bords du ciel,
Un vent de Paradis !
Et les bergers, tirés de leur sommeil,
Contemplent, éblouis ce qui était caché dès l’origine
Le sourire de Dieu
Dans les yeux d’un enfant.

Son premier cri étonne les ténèbres,
Comme le cri du Père au premier jour,
Disant : « Cela est bon ! »
Nul n’était là pour écouter l’Amour
Chanter sa création,
Mais aujourd’hui le monde peut entendre
L’allégresse de Dieu
Dans la voix d’un enfant.

Prêtons l’oreille au signe des étoiles,
Car leur silence appelle vers l’endroit
Où l’homme s’accomplit !
Tout l’univers, en marche avec les rois,
Tressaille sous l’Esprit
Pour adorer, offerte et vulnérable,
L’humanité de Dieu
Dans le corps d’un enfant.

                 Didier Rimaud

Tendresse et petitesse intérieure

Extraits de l’homélie de François, cette nuit de Noël 2021 :

L’Évangile raconte la naissance de Jésus en commençant par César Auguste qui recense la terre entière : il montre le premier empereur dans sa grandeur. Mais, tout de suite après, il nous emmène à Bethléem, où il n’y a rien de grand : juste un pauvre enfant emmailloté, entouré de bergers. C’est là qu’est Dieu, dans la petitesse : la voie qu’il a choisie pour nous rejoindre, pour toucher notre cœur, pour nous sauver et nous ramener à ce qui compte. Dieu se fait petit aux yeux du monde et nous continuons à chercher la grandeur selon le monde, peut-être même parfois en son nom. Dieu s’abaisse et nous voulons monter sur un piédestal. Le Très-Haut indique l’humilité et nous voulons paraître. Dieu part à la recherche des bergers, des invisibles ; nous recherchons la visibilité. Jésus naît pour servir, et nous passons notre temps à courir après le succès. Dieu ne cherche pas la force et le pouvoir, il demande la tendresse et la petitesse intérieure.
“Seigneur, apprends-nous à aimer la petitesse. Aidez-nous à comprendre que c’est la voie de la vraie grandeur”. Dieu veut venir dans les petites choses de nos vies, il veut habiter les réalités quotidiennes, les gestes simples que nous accomplissons à la maison, en famille, à l’école, au travail. C’est dans nos vies ordinaires qu’il veut réaliser des choses extraordinaires. Laissons derrière nous les regrets de cette grandeur que nous n’avons pas. Ce soir, il nous dit : “Je t’aime comme tu es. Ta petitesse ne m’effraie pas, tes fragilités ne m’inquiètent pas. Je me suis fait petit pour toi. Pour être ton Dieu, je suis devenu ton frère. Frère bien-aimé, sœur bien-aimée, n’aie pas peur de moi, mais retrouve en moi ta grandeur. Je suis proche de toi et je te demande seulement cela : fais-moi confiance et ouvre-moi ton cœur”.
Une poétesse a écrit : « Celui qui n’a pas trouvé le Ciel ici-bas le manquera là-haut » (E. Dickinson, Poems, P96-17). Ne perdons pas de vue le Ciel, prenons soin de Jésus dès maintenant, en le choyant dans les personnes démunies, parce qu’il s’est identifié à elles.Jésus, à sa naissance, est entouré de petits, de pauvres. Ce sont les bergers. Ils étaient les plus simples, et ils ont été les plus proches du Seigneur. Ils l’ont trouvé parce qu’ils « vivaient dehors et passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux » (Lc 2,8). Ils étaient là pour travailler car ils étaient pauvres ; leur vie n’avait pas d’horaire mais dépendait du troupeau. Ils ne pouvaient pas vivre comme et où ils le voulaient, mais ils s’adaptaient aux besoins des brebis qu’ils gardaient. Et Jésus naît là, près d’eux, près des oubliés des périphéries. Il vient là où la dignité humaine est mise à l’épreuve. Il vient ennoblir les exclus et se révèle d’abord à eux : non pas à des personnages cultivés et importants, mais à des personnes pauvres qui travaillent.
En tant qu’Église synodale, en chemin, allons à Bethléem, là où Dieu est en l’homme et l’homme en Dieu ; où le Seigneur est à la première place et adoré ; où les derniers occupent la place la plus proche de lui ; où bergers et mages se tiennent ensemble dans une fraternité plus forte que toutes les catégories. Frères et sœurs, mettons-nous en route, car la vie est un pèlerinage. Levons-nous, réveillons-nous car, cette nuit, une lumière s’est levée. C’est une lumière douce qui nous rappelle que, dans notre petitesse, nous sommes des enfants bien-aimés, des enfants de la lumière (cf. 1 Th 5, 5). Réjouissons-nous ensemble car personne n’éteindra jamais cette lumière, la lumière de Jésus qui depuis cette nuit brille dans le monde.

Peut être une image de 3 personnes et texte qui dit ’'Nativité' et 'naïveté' apparaissent en français au XlIe siècle. Le premier sens de naïveté= authenticité simple et confiante. Je nous souhaite pleine naïveté au contact de cette Nativité! Etienne Gtroine Guido Reni’

L’étoile qui nous guide

« Les âmes perdues seront étoiles filantes.
Les âmes aimantes, elles, seront étoiles aimantées
et formeront constellations » (François Cheng).

Je marchais seul sur ce chemin
Une âme s’éveillait au loin
Une âme aussi belle, aussi belle
Que le ciel
Elle était si jeune et si frêle
Mais ses mots chantaient sans pareil
Tout l’amour et la grâce
Et d’un Dieu
Les merveilles
Il est des vies sur nos chemins
Qui nous révèlent ce destin
Quand la terre et les cieux
Semblent briller enfin
De la plus belle voix d’enfant
Et de son nom devenu grand
Touchant toutes les vies
Qui s’ouvrent à l’infini
Comment chacun de ses poèmes
Qu’elle écrivait comme un homme seul
Un peu d’amour et une fleur
Pour chaque jour
Et dans les battements de son cœur
Unis a ceux de son Sauveur
Ses mots comme une braise
Elle s’appelait Thérèse
Silencieuse et si solitaire
Quand elle écrivait sur la terre
Au cœur de chaque larme
C’est l’histoire de son âme
Ces mots donnés comme l’amour
Pour moi résonneront toujours
Pour ces millions de cœur
Qui cherchent le bonheur
Et que sa vie résonne encore
Et nous dévoile ses trésors
Ses mots comme une braise
Elle s’appelait Thérèse

Chanté par Natasha St-Pier & Thomas Pouzin

Dieu n’explique pas la souffrance, Il l’habite

« Un homme s’arrête devant un enfant mourant dans la rue. Il lève les yeux vers le ciel avec reproche et s’adresse à Dieu : « Tu ne fais rien ?! » Et la voix de Dieu se fait entendre : « Comment, je ne fais rien ! Je t’ai fait ! » C’est cela, chacun de nous est responsable de la qualité d’amour sur cette terre » (Christiane Singer).

« Lorsqu’un enfant dort dans le caniveau, nous blâmons aussitôt Dieu de ne pas surgir dans sa grande puissance pour le sauver de la misère. Mais ne voyons-nous pas que c’est Dieu qui est allongé dans ce caniveau ? Lorsqu’un enfant est violenté par son père alcoolique, nous blâmons Dieu ne pas arrêter le bras déchaîné du père indigne. Mais ne voyons-nous pas que c’est Dieu qui est frappé par cette brute ? Lorsqu’un enfant est abusé par un pervers, nous sommes scandalisés que Dieu n’empêche pas une si terrible ignominie. Mais ne vois-tu pas que c’est Dieu lui-même l’innocent profané ?

Dieu n’explique pas tout ce mal, cette souffrance. Il te montre le chemin de la réponse. Il est lui-même cette réponse. Et la réponse au mal, c’est Jésus lui-même, Jésus crucifié » (Matthieu Dauchez (prêtre à Manille), Tanael et le livre de Vie, p. 160).

« Pourquoi restez-vous en prison alors que la porte est si grande ouverte ? » (Rumi).

Transascendance et transdescendance

« Lorsque nous disons « Notre Père qui êtes aux Cieux », nous ne faisons pas allusion à un lieu. Les Hébreux utilisent cette expression pour signifier la transcendance : Notre Père qui êtes Dieu.

Quel est le séjour de Dieu ? Le cœur de ceux qu’Il aime !

Que dit Jésus à la Samaritaine qui lui demande où il convient d’adorer Dieu ? « Ni sur le mont Garizim ni à Jérusalem mais en esprit et en vérité. »

« Père, j’ai achevé la mission pour laquelle Tu m’avais envoyé : j’ai révélé Ton Nom ». Nous pourrions traduire : j’ai fait connaître Qui Tu es : un Dieu de tendresse.

Jésus n’est jamais si grand que sur la croix. La seule transcendance est celle de l’amour. L’amour n’a jamais été aussi loin. Son trône, c’est ton cœur  » (Stan Rougier).

À quoi je vois que je suis amoureux de toi ?

À quoi je vois que je suis amoureux de toi ?

Je te souhaite sincèrement le meilleur, je te désire heureuse.
Je t’encourage à te donner les espaces à toi, pour être pleinement toi.
Je respecte la distance que tu prends et qui concourt à une relation saine, une présence non emmêlée, une connivence renouvelée.
Je peux bien vivre seul, à distance, mais l’alliance entre nous deux reste un socle. Elle est comme une base fondamentale en moi. Lorsque je respire et me pose dans le Souffle, lorsque je prie le Père qui est aux cieux et la Mère qui engendre la Terre, lorsque le Ciel et la Terre se marient en moi, tu restes cette convive qui participe à titre essentiel avec moi à ce moment de Création et récréation dans l’amour…

À quoi je vois que je suis amoureux ?

Tu es unique pour moi, tu es la seule personne sur cette terre que je reçois à un certain niveau de moi. Seule toi peux pénétrer dans cet espace intérieur intime, dans ce sanctuaire consacré. Et quel cadeau précieux que tu m’offres la réciproque !

À quoi je vois que je suis amoureux ?

Quand tu me dis que tu ne m’aimes plus, plusieurs membres de mon équipe intérieure perdent leur élan spontané de vie, leur spitant. Le plus déboussolé est le créatif qui est en deuil de sa muse.

Quand tu me dis que tu m’aimes, aussitôt tous font la fête et retrouvent cet alignement essentiel à ma vie d’époux. L’instant d’avant, un élément essentiel ne tournait pas rond ; l’instant présent est une fête d’éternité sans nulle fin, un faîte d’Eternit & ondulant de mille gourmandes faims …

À quoi je vois que je suis amoureux ?

Un sourire de toi me fait danser de joie.
Un simple et bref mot d’amour de toi allume en moi un feu près duquel il fait si bon vivre, avec cette bonne chaleur qui pénètre les recoins de mon cœur et s’y s’attarde…
Un geste de tendresse de toi et c’est tout mon corps qui se relâche.

À quoi je vois que je suis amoureux ?

Quand je suis stressé, agité, guerrier alerté, dans sa phase retranchée ou à l’assaut au lasso, j’ai une profonde gratitude de pouvoir compter sur ta capacité d’ancrage, de prise de recul, de sagesse, de paix, de douceur. Je mesure le trésor sans prix d’être épousé dans mes failles, mes défaillances, mes errances.

Quand toi, tu es au fond de ton trou, emberlificotée dans tes failles, tes défaillances, tes errances, je suis capable de ne pas t’y enfermer, de ne pas t’y réduire. Je garde une connexion à ton Essentiel, à ta beauté magique, à ton axe de lumière. Je suis là, je reste là, je prends des coups et je tends l’autre joue, en prenant des initiatives, du mieux que je peux, pour que tu puisses sortir de ton trou et à nouveau danser la vie avec légèreté, comme tu en es capable lorsque tu es alignée à l’Amour, qui coule en nous comme une source inépuisable et surabondante…

Une seule personne sur cette terre compte essentiellement pour moi, l’adulte que je suis, et cette personne, c’est toi.

« Les vrais regards d’amour sont ceux qui nous espèrent », comme le clame si justement Paul Baudiquey dans Rembrandt, Le retour du prodigue (DVD de la CCN, Lyon, AME, 2014).

Je t’aime, Christine, telle que tu es, avec tous tes nœuds et tes passages de mort. Et je prie le Ciel et la Terre tout entiers de venir te remplir de cet Amour qui ne finit pas, pour que tu puisses m’aimer tel que je suis, avec toute ma fougue et mes gestes/paroles de mort.

Misericordias Domini in aeternum cantabo
in generationem et generationem annuntiabo veritatem tuam in ore meo.

Même si l’on vient à tout perdre, Dieu seul suffit

« Que rien ne te trouble, que rien ne t’épouvante.
Tout passe, Dieu ne change pas, la patience obtient tout.
Celui qui possède Dieu ne manque de rien : Dieu seul suffit.
Élève ta pensée, monte au ciel, ne t’angoisse de rien, que rien ne te trouble.
Suis Jésus-Christ d’un grand cœur, et quoi qu’il arrive, que rien ne t’épouvante.
Tu vois la gloire du monde ? C’est une vaine gloire ;
il n’a rien de stable, tout passe.
Aspire au céleste, qui dure toujours ;
fidèle et riche en promesses, Dieu ne change pas.
Aime-Le comme Il le mérite, Bonté immense ;
mais il n’y a pas d’amour de qualité sans la patience.
Que confiance et foi vive maintiennent l’âme :
celui qui croit et espère obtient tout.
Même si lui viennent abandons, croix, malheurs,
si Dieu est son trésor, il ne manque de rien.
Allez-vous-en donc, biens du monde ; allez-vous-en, vains bonheurs :
même si l’on vient à tout perdre, Dieu seul suffit »
(Sainte Thérèse d’Avila).