« Tiens ton souffle en enfer et ne désespère pas ! Tu as le sentiment que plus rien ne tient ni ne te tient, mais il reste ce souffle qui te traverse et te garde néanmoins en vie. Concentre-toi sur ce souffle, inspire cet air qui te vient d’ailleurs et, en expirant, chasse ce qui t’encombre et t’étouffe !
Tu ne nies pas l’enfer où tu te trouves ; tu mets toute ton attention sur ce souffle ténu mais têtu qui te parle encore de la vie.
Et c’est à travers ton corps que le souffle d’une Présence va te parvenir peu à peu à mesure que la paix t’envahira » (Lytta Basset, Ce lien qui ne meurt jamais).
« Cœur humble, Foi inébranlable, Amour Infini, Reliée à l’Essence-ciel, Tu es Femme et tu ascensionnes ! » (Binela Arian, femme mauricienne d’origine indienne qui se présente en passionnée par l’Universalité de Dieu et ainsi reliée à toute l’Humanité).
Il est tôt, en ce 15 août, et pourtant j’ai déjà reçu divers « bonne fête de l’Assomption » (comprenant chaque fois un texte spirituel lumineux + une image pieuse de Marie) venant notamment de 4 Hindous très pratiquants. Et cela va continuer. À Maurice, de religions différentes, les voisins et amis, même simples connaissances, s’échangent ainsi mutuellement des bons vœux profonds à l’occasion de leurs fêtes religieuses respectives. Cette bienveillance et reconnaissance mutuelle : quelle force ! Vive le petit peuple de Maurice, laboratoire de l’humanité en voie de divinisation…
Plutôt que de laisser « le monde » me déterminer / déteindre sur moi, je choisis de me relier à la lumière du Créateur en lui offrant du temps pour qu’elle irradie et éclaire toute chose…
NB : Je donne ici la clé de compréhension de mon regard notamment à ceux qui ont critiqué le petit texte que j’ai écrit à propos des bacchanales de la cérémonie d’ouverture des J.O. ou à ceux qui trouvent que mes écrits semblent parfois si dissociés de la polémique en cours.
Dans la gestion des conflits, un point essentiel est de ne pas laisser l’agresseur décider de où, quand et comment se vit la confrontation… Comme en aïkido ! Dans la gestion des conflits, un point essentiel est de ne pas laisser l’agresseur décider de où, quand et comment se vit la confrontation… Comme en aïkido ! Et comme dans l’art redoutable de Jésus de passer par une parabole. Cf. mon livre Le jeu parabolique de Jésus, une étonnante stratégie non-violente, Éditions Lumen Vitae, Collection Connaître la Bible, n° 57, 2009. Cf. aussi la session sur les paraboles que je vais donner à Maurice en septembre prochain…
Dans la session d’initiation à l’ IFS (Internal Family System) que je donne régulièrement, quelle joie de voir émerger l’énergie de « Self ». En IFS, le Self désigne cette instance centrale de la personne, là où « je suis qui je suis » pleinement, en vérité, mon essence-Ciel indemne des blessures de la vie, ouvert à tous les possibles, capable naturellement d’accueil bienveillant et curieux. C’est ce lieu-source en nous qui a les ressources pour clarifier, accueillir et soutenir avec compassion tous les aspects intérieurs de notre psychisme. L’objectif du processus IFS est de restaurer le « Self leadership », état dans lequel la vie psychique se trouve guidée harmonieusement par le Self. Cela permet petit à petit à la personne de soulager les charges et fardeaux douloureux portés par ses parties et de retrouver un apaisement intérieur durable et un équilibre psychique fluide et dynamique.
Cette démarche de l’IFS, proprement psychologique, est en profonde connivence avec les diverses démarches spirituelles par lesquelles les âmes humaines, naturellement connectées au Souffle de l’Amour, parviennent à offrir ce Souffle gratuitement et généreusement à tout ce qui en est coupé ou loin. (Source abreuvante, Souffle oxygénant, Soleil lumineux : les 3 archétypes de la nature pour dire cette vie trinitaire qui anime tout Vivant…)
en couple, cf. https://www.toniherbineblank.com/), ainsi que le livre de référence : Schwartz Richard, No bad Parts, traduit en français : https://editions.quantum-way.com/auteur/richard-schwartz/.
« En 1986, lorsque je me suis éveillée à la réalité, j’ai pris conscience que toute ma souffrance découlait du fait que je me disputais avec ce qui est. Je vivais dans une profonde dépression depuis de nombreuses années et je rendais le monde responsable de tous mes problèmes. J’ai alors compris que ma dépression n’avait rien à voir avec le monde qui m’entourait ; elle était provoquée par ce que je croyais à propos du monde. J’ai réalisé que je souffrais quand je croyais mes pensées, mais que je ne souffrais pas quand je ne les croyais pas, et que cela est vrai pour tout être humain. La liberté est aussi simple que cela » (Byron Katie).
« Quand un aigle s’envole dans l’immensité du ciel, pense-t-il : « Mes ailes ne pourront pas me porter… Je ne pourrai jamais monter aussi loin » ? Ainsi, souviens-toi de ta nature innée et embrasse-la en toute confiance » (Dilgo Khyentse Rinpoché).
Je viens d’avoir mon 59ème anniversaire qui m’a permis de me reconnecter à l’expérience fondatrice de ma vie. J’allais sur mes 15 ans quand j’ai fait l’expérience d’être aimé d’un Amour d’une telle Présence gratuitement généreuse que ce moment reste le plus important de ma vie. L’expérience de cet Amour inconditionnel et infini est le roc de ma vie, la source de ma joie.
Vivre, c’est dire merci pour cette Source surabondante et inépuisable à laquelle est naturellement connectée la fine pointe de mon être : mon âme, le cœur de mon cœur… Gratitude éternelle !
« Exaucer la Trinité = nous ouvrir à ce don qu’Elle EST en permanence » (Maurice Zundel, Un autre regard sur l’homme).
Que les cailloux sur le chemin soient reçus comme des cadeaux pour accéder à l’Amour véritable.
Que les obstacles dans les relations soient accueillis comme des opportunités. C’est dans nos tombeaux que le cadeau de la Résurrection peut être déballé.