Connexion au Grand émetteur

Mise à jour de la notion de ‘Ciel’ :
« Ici, vu la proximité du Grand émetteur,
on peut se passer de la wifi »
(le héros de L’amour vaut mieux que la vie, à son enterrement).

Cette femme doit mourir !
Jésus se met à écrire
sur du sable. C’est pour rire ?
C’est en Jean, chapitre huitre !
Cœurs fermés ? Allons relire…

Le FIAT de Marie

« Je crois à LA véritable force : celle de la vérité. Vous êtes tous armés, si vous avez le cœur pur, de l’arme la plus forte, la plus radicalement désarmante : celle de l’amour. Avec elle, vous pouvez fondre le cœur de votre pire ennemi et désarmer son bras » (Gandhi).

Le Corrège, Assomption de la Vierge, fresque, 1526-1530
(Cathédrale Santa Maria Assunta, à Parme) :

Au centre, le Christ… Et au centre du centre, l’ouverture sur la lumière.
Mais où est donc passée Marie ? Au sein de l’humanité, dans laquelle ciel et terre se mêlent, elle demeure cachée, la toute-petite, la cadette du genre humain.
Il y a 150 ans à Lourdes, Marie apparut à la grotte de Massabielle. Elle s’adressa à Bernadette, en lui formulant une requête : « Voudriez-vous me faire la grâce de venir chaque jour à cette grotte ? »
Marie ne donne pas d’ordre. Elle n’impose rien. Elle est étrangère à toute condescendance. Cachée au creux de l’humanité, elle demande, comme un service, qu’on lui rende visite. Qu’on croie ou non aux apparitions de Lourdes, n’est-ce pas un miracle que demeure – au sein de ce monde – cette parole adressée à chacun : « Voudriez-vous me faire la grâce de venir me voir ?… »

Merci, Christine Fontaine.

Le séducteur trompeur

« Ce mal que tu prends pour un bonbon,
tu as beau le garder caché sous la langue
pour mieux le sucer, il t’empoisonne bel et bien »
(traduction libre de Job 20,12-14).

« – Anne, ma soeur Anne, ne vois-tu rien venir ? 
– Je ne vois rien que le soleil qui poudroie et l’herbe qui verdoie » (Charles Perrault, La Barbe bleue, 1697).

« Si la mimesis d’appropriation divise en faisant converger deux ou plusieurs individus sur un seul et même objet qu’ils veulent tous s’approprier, la mimesis de l’antagoniste rassemble en faisant converger deux ou plusieurs individus sur un même adversaire qu’ils veulent tous abattre » (René Girard, Des choses cachées depuis la fondation du monde, p. 35).

« Faire violence au violent, c’est se laisser contaminer par sa violence »  (René Girard, La violence et le sacré, p. 46).

Le cadeau de la Transfiguration

Pâques transfigurée ?
Un occis mort transformé en pléonasme !

Pour le dire en alexandrin :

En cette fête de la Transfiguration,
voici un bel exemple de mon âme-mie Marie.
L’homme en châle-leurre lui demande selon ce que lui désire.
Elle a l’intelligence de ne pas s’offusquer de cette grivoiserie ;
elle élève le débat, en mettant en présence de l’Invisible Présence…

Le mâle est ainsi servi ; here you are!

Commandements en forme négative = piquets de la clôture de la Vie

« Dans la Bible, la Loi joue un rôle de clôture : ses prescriptions négatives en sont les piquets délimitant un espace à l’intérieur duquel la vie est garantie. Le décalogue présente des paroles surtout négatives. Leur tournure négative ouvre en fait un extraordinaire espace intérieur à la liberté des hommes. Ne te trompe pas de Dieu, ne tue pas, ne vole pas ton voisin, ne lui vole pas sa femme… Car en faisant cela, tu dérapes, tu sors du cadre de la vie, tu choisis la violence et la mort. Inter-dire, c’est dire-entre, c’est ouvrir un espace de vie.

Les lois et les règles bornent le champ social. Elles en fixent les limites. Entre celles-ci, s’ouvre un espace de non-violence, de communion possible, de gestion positive des conflits. Dès son enfance, tout homme peut grandir harmonieusement et trouver sa place dans une famille et dans une société d’autant mieux qu’un tel espace est soigneusement cultivé » (Chomé Étienne, Tends l’autre joue, ne rends pas coup pour coup. Mt 5, 38-42, non-violence active et Tradition, Éd. Lumen Vitae & Sortir de la violence, 2008, p. 135).

Mon pèlerinage

«  Give me my scallop-shell of quiet,
my staff of faith to walk upon,
my scrip of joy, immortal diet,
my bottle of salvation,
my gown of glory, hope’s true gage.
And thus I’ll take my pilgrimage »
(Walter Raleigh, Britannique
ayant vécu de 1552 à 1618,
sur les chemins de Compostelle).

Donne moi ma coquille de paix,
mon bâton de foi pour marcher sur le chemin,
ma besace d’allégresse, nourriture éternelle,
ma gourde de salut,
ma robe de gloire, véritable témoin de l’espoir.
Et ainsi je commencerai mon pèlerinage.

Etymologie du pardon

« La miséricorde, c’est le cœur même de Dieu
et l’air même que nous respirons » (Pape François).

« Pardonner et pardonner encore,
là c’est l’extrême de l’amour
et tu seras libre en toi »
(Frère Roger).