Pris par l’activisme ? « Stop, Look and Listen… Arrête, regarde et écoute » (Guy Finley, The Secret of Letting Go).
Constipés ou non ? Consommez en tous cas des aliments riches en fibres alimentaires. En voici le top : les pruneaux secs et les amandes (16 g de fibres/100 g), les abricots secs (14 g/100 g), le chocolat noir à 70 % (13 g/100 g), les artichauts cuits (9 g/100 g), les haricots rouges et blancs cuits, les pois chiches cuits, les cacahuètes, les groseilles, les salsifis (8 g/100 g), les lentilles cuites, les dattes sèches, les noisettes, les cassis, le pain complet (7 g/100 g).
3 passages de Victor Cherbuliez : « Il est des moments où on secoue le lourd fardeau de nos chagrins pour se reposer et respirer » (Le comte Kostia, 1863).
« Le paradis est un endroit où l’âme respire Dieu sans plus d’effort que les plantes ne respirent l’air ici-bas » (Meta Holdenis, 1873).
« Les êtres vivants possèdent la faculté de s’adapter insensiblement au milieu dans lequel la nature ou les circonstances les ont placés. Il en est des âmes comme des plantes et des animaux : l’air qu’elles respirent décide de leur destinée » (Miss Rovel, 1875).
Quelques extraits de Méditer comme une montagne, Exercices spirituels d’attention à la terre et à ceux qui l’habitent de Jean Philippe Pierron :
« Vacance au singulier qui laisse en nous l’espace pour accueillir ce qui vient défier notre perception ordinaire des choses.
La consolation est conscience de faire vivre ce que le philosophe tchèque Jan Patocka nommait la « solidarité des ébranlés », où il s’agit de se projeter dans un mode de relation en partant de nos ébranlements intérieurs ou de nos troubles, sans les masquer, ni les chérir de façon morbide, faisant de nos fractures des ouvertures.
Éteindre le bruit des moteurs pour entendre le souffle d’une brise légère. …Être vivant sur la Terre, relié à d’autres vivants.
…Méditer comme une montagne. Une montagne, ça ne pense pas, ça ne prie pas, dira-t-on. Mais le « comme » suggère autre chose, un exercice spirituel de déplacement en imagination.
…Laisser quelques instants la paume de sa main entrer en contact avec la surface de l’eau pour saluer cette minuscule rencontre.
Comme il y a une gymnastique du corps, il y a une gymnastique de l’âme et un entraînement de l’attention. Les dispositions intérieures se travaillent et nous travaillent.
Expérimenter ce qui nous fait tenir ensemble : ces relations de soin mutuelles.
Se rendre disponible, c’est partir à la recherche de sa consistance intérieure.
Le sensible n’est pas un problème à résoudre mais un mystère à faire exister.
S’écospiritualiser, c’est se tenir là, vivre l’espace comme un « avoir lieu », chantant le là de notre être là : j’y suis, j’en suis, passager d’un passage qui m’excède. »
« J’ai grandi, j’ai appris à vivre et à aimer dans le malheur de ma mère, et dans l’opposition à mon père, puisqu’à tort et à raison, je rendais responsable mon père du malheur de ma mère. L’opposition à ma père était tonique, c’est sain de s’opposer à son père. Grandir dans le malheur de ma mère l’était nettement moins. Toute dépressive qu’elle fut, elle avait des moments de gaieté et de bonheur apparent. Mais ils sonnaient faux. On sentait qu’il y avait une part de théâtre, d’histrionisme. Si bien que dans ma petite tête d’enfant puis d’ado, j’avais un peu l’idée que la joie était du côté de l’illusion et que la vérité était tragique, du côté de la tristesse. La philosophie m’a servi de bonne mère, en m’apprenant le contraire : c’est l’illusion qui rend malheureux, en amenant la désillusion ; c’est la vérité lucide qui permet de prendre sa vie à bras le corps et de l’aimer telle qu’elle est, plutôt que de lui reprocher de ne pas correspondre au rêve qu’on s’en était fait » (André Conte-Sponville, dans un interview sur Arte).
L’histrionisme est un trouble de la personnalité marqué par une quête permanente d’attention, à travers les divers moyens : séduction, manipulation, démonstrations émotionnelles exagérées, dramatisation ou théâtralisme.
« Être en vie, c’est oser dire nos envies ! En famille, avec de jeunes enfants, il est bon d’utiliser « l’arbre à envies ».
Dessiner un arbre (à choisir parmi ceux qui portent de beaux gros fruits) sur un support assez solide et au bout de toutes les branches, prévoir des petits crochets. Fabriquer ensemble des fruits en carton et les entreposer à côté de l’arbre. Le jeu est simple : dans le quotidien, chaque fois qu’un membre de la famille fait ou dit quelque chose qui lui/nous fait du bien, il le dessine ou l’écrit sur un fruit puis l’accroche à l’arbre de la maison. C’est une manière d’exprimer sa gratitude et aussi d’encourager le geste/la parole qui construit. L’arbre à envies permet aussi de communiquer les choses et les activités qui nous feraient plaisir.
Exercice en couple ou en communauté : chacun établit par écrit une liste de dix choses qu’il aimerait que l’autre fasse pour lui. « Cela me ferait plaisir que tu… » et on s’échange nos listes. On prend un temps pour lire la liste de l’autre et pour l’accueillir. On prend ensuite un temps pour échanger sur la manière dont chacun reçoit les demandes de l’autre. L’exercice peut se faire le temps d’une bonne soirée ou en trois étapes étalées sur quelques jours » (Chomé Étienne, La méthode C-R-I-T-E-R-E pour mieux gérer nos conflits, p. 236).
« Quand tes yeux sont fatigués, le monde l’est aussi. Lorsque ta vision a disparu, rien en ce monde ne peut te trouver. Il est temps d’aller dans l’obscurité où la nuit a des yeux pour reconnaître les siens. Là, tu peux être sûr que tu n’es pas au-delà de l’amour. L’obscurité sera ton refuge ce soir. La nuit te donnera un horizon plus lointain que ce que tu peux voir. Tu dois apprendre une chose : le monde a été créé pour y être libre. Abandonne tous les autres mondes, sauf celui auquel tu appartiens. Parfois, il faut l’obscurité et le doux confinement de ta solitude pour apprendre que tout ce qui ne t’apporte pas la vie est trop petit pour toi » (David Whyte, Sweet Darkness, dans Poetry of Presence, 2017, p. 152).
Des cailloux ont été précieux au Petit Poucet pour retrouver le chemin de son chez soi. De même, une réaction disproportionnée est un caillou dans la chaussure, pour retrouver le chemin d’un trauma, petit ou grand : à guérir pour être davantage à l’aise chez soi, sachant que le trauma ne distingue nullement passé et présent…
«– Mais votre santé en souffrira ! – On n’a tort de se plaindre qu’un flambeau se consume en éclairant les autres » (François de Sales, mort à 55 ans, au service des autres, Vie de Saint François de Sales, évêque et prince de Genève, p. 196).
Une personne reconnue HP, mental hyperactif, hypersensible, etc,, etc, …, a particulièrement intérêt & besoin d’apprendre à
-prendre le temps d’écouter ses sensations physiques et ses émotions, en les laissant évoluer jusqu’à libérer les blocages et les accumulations d’énergie en lui + régler ses thermostats internes ;
-connecter les signaux du corps et du cœur, en les autorisant à être, les accueillir humblement, dans la confiance et la curiosité, comme des anges / messagers permettant une régulation et un retour à l’équilibre ;
-sans rejeter l’intelligence qui a besoin de se sentir impliquée : faire de celle-ci un allié précieux, en explorant, créant, jouant, riant. Expérimenter les services mutuels que s’offrent le corps et l’esprit, les encourager à collaborer harmonieusement, reconnaître la belle mission de chacun et revenir à chaque fois de la tête vers son corps.