« Beaucoup de nos contemporains ne savent même pas qu’ils disposent en eux d’un accès à la ressource dont nous parlent toutes les traditions – qu’on l’appelle Dieu, le Souffle, la Grâce, l’Esprit ou la Vie… C’est vraiment intéressant de constater que ces traditions nous disent toutes la même chose: ralentis, assieds-toi, fais silence, plonge à l’intérieur de toi-même, lâche tes attaches, et discerne tranquillement en puisant dans ce puits qu’est la connaissance infinie, ou l’amour infini » (Thomas d’Ansembourg, Cette pandémie vient nous réveiller, dans Dimanche, 10 janvier 2021).
« Quand on sait que certains arbres comme les pins, sapins, les camphriers ou les eucalyptus diffusent des terpènes odorants, utiles pour nos fonctions respiratoires, on comprend qu’il fait bon y passer du temps. D’autres molécules, les phytoncides, communes à tous les arbres vont renforcer notre système immunitaire » (Florence Karras, sylvothérapeute).
« Avez-vous déjà enlacé un arbre ? Savez-vous que vous pouvez entrer en contact avec lui et être ainsi rechargé ? La rencontre avec l’énergie de l’arbre va vous permettre une rencontre avec soi. L’arbre vous aide à retrouver le calme, la joie, la sérénité. Il peut agir sur votre état de santé. Utilisez les cinq sens.
1) Se mettre dos contre le tronc de l’arbre qui vous parle. Une main vient contre votre sacrum (bas du dos) et en contact avec l’arbre, l’autre vient en contact sur votre plexus solaire. Au bout de 5 minutes, alternez les mains, pour respecter le principe de la polarité de votre corps. L’idéal est d’avoir l’arrière de la tête contre le tronc et les pieds enlacés dans les racines (si c’est possible).
2) Se tenir debout contre le tronc d’arbre et l’enlacer dans vos bras. Essayer d’avoir le plexus solaire et le troisième œil en contact avec le tronc et bien enrouler vos bras autour du tronc, et si possible les pieds dans les racines.
Fermez les yeux, bras le long du corps et demandez à l’arbre, à voix haute ou mentalement : « Peux-tu sentir mes vibrations ? »
Après quelques secondes, si vous vous sentez légèrement perdre l’équilibre vers l’avant, cela veut dire qu’il vous a répondu par un « Oui ».
Avancez alors à environ 5 m. de son tronc. Détendu, fermez les yeux, bras le long du corps et demandez à l’arbre : « Peux-tu me donner de l’énergie ? ».
Après quelques secondes, si vous vous sentez légèrement perdre l’équilibre vers l’avant, cela veut dire qu’il vous a répondu par un « Oui ».
Avancez alors à 1 m. de son tronc et tournez lui le dos. Fermez les yeux, bras le long du corps et demandez à l’arbre : « Donne-moi l’énergie dont j’ai besoin et relâche moi quand c’est terminé. »
Après quelques secondes, si vous vous sentez légèrement perdre l’équilibre vers l’avant, cela veut dire que le transfert d’énergie est terminé.
Pour certaines personnes bien déchargées d’énergie, cela peut durer des minutes au lieu de secondes.
Après, n’oubliez pas de remercier ce grand-père qui vous a fait la grâce de vous donner de son énergie. Vous lui touchez le tronc et lui dites merci » (http://www.sakuradojo.be/lenergie-des-arbres/).
« Si les cochons avaient des ailes, quelles montgolfières sensationnelles, leur queue servant de gouvernail ! Tout est bon dans cochon ! Poitrail, laissez-le retourner la terre, il fécondera la jachère. Bon sur terre, mer, air : quelle lumière ! » (É tienne Chauds mets, Balance le meurtre de tant de porcs-d’hamsters-d’âmes).
« Le penchant à la solitude provient d’abord du besoin de fuir tout ce que nous haïssons dans le tumulte du monde, puis du besoin de recouvrer le calme et l’indépendance, puis ensuite, pour un esprit sensé, du besoin de goûter le bonheur non envié que l’on trouve en soi-même » (Johann Georg Zimmermann, Les réflexions sur la solitude, 1756).
« Le requin est placé en opposition avec le dauphin. Ce dernier assumant le rôle de sauveur, de guide sur le chemin du retour à la vie, celui du requin ne peut être que la représentation de la mort ou de la menace de mort. Le squale imaginaire proclame la fatalité implacable qui frappe à l’heure de son choix. Comme le crocodile, il est avant tout la dent imparable du destin qui mutile ou tue sans état d’âme et sans culpabilité parce que c ‘est sa fonction naturelle. Le requin a aussi l’aptitude à représenter la mère-terrible. « Les dents de la mer », l’inconscient collectif se charge d’ une traduction simultanée et notre profondeur entend « les dents de la mère » » (Georges Romey, Encyclopédie de la symbolique des rêves).
« L’homonymie mer/mère joue son double rôle ambigu de mer dangereuse et de mère calmante. Deplus, Robbe-Grillet lui-même souligne « l’étymologie du mot cauchemar, dont la racine mare désigne la mer en latin, mais en néerlandais les fantômes nocturnes » (Roger-Michel Allemand, Christian Milat, Alain Robbe-Grillet : balises pour le XXIe siècle, p. 189).
L’éducation kinesthésique est une approche éducative qui utilise principalement des mouvements et activités motrices et artistiques pour développer notre potentiel. Le Brain Gym en est un module. Il favorise la communication entre le corps et les fonctions cognitives par des activités motrices et artistiques, des outils simples et ludiques, qui développent notre potentiel, nos compétences, qui favorisent le bien-être et l’estime de soi. Le Brain Gym nous invite à utiliser notre énergie avec justesse afin de vivre en harmonie dans toutes nos dimensions.
Cf. https://www.braingym.fr/
La Marche croisée
Bougez alternativement bras et jambes opposés. Levez une jambe en pliant le genou et mettez-y le coude opposé. Répétez plusieurs fois le mouvement, sur de la musique pour garder un rythme. La marche croisée active les hémisphères droit et gauche du cerveau. Elle améliore les compétences scolaires (lecture, écriture, orthographe, écoute).
Centrage
En position debout: Croisez une cheville sur l’autre, un poignet sur l’autre, entrelacer les doigts, retourner les mains pour les placer au niveau de la poitrine. Gardez la position pendant une minute en poussant la langue au palais à l’inspiration. Cette attitude permet de se recentrer, libère les excès d’énergie et d’effort. Elle désamorce le stress, installe une orientation positive, augmente l’attention, aide aux examens, améliore l’estime de soi.
« Les quatre étapes de la maturité affective : 1)Le bébé vit une forte dépendance à l’égard de sa mère, qu’il n’imagine pas distincte de lui. 2)Dans sa phase d’opposition systématique (« non »), le petit enfant se cherche dans la contre-dépendance. Il s’affirme et veut exister pour lui-même. 3)Puis il désirera faire tout « tout seul ». Il passe par une phase d’indépendance, pour devenir autonome. 4)Il cherchera à nouveau la relation et pourra vivre l’interdépendance quand il pourra exister en tant que personne libre et respectée comme telle (« je » + « tu » = « nous »)
En parallèle, les quatre étapes de la maturité psychologique et sociale :
1) L’égocentrique a très peu conscience de lui. Il se prend pour centre ; il fait tout tourner autour de lui.
2) L’égoïste a suffisamment conscience de soi pour tenir aux limites entre lui-même et les autres. Il est en plein dans les jeux de pouvoir. Il s’affirme, se bat, s’oppose.
3) L’égotiste ou le narcissique ne s’amuse plus avec les jeux de pouvoir. Il interroge ses valeurs, veut se trouver, cherche un développement personnel, tend à se replier dans les cocons de milieux privilégiés.
4) L’altruiste a élargi sa conscience au point de faire de la place aux autres. Il a appris à se respecter au point d’être capable d’empathie, de responsabilité civique, de coopération et de solidarité sociale » (Chomé Étienne, La méthode C-R-I-T-E-R-E pour mieux gérer nos conflits, Presses Universitaires de Louvain, p. 174).
« L’empathie est la faculté d’une personne de percevoir ce que ressent une autre personne. La syntonie, terme repris à la physique, est la faculté d’un psychothérapeute non seulement de percevoir le ressenti d’un patient mais aussi de le vivre, de le faire vibrer en soi : entrer en syntonie, c’est-à-dire être « tonique avec », être dans le même tonus tonico-émotionnel. Cette capacité de faire sien le ressenti de l’autre est rendue possible par des neurones miroirs dans notre cerveau ; ils nous permettent de comprendre l’action d’un autre en nous plaçant dans un état corporel semblable. Les neurones miroirs sont le dispositif parfait du « comme si », ils enclenchent la reproduction de son état tonique musculaire et nous ouvre ainsi l’accès à ses états mentaux, ses images émotionnelles, jusqu’à ses intentions… Ce processus nous fait adopter l’état dans lequel nous serions si nous effectuions nous-mêmes cette action. Ceci se réalise non pas tellement au moyen de nos structures sensorielles passives mais plutôt en préactivant nos structures motrices (prêtes à l’action). Cela permet de se mettre « à la place de l’autre « , « dans sa peau « , « dans son état d’esprit « , au point que l’impulsion naissante chez l’autre sera chez moi, je vais la sentir. Ce n’est pas une pensée, ce n’est pas du domaine de l’analyse, c’est la sentir jusqu’à ce qu’elle devienne un verbe d’action » (Jean Lerminiaux).
« En somme, je vous comprends parce que je fais semblant d’être vous » (Marc Jeannerod, La nature de l’esprit, Ed. Odile Jacob 2002, p. 143).
« Connais-moi si tu peux, ô passant, connais-moi ! Je suis ce que tu crois et suis tout le contraire : La poussière sans nom que ton pied foule à terre Et l’étoile sans nom qui peut guider ta foi. Je suis et ne suis pas tel qu’en apparence :
Forte comme en plein jour une armée en bataille Qui lutte, saigne, râle et demeure debout; Qui triomphe de tout, risque tout, souffre tout, Silencieuse et haute ainsi qu’une muraille… Faible comme un enfant parti pour l’inconnu Qui s’avance à tâtons de blessure en blessure Et qui parfois a tant besoin qu’on le rassure Et qu’on lui donne un peu la main, le soir venu…
Connais-moi ! Connais-moi ! Ce que j’ai dit, le suis-je ? Ce que j’ai dit est faux – et pourtant c’était vrai ! – L’air que j’ai dans le cœur est-il triste ou bien gai ? Connais-moi si tu peux. Le pourras-tu ?… Le puis-je ?…
Ô passant, quand tu verrais Tous mes pleurs et tout mon rire, Quand j’oserais tout te dire Et quand tu m’écouterais, Quand tu suivrais à mesure Tous mes gestes, tous mes pas, Par le trou de la serrure… Tu ne me connaîtras pas!
Et quand passera mon âme Devant ton âme un moment Éclairée à la grand-flamme Du suprême jugement, Et quand Dieu comme un poème La lira toute aux élus, Tu ne sauras pas lors même Ce qu’en ce monde je fus…
Tu le sauras si rien qu’un seul instant tu m’aimes ! »
Quand tu es en guerre avec ce que tu es, quand tu résistes au moment présent, insatisfait de la vie, déconnecté de ton corps, ton esprit filant du passé au futur, ton attention fixée sur ce que tu n’as pas, tu es dans une pauvreté profonde. Quoi que tu possèdes, du point de vue du chercheur, cela ne semble jamais assez.
Si tu es présent, profondément connecté à l’ici-et-maintenant, écoutant tes sentiments et te connaissant toi-même en tant que conscience dans laquelle toutes les pensées vont et viennent, si ton cœur est ouvert et que tu as de la gratitude pour ce que tu es, si tu connais l’amour et la compassion, tu es riche. Ta vie est pleine de bénédictions. Il n’y a pas de manque, que l’abondance, à chaque instant.
Rêve de ce que tu veux, bien sûr. Aie la vision d’un beau lendemain, évidemment. Mais ne crois pas une minute que tu seras plus heureux ‘alors’. N’abandonne pas le présent pour le futur.
Le bonheur qu’on te vend est un mensonge. Le vrai bonheur ne peut être trouvé que dans l’Ici et Maintenant, et ne dépend pas de choses extérieures. Tu as entendu cette vérité des millions de fois, je sais, mais cela vaut la peine de le répéter : le bonheur, c’est savoir qui tu es vraiment. Le bonheur n’est pas l’opposé de l’aspiration, ni l’opposé de la peine, ni l’opposé de la déception, mais les bras grands ouverts qui embrassent toutes ces énergies, le vaste Ciel dans lequel tous les temps sont permis, beaux et mauvais, douloureux et plaisants.
Le bonheur n’a pas d’opposé. Il est la Vie elle-même. Tu ne peux pas acheter le bonheur, tu ne peux pas perdre le bonheur, et il n’existe pas ‘plus de bonheur’ dans le futur. C’est la pire nouvelle pour le mental du chercheur. C’est la plus belle nouvelle pour le cœur humble, vulnérable, sensible, grand ouvert » (Jeff Foster).