‘Wageler’ (prononcer le ‘g’ doux, comme en flamand) : c’est du patois de Bruxelles. Le diskionnaire Brusseleir-Français traduit ‘wageler’ ainsi : balancer, tituber. En fait, c’est faire des vagues, comme un ressort d’amortisseur de tram, après un stuut de bosse J…
Vient de décéder le Père Thierry Becker, qui a « partagé le pain et le sel » avec ses sœurs et frères d’Algérie : « J’ai juste trois mots à dire : émerveillement, certitude, reconnaissance : 1) mon émerveillement devant la confiance qui m’a été faite tout au long de ma vie, au-delà des faux pas et des équivoques, et des dons reçus qui m’ont préparé à servir ; 2) ma certitude que l’engagement pris, il y a 60 ans, de me mettre au service du diocèse d’Oran est le bon engagement. On peut risquer sa vie à 25 ans sur une intuition apparemment folle – c’était en pleine guerre d’Algérie – quand elle s’accompagne de joie et de paix, 3) ma reconnaissance et mon merci pour l’accueil, l’affection et l’amitié reçus dans l’Église et dans le pays. Heureux qui s’abandonne à toi, ô Dieu, dans la confiance du cœur. Tu le gardes dans la joie, la simplicité, la miséricorde » (son témoignage exprimé à la cathédrale d’Oran, le 28 juin 2019). Mercy & merci !
Dans la Bible, Sion désigne d’abord des lieux géographiques (la cité de David (1R 8,1 ; 2Ch 5,2), le sanctuaire de l’Éternel (Ps 20,3), la montagne sainte de Dieu (Ps 74,2), la ville de Jérusalem (2 R 19:31)). Sion figure ensuite la présence et de la bénédiction de Dieu (Ps 128,5 ; Ps 132,13 ; Is 8,18 ; Is 24,23 ; He 12,22 ; Ap 14,1). Sion représente enfin tout lieu qui bénéficie de la présence divine (Ps 9,12 ; Ps 48,2-3 ; Ps 110,2 ; Is 28,16 ; Is 59,20 ; He 12,22 ; Ap 14,1) et le peuple de Dieu (Ps 78,68 ; Is 51,16).
Il paraît que respirer par le nez, c’est comme manger bio et respirer par la bouche, c’est comme manger fast-food ! Savez-vous que notre respiration agit comme une télécommande sur le cerveau et le système nerveux ? Notre respiration ne dispose pas que du mode automatique, nous pouvons ralentir notre rythme cardiaque, accompagner en conscience notre frein vagal, réguler notre système nerveux pourtant autonome (cf. les exercices proposés par Deborah Dana, disciple de Steve Porges). Ces pratiques très concrètes ne s’opposent pas à une méditation spirituelle ; au contraire, elles l’enracinent dans le corps, elles la relient à notre biologie, elles contribuent à une paix intérieure authentique.
« Comme une nouvelle vague, qui nous conduit vers le ciel, Souffle Esprit de Dieu. Comme une force nouvelle, qui nous conduit d’âge en âge. Souffle Esprit de Dieu Sur cette assemblée réunie en prière, Souffle Esprit de Dieu Répands ton onction et répands ta lumière. Chantons Saint-Esprit » (chant de Franck Mulaja , Yawhe tobelemi).
« L’unisson de deux vies, cadençant leurs pulsations sur le même rythme, confondant leurs souffles en un souffle, et entrant dans le même cercle magique, par l’identification des magnétismes, des températures et des volontés, crée inévitablement un état nouveau pour les deux êtres, l’état d’équilibre, d’harmonie et de santé, évidemment voulu par la nature, qui a fait l’homme et la femme l’un pour l’autre et ne les a voulus séparés que pendant la période de formation de chacun d’eux » (Henri-Frédéric Amiel, Journal intime, 12/10/1864).
« Chez les reptiles, la progéniture sortant de l’œuf est livrée à elle-même pour survivre. Les mammifères, eux, sont devenus capables d’un attachement parents-enfants, qui permet une plus grande protection des petits. Dans l’évolution des espèces, cela représente un grand progrès qui comprend, néanmoins, un prix à payer : chez les humains, le tout-petit reçoit l’amour de ses parents, sans aucun recul, il en reçoit le meilleur comme les côtés tordus. Pour obtenir la protection de ses parents et les soins indispensables à sa survie, il répond à leurs attentes inconscientes sur lui, il est formaté par les programmes parentaux, y compris leurs bugs et virus, tout comme eux aussi, avant lui, petits, ses parents avaient été conditionnés, au gré de leur propre histoire blessée.
La vie est bien faite : là même où l’enfant sacrifie son développement spontané sur l’autel du bonheur de ses parents, il éprouve une intense jouissance, celle de créer les conditions de sa survie ! Ce « plaisir biologique de survie » est engrammé au plus profond de son être, il va le réactiver comme la solution en cas de danger ou de problème. Il va le répéter tout au long de son existence, à moins de modifier le mode automatique et inconscient de son programme invariant.
La vie est, une deuxième fois, bien faite : parvenu à l’âge adulte, l’homme est capable de prendre conscience que ses conditionnements d’enfance, adéquats à l’époque, ne le sont plus aujourd’hui. Il peut ainsi les lâcher. Adulte, il ne dépend plus de ses parents, il a les ressources de se libérer et de devenir qui il est, en propre. Tel est le chemin de libération auquel la vie bien faite nous convie tous » (Étienne Chomé).
J’exprime là ce que j’ai compris d’un point de théorie dans la formation du Dr Jean Lerminiaux. Voici un exemple donné par ce neuropsychiatre belge : « Des parents ressentent inconsciemment qu’être de bons parents consiste à s’occuper de leur enfant sans compter. Ils ont eux-mêmes été élevés de la sorte. Par suite, leur rejeton ressent qu’il a intérêt à tout mettre en œuvre pour qu’ils puissent beaucoup s’occuper de lui. Il constate que c’est le cas dès qu’il tombe malade. Il perçoit comment pouvoir intéresser ses parents : se montrer chétif et en mauvaise santé devient sa manière de ne pas être abandonné et d’assurer sa survie. Il continuera à agir de la sorte pour maintenir l’intérêt de ses parents. Ce faisant, devant être malade, il fait l’énorme sacrifice de sa bonne santé » (Syllabus de la formation à la psychothérapie de la libération du ressenti par le dialogue tonico-émotionnel, p. 172).
« J’en pince pour la rhino, je joue du rock en do. J’la vois et je m’embrase, je joue aussi du jazz. Si ça ne suffit pas, je chant’rai tcha-tcha-tcha, j’apprendrai le tango, la valse et la polka. C’est vrai qu’elle est exquise, elle me branche comme une prise. Il suffit qu’elle s’amène et mon coeur se déchaîne ! »
(Hubert Ben Kemoun, La rhino est une féroce, p. 14).
« Beaucoup de nos contemporains ne savent même pas qu’ils disposent en eux d’un accès à la ressource dont nous parlent toutes les traditions – qu’on l’appelle Dieu, le Souffle, la Grâce, l’Esprit ou la Vie… C’est vraiment intéressant de constater que ces traditions nous disent toutes la même chose: ralentis, assieds-toi, fais silence, plonge à l’intérieur de toi-même, lâche tes attaches, et discerne tranquillement en puisant dans ce puits qu’est la connaissance infinie, ou l’amour infini » (Thomas d’Ansembourg, Cette pandémie vient nous réveiller, dans Dimanche, 10 janvier 2021).
« Quand on sait que certains arbres comme les pins, sapins, les camphriers ou les eucalyptus diffusent des terpènes odorants, utiles pour nos fonctions respiratoires, on comprend qu’il fait bon y passer du temps. D’autres molécules, les phytoncides, communes à tous les arbres vont renforcer notre système immunitaire » (Florence Karras, sylvothérapeute).
« Avez-vous déjà enlacé un arbre ? Savez-vous que vous pouvez entrer en contact avec lui et être ainsi rechargé ? La rencontre avec l’énergie de l’arbre va vous permettre une rencontre avec soi. L’arbre vous aide à retrouver le calme, la joie, la sérénité. Il peut agir sur votre état de santé. Utilisez les cinq sens.
1) Se mettre dos contre le tronc de l’arbre qui vous parle. Une main vient contre votre sacrum (bas du dos) et en contact avec l’arbre, l’autre vient en contact sur votre plexus solaire. Au bout de 5 minutes, alternez les mains, pour respecter le principe de la polarité de votre corps. L’idéal est d’avoir l’arrière de la tête contre le tronc et les pieds enlacés dans les racines (si c’est possible).
2) Se tenir debout contre le tronc d’arbre et l’enlacer dans vos bras. Essayer d’avoir le plexus solaire et le troisième œil en contact avec le tronc et bien enrouler vos bras autour du tronc, et si possible les pieds dans les racines.
Fermez les yeux, bras le long du corps et demandez à l’arbre, à voix haute ou mentalement : « Peux-tu sentir mes vibrations ? »
Après quelques secondes, si vous vous sentez légèrement perdre l’équilibre vers l’avant, cela veut dire qu’il vous a répondu par un « Oui ».
Avancez alors à environ 5 m. de son tronc. Détendu, fermez les yeux, bras le long du corps et demandez à l’arbre : « Peux-tu me donner de l’énergie ? ».
Après quelques secondes, si vous vous sentez légèrement perdre l’équilibre vers l’avant, cela veut dire qu’il vous a répondu par un « Oui ».
Avancez alors à 1 m. de son tronc et tournez lui le dos. Fermez les yeux, bras le long du corps et demandez à l’arbre : « Donne-moi l’énergie dont j’ai besoin et relâche moi quand c’est terminé. »
Après quelques secondes, si vous vous sentez légèrement perdre l’équilibre vers l’avant, cela veut dire que le transfert d’énergie est terminé.
Pour certaines personnes bien déchargées d’énergie, cela peut durer des minutes au lieu de secondes.
Après, n’oubliez pas de remercier ce grand-père qui vous a fait la grâce de vous donner de son énergie. Vous lui touchez le tronc et lui dites merci » (http://www.sakuradojo.be/lenergie-des-arbres/).
« Si les cochons avaient des ailes, quelles montgolfières sensationnelles, leur queue servant de gouvernail ! Tout est bon dans cochon ! Poitrail, laissez-le retourner la terre, il fécondera la jachère. Bon sur terre, mer, air : quelle lumière ! » (É tienne Chauds mets, Balance le meurtre de tant de porcs-d’hamsters-d’âmes).
« Le penchant à la solitude provient d’abord du besoin de fuir tout ce que nous haïssons dans le tumulte du monde, puis du besoin de recouvrer le calme et l’indépendance, puis ensuite, pour un esprit sensé, du besoin de goûter le bonheur non envié que l’on trouve en soi-même » (Johann Georg Zimmermann, Les réflexions sur la solitude, 1756).