« « Je suis hors de moi » : qui est le ‘je’ et qui est le ‘moi’ ?
« Je me sens partagé » : qui est le ‘je’ qui veut faire une chose, le ‘je’ qui veut en faire une autre ?
« Mon problème, c’est que je n’ai pas confiance en moi » : qui est le ‘je’ et qui est le ‘moi’ ?
Au lieu de laisser nos voix critiques nous harceler, le Système Familial Intérieur (Internal Family System) nous apprend à les accueillir d’un autre lieu et entendre ce dont elles prennent soin » (Nadine d’Ydewalle, qui a lancé l’IFS en Belgique, décembre 2010). Cf. https://ifs-association.com/.
Le début de la journée est le moment où le cerveau est le plus reposé et où le cortex préfrontal est le plus actif : les capacités d’autorégulation et d’attention sont alors à leur maximum. Puisque l’attention est de plus en plus difficile à contrôler au fur et à mesure de la journée, commencez par les tâches demandant de la concentration. Les recherches montrent que le « multitasking » augmente de 50 % le risque d’erreur. Essayer de porter son attention sur plusieurs tâches simultanément est contre-productif et stressant. Une étude a montré que des étudiants lisant un texte sur un tapis roulant avaient 34,9 % plus de chances de répondre correctement à des questions de compréhension que ceux qui l’avaient lu assis.
La méditation peut changer la structure physique de votre cerveau. Il a été prouvé qu’elle peut augmenter le volume de matière grise dans l’insula, influençant ainsi la conscience de soi, la perception et le fonctionnement cognitif. Les bénéfices ? L’empathie, la mémoire et la créativité augmentent ; l’anxiété et les pensées négatives diminuent. Bien que la méditation ait démontré sa capacité à stimuler le fonctionnement cérébral, la plupart des espaces de travail manquent aujourd’hui d’installations pour les activités de ressourcement.
Donna Flynn : « Ce vieil adage selon lequel on est parfois trop concentré pour voir la forêt à travers les arbres, tout comme ce cliché qui veut que les idées surgissent sous la douche ou dans la voiture sont désormais expliqués par la science. Les neurosciences nous permettent en effet de comprendre que le meilleur moyen de résoudre un problème est souvent de s’en éloigner pour laisser notre cerveau faire le travail à notre place. Quand les neurones construisent de nouveaux passages, c’est là que les idées commencent réellement à germer. » Inutile de rester bloqué sur ce que je sais déjà, allons au large…
Tiré du passionnant dossier Les neurosciences au service de l’entreprise, disponible ici :
Et encore : le cerveau humain utilise en moyenne l’équivalent de 20 watts, c’est-à-dire assez d’électricité pour faire fonctionner une ampoule. Le cerveau représente à peine 2 % du poids corporel mais consomme plus de 20 % de l’apport calorique quotidien, soit plus qu’aucun autre organe du corps humain. Un morceau de tissu cérébral de la taille d’un grain de sable contient 100.000 neurones, soit un milliard de connexions. Si on mettait bout à bout tous les vaisseaux sanguins du cerveau, ils feraient 4 fois le tour de la Terre, soit approximativement 160.000 kilomètres. Les messages voyagent d’un neurone à l’autre à différentes vitesses : certains avancent au pas (50 mètres par seconde) tandis que d’autres battent tous les records (122 mètres par seconde). Le cerveau contient 60 % de matière grise, composée de neurones, et 40 % de matière blanche, constituée de dendrites et d’axons créant les réseaux par lesquels les neurones communiquent entre eux. Au contraire des autres organes, le cerveau est très délicat : sa consistance est semblable à celle du beurre.
« J’ai décidé de moins râler contre les maux de la société, mais de prendre juste ma part de responsabilité. J’ai réalisé que c’était plus important pour moi d’être ok avec moi-même que de donner des leçons aux autres » (Laurent Gounelle).
« Si le bruit est toujours violence, la musique est toujours prophétie. En l’écoutant, on peut anticiper le devenir des sociétés » (Jacques Attali).
« La musique chasse la haine chez ceux qui sont sans amour. Elle donne la paix à ceux qui sont sans repos, elle console ceux qui pleurent » (Pablo Casals).
« Par son universalité, le chant grégorien tisse un fil immuable qui traverse les siècles sans rien perdre de son pouvoir et de ses mystères » (Chants Grégoriens 2.0, documentaire de Ninon Brétécher).
« La thérapie ne commence qu’à partir du moment où le malade se rend compte que ce ne sont pas son père et sa mère qui lui barrent la route, mais que c’est lui-même, c’est-à-dire une partie inconsciente de sa personnalité, qui prolonge et perpétue le rôle du père et de la mère » (Jung, Psychologie de l’Inconscient).
« Accompagner quelqu’un ne consiste pas à le porter sur ses épaules mais à lui apprendre à se servir de ses ailes » (Sophie Alandry).
La part de moi qui a peur de mourir, cherche à rester vivante jusqu’au paradoxe que, pour préserver la vie, elle s’empêche de Vivre ! Tandis qu’au cœur de mon cœur, je me baigne avec confiance dans cette Vie surabondante, donnée et reçue bien au-delà de mes morts.
« C’est toi qui as créé mes reins, qui m’as tissé dans le sein de ma mère. Je reconnais devant toi le prodige, l’être étonnant que je suis » (Psaume 138).
« Un chef-d’œuvre se prépare dans chaque femme enceinte. Mais cette œuvre d’art va naître inachevée et Dieu a voulu qu’il en soit ainsi pour que nous participions à notre propre création. Par les choix libres, posés chaque jour, nous devenons l’artisan de notre propre vie. […] Devenir une personne de confiance, un être libre et responsable, un véritable enfant de Dieu, cela prend beaucoup de temps, le temps d’une vie, et ne va pas sans souffrance, car devenir enfant de Dieu c’est renoncer à devenir enfant du monde qui passe » (Soeur Marie-Lys Nuville). Merci, Anne J., de me l’avoir partagé !
« Je me tiens en paix et en silence comme un enfant sur le sein de sa mère » (Ps 131).
À quoi passes-tu ton temps ? À t’inquiéter d’un virus ou à danser l’angélus ? à partir de l’utérus de cette crèche qui détend les sauvés conscients, confiants.
Comment pourrais-je perdre la vie ? Je suis déjà dans cette Vie qui ne passe pas grâce à Celui qui a les Paroles de la Vie ! Amen, oui, il en est ainsi.
« La Forêt Merveilleuse, au temps de II-était-une-fois, était très calme. Et l’Ours pouvait entendre différentes sortes de silence. Il y avait le petit silence des feuilles et le profond silence de la terre et le vieux silence des arbres. Et il y avait un silence plus silencieux que tous les autres et plus difficile à repérer. C’était son propre silence à lui. L’Ours tendit l’oreille attentivement et suivit la musique de son propre silence jusqu’au cœur de la forêt » (Oren Lavie & Wolf Erlbruch, L’ours qui n’était pas là).
Comment traverser la douloureuse épreuve de se sentir ‘petit poussin blond rejeté au milieu de canards noirs’, d’être souvent décalé, parfois carrément inadapté, handicapé social, avec les différentes étiquettes qu’on me colle dessus : HP, hyper sensible, autiste, asperger ?
J’ai appris à prendre dans les bras chaque blessé en moi, à le recevoir tel qu’il est, à lui offrir la douceur bienveillante dont je dispose alors. Dans mes bras affectueux, plusieurs petits ont pu ainsi pleurer tout leur saoul, en se sentant acceptés dans leurs différences…
Et puis, tout à coup, le surgissement je ne sais pas d’où ni comment d’un flot d’amour, gratuit, qui pénètre chaque cellule de mon corps… C’est comme une vague – marée montante – qui finit de s’étaler sur le sable de la mer du Nord, qu’attendent, assoiffés, tous les vivants tapis sous la plage, suivie d’une détente : relâchement et à la fois expansion, respiration et connexion à la Vie qui se remet à couler partout en moi, et me voilà à la voir couler partout autour de moi… Tout mon être fait l’expérience d’être oxygéné par ce Souffle régénérant. « Le vent souffle où il veut : tu entends sa voix, mais tu ne sais ni d’où il vient ni où il va » (Jn 3,8).
Un garçon s’exclame : – Maman, maman, j’ai mangé une souris ! La maman lui répond : – Il faut que j’appelle un docteur. Le médecin, après son auscultation, conseille à la maman de mettre un morceau de fromage au bout d’un fil devant la bouche du garçon pour faire sortir la souris. Le docteur revient une heure après, et s’étonne de voir la maman avec une sardine au bout du fil : – Mais je vous avais dit un morceau de fromage ! – Oui je sais bien, mais c’est le chat qui est entré maintenant !
Course anti-Covid : chasse à courre chat ça court !…