Encenser, insensés ?

« Au travail, celui qui remporte la palme du collègue le plus agaçant est l’hypocrite, suivi de près par le lèche-bottes et le colporteur de rumeurs » (sondage OpinionWay, fin 2013).

Écoutez toujours davantage
celui qui vous critique sincèrement
à celui qui vous encense hypocritement.

Sur l’image jointe, encenser = insensé ?
3 à 4 % des phénomènes OVNI restent inexpliqués,
après un travail pourtant rigoureux et minutieux
des experts les plus compétents de la NASA,
du CNES (l’agence spatiale française) et co…
Amazing world ?!

Ne pas louper seulement ce qui mérite la loupe

« La meilleure manière de rencontrer des opportunités, c’est d’en être soi-même une » (Philippe Galibert).

Joie, ce matin, en moi de relier les uns les autres de mon réseau et de se partager mutuellement les grains de blé glanés dans ce champ-ci, dans ce champ-là…

Comment ne pas louper ce qui mérite la loupe (focus sur)
et louper tout le reste (faux-c… sûrs) ?

Ils plaident pour une réforme de l’orthographe

Les professeurs de français consacrent 80 heures en classe rien que pour transmettre l’accord du participe passé (avec des résultats très mitigés). Et si ce temps servait à d’autres défis de respons-abilité face au monde présent ?

Cf. la tribune parue dans « Le Monde » (ce 15/10/2023) par de nombreux linguistes issus de toute la francophonie et des personnalités de premier plan, appelant à une réforme de l’orthographe, dont l’accord du participe passé pourrait être la première étape.

Comme un organisme international habilité à mener une telle réforme n’existe pas, la balle est dans le camp des responsables politiques !

Géniale présentation expliquant notamment d’où vient (de loin) l’accord actuel du participe passé :

ma lettre mal-être

Je t’écris un message, convaincu que tu as à l’entendre.
Une part de moi y crie ‘help, au secours, à moi’.
À vrai dire, c’est faute de trouver en moi
un Self leader, capable d’entendre ce cri.

Finalement, je ne t’enverrai pas ce message à toi ;
je prends un temps pour lui donner le droit d’être en moi,
et me laisser inspirer la petite initiative
qui me remet dans le flow de la Vie…
Et merci à Ouistiti (ma part jeu de mot), qui y contribue par ses acrobaties de branche en branche (qui me rebranchent à la vie).

L’amour avec mûres et sans mur

« Mais pourquoi fallait-il que le merle noir chante plus tôt que les autres ? Qu’il choisisse la lucarne de sa chambre pour perchoir ? À quatre heures du matin, Jean avait ouvert les yeux, expulsé du sommeil par le chant de l’oiseau – un instrument de torture pour l’homme épuisé. […] Jean avait tenté de se représenter le visage de sa cadette, Albane, d’en faire resurgir chaque détail, depuis le grand épi du front jusqu’au sillon des veines sur la tempe droite en passant par les yeux très grands, très noirs. L’image avait flotté un moment. Il s’était demandé s’il reconnaîtrait sa fille aujourd’hui et son cœur s’était emballé ; il avait compté les années, ça ferait bientôt quinze ans qu’elle était partie, ne laissant comme trace de son existence qu’une carte postale chaque année – quinze cartes rangées dans une boîte à cigares posée sur son bureau, entre un microscope et une encyclopédie entomologique. Quinze cartes de vœux envoyées des quatre coins du monde. Comme si la vie d’Albane s’était résumée à un conte de Noël. Il avait lâché le livre et l’image s’était dissoute. La nuit tremblait derrière la vitre. L’espace entre les rideaux laissait deviner la dérive de nuages floconneux qu’argentait la lune. Par les fentes du châssis, le vent sifflait et déposait sur la tête de Jean un coulis froid. Allongé sur le dos, il était resté immobile, à l’affût des sensations changeantes, tour à tour douces et cuisantes, qui sinuaient dans son corps. Quand elles étaient douces elles réveillaient une ardeur enfouie, comme une eau sourde remonterait en plein désert ; quand elles drainaient la douleur, c’était la peur qui suintait, attisée par le courant d’air nocturne et le souvenir du visage hâve, des yeux immenses de sa fille.
Albane, on l’avait interviewée la veille sur les ondes, il avait entendu sa voix. C’était une bourrasque, cette voix qui revenait du passé et surgissait à l’improviste sans s’annoncer. Il se souvenait de ses accents d’adoration lorsqu’elle était enfant, puis de son timbre rauque le jour où elle avait dit, bien plus tard, Quand vous serez morts, j’irai danser sur vos tombes. Il se demandait à quel moment la fêlure était apparue et l’anxiété oubliée revenait, glacée, une camisole d’inquiétude le figeait sur son lit. Albane était grande pourtant, désormais elle se débrouillait sûrement mieux que lui.
Le journaliste avait fouillé dans nos vies, quelques minutes seulement mais avec acharnement, pour satisfaire les auditeurs, qu’ils sachent comment on réussit, quel milieu et quel concours de circonstances engendrent le génie ou la chance ou les deux, comme si le travail et la ténacité n’y étaient pour rien – les recalés veulent croire qu’une fée se penche sur certains berceaux plutôt que sur d’autres. Jean s’était demandé si, avant de répondre, Albane avait jeté à l’homme le trait assassin de ses yeux noirs, comme avant, lorsque son regard disait à Jean : « Retire ta question, ta question est un mirage, je l’effacerai, je ne veux rien entendre et tu ne peux rien savoir ». Elle gardait les yeux levés vers lui, elle le défiait jusqu’à ce qu’il se détourne puis elle s’en allait et lui, rageur, la laissait s’éloigner en serrant les poings » (Emmanuelle Dourson, Si les dieux incendiaient le monde, 2021).

Se perdre dans trop de souple & ‘in’

« “Une existence sans conflit est une existence d’avare” (René Spitz, psychiatre). L’absence de conflits n’est pas un signe de bonne santé. Un couple qui ne se dispute jamais est souvent malade de ne plus rien avoir à se dire. Le dicton populaire le dit : “Un couple sans histoires est un couple qui n’a pas d’histoire”. Et l’absence de mauvaises herbes ne veut pas nécessairement dire la présence d’un froment à la tige droite, à l’épi lourd de grains. Un groupe est d’autant plus solide qu’il a appris à gérer ses divergences, pas à les éviter, ni à avancer comme des rails de chemin de fer : en parallèle, chacun sur son propre rail.

Le Père Léon (l’Abbé Pierre belge), fondateur de La Poudrière, une communauté de vie à Bruxelles proche d’Emmaüs, faisait remarquer : “Les relations humaines, ce ne sera pas facile. Il y aura des ennuis. Mais par ailleurs, combien de gens pour ne pas avoir d’ennuis, s’ennuient à mort !”. Une relation superficielle ou ennuyeuse est le prix que nous payons de notre manque de vérité. Il ne faut pas confondre désaccord et désamour.

“Si tu veux grandir, use-toi contre tes litiges, ils conduisent vers Dieu. C’est la seule route qui soit au monde” (Antoine de Saint-Exupéry, Citadelle).

La règle d’or de la communication est qu’au sein de notre groupe, chacun puisse dire ce qu’il vit mal à la bonne personne, 2) au bon endroit et 3) au bon moment. Pour autant que soit posé et garanti en son sein un cadre régulier et privilégié de dialogue, tout groupe dispose des ressources pour s’auto-réguler et régler ses problèmes » (Chomé Étienne, La méthode C-R-I-T-E-R-E pour mieux gérer nos conflits, Presses universitaires de Louvain, p. 31-33).

Chamarel Cham Harel Chats-marelle

Chamarel, ce beau coin de l’île Maurice, avec sa terre aux 7 couleurs, du rouge au brun à cause des oxydes de fer et du bleu au violet à cause des oxydes d’aluminium. Comme les particules de fer et d’aluminium sont répulsives, les 7 sables colorés même mélangés se réarrangent et se remettent à côté de ceux qui ont la même couleur : qui se ressemble, s’assemble ? Qu’en est-il des 7 couleurs de l’arc-en-ciel et de nos communautés / communes ôtées ?-

Session de gestion des conflits sur le plan sociopolitique

Encore quelques places au séminaire que j’anime ce WE (à Maurice),
où nous travaillerons particulièrement le « communalisme »,
nos réflexes communautaires lor nou ti zil la,
à partir d’un point de vue tout différent que d’habitude…

Bienvenue, vou zot tou.
Plus il y aura de la diversité entre nous, mieux ce sera.