Les Bushmen San est ce peuple du désert du Kalahari à la « click langue », laquelle se caractérise par l’emploi de consonnes particulières dénommées clics.
L’art de postillonner avec humour et légèreté ?
La bibliothèque d'Étienne Chomé
Jeux du "je" jusqu'au coeur du coeur
Les Bushmen San est ce peuple du désert du Kalahari à la « click langue », laquelle se caractérise par l’emploi de consonnes particulières dénommées clics.
L’art de postillonner avec humour et légèreté ?
« Quand la personne qui danse met la conscience dans son geste, alors, le geste devient juste et parlant. Quand elle met tout son être dans le mouvement, alors ce mouvement va raconter quelque chose, dégager plein de sens, propager de la vie » (Marie-Claude Pietragalla).
« N’est-ce pas la sincérité de l’intention qui fait la grâce d’un corps en mouvement ? » (Bartabas, D’un cheval l’autre, 2021).
Hélas, combien de fois j’ai déjà vu le cierge
s’allumer tristement auprès d’un cher cercueil,
et suivi l’huissier noir qui frappe de sa verge
le pavé de l’église aux tentures de deuil !
Notre existence brève est une étroite berge,
et nous des naufragés sur ce rebord d’écueil.
À chaque instant, un flot en prend un qu’il submerge
et nous nous déchirons dans la haine et l’orgueil !
(Auguste Angellier, Le chemin des saisons, 1903).
« Considère bien toutes les œuvres du Créateur, elles vont deux par deux, l’une révélant l’autre. Ainsi, la mort face à la vie » (Siracide 33,15 ; livre biblique de Ben Sira le sage).
« Nous n’irons pas au but un par un mais par deux.
Nous connaissant par deux, nous nous connaîtrons tous.
Nous nous aimerons tous et nos enfants riront
de la légende noire où pleure un solitaire » (Paul Eluard, Le temps déborde, 1946).
Magnifique déclaration de Tristan à Yseult : « Mon visage dans tes yeux se reflète, comme se reflète le tien dans les miens et la pureté des cœurs, dans nos visages, reposent… J’ignore si la vie est plus grande que la mort mais l’amour l’est plus que les deux ! »
Effroyable illusion de Tristan et Yseult la Blonde qui croient échapper à la mort en s’aimant sans entraves, allant face contre Yseult aux blanches mains, l’épouse légitime de Tristan, jalouse et Tristàen mourir…
Gratitude pour Joanna Macy, fondatrice de l’écopsychologie, pour sa manière constructive de nous montrer concrètement comment ne pas être traumatisé par les perspectives collapsologiques qui annoncent l’effondrement de notre société. Voici une compilation de quelques passages de son livre ‘Écopsychologie pratique et rituels pour la terre : Revenir à la Vie’ : « Pour faire tourner le moteur du progrès, la Terre sert à la fois de magasin et de tout-à-l’égout. […] Les rigueurs économiques générées par la Société de croissance industrielle mettent en pièces le tissu social et engendrent la violence. Nous avons peur de nos banlieues, nous nous barricadons derrière des portes closes, nous nous réfugions dans des enclaves protégées. Certains politiciens et démagogues dirigent nos frustrations contre les autres, surtout contre les plus victimisés par la mondialisation de l’économie. Les échecs du capitalisme nous conduisent à chercher des bouc émissaires. […] Le changement de cap est un passage radical d’une société de croissance industrielle autodestructrice à une société compatible avec la vie. Chacun est invité à prendre part à ce changement de cap et à la guérison du monde. […] Le courage de changer de cap, tout en apportant de la joie, apprend beaucoup. Si le monde doit être guéri par des efforts humains, je suis convaincue que ce sera par des gens ordinaires, des gens dont l’amour pour cette vie est encore plus grand que leur peur. […] La grâce arrive quand nous agissons avec d’autres au nom de notre planète. […] Être vivant dans ce bel univers autoorganisé, participer à la danse de la vie avec nos sens pour le percevoir, nos poumons pour la respirer, et notre chair pour s’en nourrir, tout cela est une merveille au-delà des mots. »
« Après une catastrophe, c’est à dire un « événement qui suspend les activités normales et cause de sérieux dommages à une large communauté » (Aldrich, Building Resilience. Social Capital in Post-Disaster Recovery, University of Chicago Press, 2012), la plupart des humains montrent des comportements extraordinairement altruistes, calmes et posés. Sont exclues de cette définition les situations où il n’y a pas d’effet de surprise, comme les camps de concentration, et les situations plus complexes des conflits armés. « Des décennies de recherches méticuleuses sur le comportement humain face aux désastres, aux bombardements durant la seconde guerre mondiale, aux inondations, aux tremblements de terre et aux tempêtes à travers le continent et ailleurs dans le monde l’ont démontré » (Solnit, A Paradise Built in Hell : The Extraordinary Communities That Arise in Disaster, Penguin Books, 2012). Dans ces situations, certains prennent même des risques insensés pour aider des personnes autour d’eux, aussi bien des proches que des voisins ou de parfaits étrangers. Aussi surprenant que cela puisse paraître, l’image d’un être humain égoïste et paniqué en temps de catastrophe n’est pas du tout corroborée par les faits.
[…] Dans l’univers d’un élevage de dindes, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes : l’éleveur vient tous les jours donner des grains et il fait toujours chaud. Les dindes vivent dans un monde de croissance et d’abondance… jusqu’à la veille de Noël ! S’il y avait une dinde statisticienne spécialiste de la gestion des risques, le 23 décembre, elle dirait à ses congénères qu’il n’y a aucun souci à se faire pour l’avenir.
[…] L’utopie change de camp : est aujourd’hui utopiste celui qui croit que tout peut continuer comme avant » (Pablo Servigne, Comment tout peut s’effondrer : Petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes).
« Après une catastrophe, c’est à dire un « événement qui suspend les activités normales et cause de sérieux dommages à une large communauté » (Aldrich, Building Resilience. Social Capital in Post-Disaster Recovery, University of Chicago Press, 2012), la plupart des humains montrent des comportements extraordinairement altruistes, calmes et posés. Sont exclues de cette définition les situations où il n’y a pas d’effet de surprise, comme les camps de concentration, et les situations plus complexes des conflits armés. « Des décennies de recherches méticuleuses sur le comportement humain face aux désastres, aux bombardements durant la seconde guerre mondiale, aux inondations, aux tremblements de terre et aux tempêtes à travers le continent et ailleurs dans le monde l’ont démontré » (Solnit, A Paradise Built in Hell : The Extraordinary Communities That Arise in Disaster, Penguin Books, 2012). Dans ces situations, certains prennent même des risques insensés pour aider des personnes autour d’eux, aussi bien des proches que des voisins ou de parfaits étrangers. Aussi surprenant que cela puisse paraître, l’image d’un être humain égoïste et paniqué en temps de catastrophe n’est pas du tout corroborée par les faits.
[…] Dans l’univers d’un élevage de dindes, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes : l’éleveur vient tous les jours donner des grains et il fait toujours chaud. Les dindes vivent dans un monde de croissance et d’abondance… jusqu’à la veille de Noël ! S’il y avait une dinde statisticienne spécialiste de la gestion des risques, le 23 décembre, elle dirait à ses congénères qu’il n’y a aucun souci à se faire pour l’avenir. […] L’utopie change de camp : est aujourd’hui utopiste celui qui croit que tout peut continuer comme avant » (Pablo Servigne, Comment tout peut s’effondrer : Petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes).
« L’incapacité du Conseil de sécurité à se réinventer face à un monde qui change a pour conséquence une perte de légitimité qui, bien qu’unanimement reconnue, reste sans solution. En 1963, a eu lieu la seule et unique réforme de la composition du Conseil de sécurité, en réaction à l’augmentation des membres de l’ONU, passés de 51 en 1945 à 113 cette année-là, augmentation qui nécrosait son fonctionnement. […] Les États se sont rassemblés en groupes plus ou moins conséquents, sur base de leurs intérêts communs. Chacun d’eux a proposé son projet, traitant tantôt des catégories des membres, tantôt de leur nombre ou encore du droit de veto. En fin de compte, ces travaux n’ont pas permis de débuter la moindre réforme. […] Une lueur d’espoir existe en ce que tous les États sont d’accord sur deux points : l’amélioration des méthodes de travail, qui ne nécessite pas de révision formelle de la Charte, et l’augmentation des membres non permanents. […] Pour que la réforme aboutisse, les États doivent user de la méthode classique de droit international public qu’est la négociation sur base d’un texte. […] On procèderait à la réforme petit à petit, question par question, en ne la mettant en route qu’une fois qu’une majorité se serait dégagée pour chacune des questions. […] Si le veto est le droit le plus controversé du Conseil, il est évident qu’il n’y sera pourtant apporté aucun changement, c’est-à-dire ni extension, ni limitation, ni a fortiori suppression pure et simple. Il faudra donc se contenter des assouplissements qu’il connaît déjà, tels que la méthode du consensus, l’abstention, le silence ou l’absence. […] Lorsque les intérêts divergent et que le besoin de coopération se fait impérieux, aucune sortie de crise n’est envisageable sans souplesse. Une négociation avec 193 parties autour de la table est sans précédent » (Tau Yory, La réforme du Conseil de sécurité et le droit de veto, Université de Liège, juin 2020).
Le sein charmant qui joue avec le feu,
Le sang qui brille aux lèvres qui se rendent,
Les derniers dons, les doigts qui les défendent,
Tout va sous terre et rentre dans le jeu !
Buvez, mon sein, la naissance du vent !
Une fraîcheur de la mer exhalée,
Me rend mon âme, Ô puissance salée !
Courons à l’onde en rejaillir vivant !
Paul Valéry, Le cimetière marin
« Ton âme est faite pour aimer avec la pureté et l’ardeur des anges » (Victor Hugo).
« Ma nature est Feu. Si vous êtes ce que vous devez être, vous mettrez le Feu au monde entier ! » (Sainte Catherine de Sienne, qui en faisait des…).
« Pour moi, la plus belle des choses, c’est de voir quelqu’un aimer quelqu’un » (Σαπφώ / Sapphṓ, poétesse grecque).