Le bon sens de l’orthographe phonétique

Dans bien des langues (bulgare, finnoise,
serbe, roumaine, turque,…), l’orthographe
est parfaitement phonétique :
une lettre = un son et
un son = une lettre.
Dès lors, entendre un mot,
c’est automatiquement
être capable de l’écrire
correctement.
C’est très pratique.

N’en sont pas trop loin l’italien, l’espagnol, l’allemand, le néerlandais et le russe.

Tiré d’une éclairante présentation :
https://www.youtube.com/watch?v=5YO7Vg1ByA8
qui invite à une réforme de l’orthographe en français, pour améliorer les services que peut rendre un tel outil linguistique.

Plus une langue est simplement phonétique,
plus elle est accessible à tous, y compris
aux étrangers qui cherchent à l’apprendre.

Contre l’injustice, même combat ?

« La non-violence ne capitule pas devant l’oppression ou l’injustice ; elle s’acharne au contraire à les faire disparaître, mais elle n’exclut personne, même pas l’oppresseur, du processus qui conduira à la paix » (Cardinal Maurice Piat).

Le prophète Mahomet disait : « Assiste ton frère, qu’il soit oppresseur ou opprimé ». Son interlocuteur lui dit : « Celui qui est opprimé, je l’assisterai. Mais l’oppresseur, explique-moi comment l’assister ». Mahomet reprit : « Tu l’empêcheras de commettre l’injustice, c’est en cela que consiste ton assistance pour lui ».

La force de la non-violence, c’est d’empêcher les oppresseurs d’être des bourreaux et d’empêcher les opprimés d’être des victimes. 

Bretton Woods & Breton Pont

Les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) contestent de plus en plus le système mondial articulé autour du dollar.

Dès juillet 1944, avant d’en finir avec les Nazis, avant de créer une ONU (+ une organisation monétaire mondiale, etc.), les accords de Bretton Woods (ville aux États-Unis) ont décidé du système financier mondial, au terme de 21 jours de négociation. Le plan Keynes de 1941 avait imaginé un système monétaire mondial fondé sur une unité de réserve non nationale : le bancor. Mais les Américains ont tellement insisté sur le rôle-pivot du dollar américain que, finalement, le système a été organisé autour du dollar américain (avec un rattachement nominal à l’or). La Pax americana commença, au grand dam des Russes…

Je passe de l’âne au coq : bon courage, chers voisins, chers Français, avec cette canicule…

Je le fais car cela a du sens de le faire, peu importe les résultats

« L’espoir est un état d’esprit, une
orientation de l’esprit et du cœur,
non pas la conviction optimiste
que cela va bien se passer,
mais la certitude que cela a un sens,
quelle que soit la façon dont cela se passe »
(Vaclav Havel).

Quelle force cela donne de savoir que
ce que je fais,
indépendamment
des résultats,
a du sens !
Merci, Maria Biedrawa, ma sœur,
de m’avoir transmis cette vérité
que tu as reçue de Viktor Frankl.

Le FIAT de Marie

« Je crois à LA véritable force : celle de la vérité. Vous êtes tous armés, si vous avez le cœur pur, de l’arme la plus forte, la plus radicalement désarmante : celle de l’amour. Avec elle, vous pouvez fondre le cœur de votre pire ennemi et désarmer son bras » (Gandhi).

Le Corrège, Assomption de la Vierge, fresque, 1526-1530
(Cathédrale Santa Maria Assunta, à Parme) :

Au centre, le Christ… Et au centre du centre, l’ouverture sur la lumière.
Mais où est donc passée Marie ? Au sein de l’humanité, dans laquelle ciel et terre se mêlent, elle demeure cachée, la toute-petite, la cadette du genre humain.
Il y a 150 ans à Lourdes, Marie apparut à la grotte de Massabielle. Elle s’adressa à Bernadette, en lui formulant une requête : « Voudriez-vous me faire la grâce de venir chaque jour à cette grotte ? »
Marie ne donne pas d’ordre. Elle n’impose rien. Elle est étrangère à toute condescendance. Cachée au creux de l’humanité, elle demande, comme un service, qu’on lui rende visite. Qu’on croie ou non aux apparitions de Lourdes, n’est-ce pas un miracle que demeure – au sein de ce monde – cette parole adressée à chacun : « Voudriez-vous me faire la grâce de venir me voir ?… »

Merci, Christine Fontaine.

Phoque-Alizé

« Je suis fille d’Éole.
Je me nomme Alizé.
Mon cœur est sans attache.

J’ai du souffle, ça se voit.
Pour exercer ma voix,
je m’entraîne sans relâche,
choisissant la bonne voie.

Je suis un véritable courant d’air.
Avec la brise, je rafraîchis la terre.

Je ne porte rien sur moi
qu’un mince rayon de lune,
un voile qui laisse filtrer
la clarté des étoiles.
Je fais voler l’écume,
je fais voler les plumes.

Je me nomme Alizé
et mon cœur est sans tâche »
(Alain Hannecart, Alizé).

Commandements en forme négative = piquets de la clôture de la Vie

« Dans la Bible, la Loi joue un rôle de clôture : ses prescriptions négatives en sont les piquets délimitant un espace à l’intérieur duquel la vie est garantie. Le décalogue présente des paroles surtout négatives. Leur tournure négative ouvre en fait un extraordinaire espace intérieur à la liberté des hommes. Ne te trompe pas de Dieu, ne tue pas, ne vole pas ton voisin, ne lui vole pas sa femme… Car en faisant cela, tu dérapes, tu sors du cadre de la vie, tu choisis la violence et la mort. Inter-dire, c’est dire-entre, c’est ouvrir un espace de vie.

Les lois et les règles bornent le champ social. Elles en fixent les limites. Entre celles-ci, s’ouvre un espace de non-violence, de communion possible, de gestion positive des conflits. Dès son enfance, tout homme peut grandir harmonieusement et trouver sa place dans une famille et dans une société d’autant mieux qu’un tel espace est soigneusement cultivé » (Chomé Étienne, Tends l’autre joue, ne rends pas coup pour coup. Mt 5, 38-42, non-violence active et Tradition, Éd. Lumen Vitae & Sortir de la violence, 2008, p. 135).

Et les vaches seront bien gardées…

« Colin gardait un jour les vaches de son père ;
Colin n’avait pas de bergère,
Et s’ennuyait tout seul. Le garde sort du bois :
Depuis l’aube, dit-il, je cours dans cette plaine
Après un vieux chevreuil que j’ai manqué deux fois
Et qui m’a mis tout hors d’haleine.
Il vient de passer par là-bas,
Lui répondit Colin : mais, si vous êtes las,
Reposez-vous, gardez mes vaches à ma place,
Et j’irai faire votre chasse ;
Je réponds du chevreuil. – Ma foi, je le veux bien.
Tiens, voilà mon fusil, prends avec toi mon chien,
Va le tuer. Colin s’apprête,
S’arme, appelle Sultan. Sultan, quoiqu’à regret,
Court avec lui vers la forêt.
Le chien bat les buissons ; il va, vient, sent, arrête,
Et voilà le chevreuil… Colin impatient
Tire aussitôt, manque la bête,
Et blesse le pauvre Sultan.
A la suite du chien qui crie,
Colin revient à la prairie.
Il trouve le garde ronflant ;
De vaches, point ; elles étaient volées.
Le malheureux Colin, s’arrachant les cheveux,
Parcourt en gémissant les monts et les vallées ;
Il ne voit rien. Le soir, sans vaches, tout honteux,
Colin retourne chez son père,
Et lui conte en tremblant l’affaire.
Celui-ci, saisissant un bâton de cormier,
Corrige son cher fils de ses folles idées,
Puis lui dit : chacun son métier,
Les vaches seront bien gardées »

(Jean-Pierre Claris de Florian (1755 – 1794), Le vacher et le garde-chasse).