De la quête éperdue du justicier tant qu’il ne s’est pas reçu lui-même

« J’ai accepté de tuer pour renverser le despotisme. Mais derrière ce que tu dis, je vois s’annoncer un despotisme qui, s’il s’installe jamais, fera de moi un assassin alors que j’essaie d’être un justicier » (Albert Camus, Les Justes, 1952).

« L’Amour ne paraît plus essentiel aux mortels.
C’est peut-être pour cela qu’ils restent mortels ! » (Jacqueline Kelen).

Mobilisation générale pour la paix juste, le bon remède à la guerre injuste

C’est le courage d’une mobilisation générale pour la paix juste qui sauve de la fatalité d’une guerre injuste, avec ses cortèges de réquisitions, lois d’urgence et lois martiales.

« La paix est à faire en temps de paix encore plus qu’en temps de guerre, même si le coût, du moins moral, en est encore plus grand. .[..] Pour dire adieu à la guerre, il ne suffit pas de dire bonjour à la paix, il faut se mobiliser pour le combat de la paix, un combat encore plus dur que celui de la guerre » (cardinal Roger Etchegaray, La paix est entre nos mains, discours du 15 septembre 2000, en Chine).

« Sur une autre planète, on nous déclarerait complètement cinglés ; chaque année nous dépensons 900 milliards de dollars pour l’armement contre 68 milliards de dollars seulement pour l’aide au développement » (James Wolfensohn, déclaration au cours de sa visite à Bruxelles, le 20 octobre 2004, alors qu’il était au milieu de son mandat de président de la Banque Mondiale (1996 à 2013)).

« Il faut être ferme et courageux à temps pour éviter la violence. C’est notre lâcheté passée qui, aujourd’hui, nous conduit à la guerre » (Jacques Gaillot, Lettre ouverte à ceux qui prêchent la guerre et la font faire aux autres, Paris, Albin Michel, 1991, p. 59).

« On ne badine pas avec la paix. À l’intérieur des individus, entre eux, entre groupes et entre États, l’éclatement de la violence est toujours le signe d’un échec » (Pierre Hassner, On ne badine pas avec la paix, dans La Revue française de science politique, décembre 1973, p. 1373).

La Vivaldi en Belgique. L’union fait la force

Faire-part de naissance : la Belgique accouche aujourd’hui d’un gouvernement de plein exercice, vingt et un mois après la chute du dernier en date (décembre 2018) et seize mois après les élections législatives (mai 2019). C’est une coalition patchwork réunissant 7 partis : socialistes, libéraux, écologistes néerlandophones et francophones + chrétiens-démocrates flamands.

Le savoir-vivre belge, c’est l’art d’un patient tricotage, l’art du chandail-patchwork : les partis qui ne sont pas partis, vont jusqu’au bout d’avoir maille à parti(r) ensemble. L’art de gérer nos divergences sans violence…

Bravo et longue vie, Mesdames et Messieurs (parité 50 % respectée)… Vive la « Vivaldi », c’est le nom de ce gouvernement d’ample union nationale, cette pizza quatre saisons / quatre familles politiques les moins extrêmes sur l’échiquier politique fédéral…  

Fier d’être belge dans cet art du tricot politique et du chandail-patchwork / party-partis pas partis (sans la NVA partie), je rajoute cet art du dialogue à la liste des spécialités belges.

Merci, Sire, pour votre rôle discret et précieux.

Oui, l’Union fait la force !

Faire ce petit pas à ma portée

« Commence par faire le nécessaire,
puis fais ce qu’il est possible de faire
et tu réaliseras l’impossible
sans t’en apercevoir »
(Saint François d’Assise).

« Tu apprendras que le temps ne peut revenir en arrière.
Cultive ton propre jardin et décore ton âme,
au lieu d’attendre que les autres te portent des fleurs… »
(William Shakespeare).

Payer la facture du combat pour la justice

Au cours du combat non-violent qui mit fin aux lois de ségrégation raciale, Martin Luther King déclara : « À nos adversaires les plus farouches, nous disons : à votre capacité d’infliger la souffrance, nous opposerons notre capacité à endurer la souffrance. À votre force physique, nous répondrons par la force de nos âmes. Faites-nous ce que vous voulez et nous continuerons à vous aimer. […] Un jour, nous gagnerons la liberté mais pas pour nous seuls. Nous lancerons à vos cœurs et à vos consciences un tel appel que nous vous aurons gagnés en chemin et que notre victoire sera une double victoire » (Martin Luther King, La force d’aimer, Paris, Casterman, 1968, p. 72-73).

Un des mots d’ordre de Gandhi : « Souffrir plutôt que faire souffrir ».

Jean et Hildegard Goss le disait ainsi : « Ne pas faire payer à l’autre la facture du combat pour la vérité », être prêt à assumer les conséquences de mes choix, en conscience, de contester l’ordre établi, là où je le trouve injuste.

La loi du plus fort

D’où vient que, pour le même travail, fait avec la même compétence, un habitant du sud de la terre est rémunéré plusieurs centaines de fois moins qu’un habitant au nord ?

Des dominants : « — Le monde est ainsi fait, vous savez ? »

Des dominés : « — Vous avez fait ainsi le monde ! »

= c’est la même phrase, sinon l’ordre des mots

+ « s,est !? ».

Le sociologue français Pierre Bourdieu explique les rapports de domination structurale par le concept de « violence symbolique », entendu comme « tout pouvoir qui parvient à imposer des significations et à les imposer comme légitimes en dissimulant les rapports de force qui sont au fondement de sa force » (Esquisse d’une théorie de la pratique, Paris, Droz, 1972, p. 18). « La violence symbolique est cette coercition qui ne s’institue que par l’intermédiaire de l’adhésion que le dominé ne peut manquer d’accorder au dominant (donc à la domination) lorsqu’il ne dispose, pour le penser et pour se penser ou, mieux, pour penser sa relation avec lui, que d’instruments de connaissance qu’il a en commun avec lui et qui, n’étant que la forme incorporée de la structure de la relation de domination, font apparaître cette relation comme naturelle » (Médiations pascaliennes, Paris, Seuil, 1997, p. 204). Dans Manufacturing Consent (1988), le linguiste américain Noam Chomsky analyse la « fabrique du consentement » et le « lavage des cerveaux en liberté », véritable camisole de force idéologique invisible par laquelle la minorité puissante maintient sa domination. Le philosophe italien Roberto Mancini parle du « pouvoir systémique de la violence normalisée » (Le logiche del male. Teoria critica e rinascita della società, 2012). Cf. aussi la violence structurelle selon Johan Galtung et co ; plus de développements dans mon livre Le nouveau paradigme de non violence, p. 27, disponible sur http://etiennechome.site/publications-de-fond/sociopolitique/.

Sortir du dilemme entre Realpolitik amorale et idéalisme impuissant, par une négociation déterminée à renforcer un droit plus contraignant

Dans la lignée de Bush qui avait utilisé les arguments de légitime défense et de guerre préemptive pour justifier sa guerre contre l’Irak en 2003, Donald Trump a justifié son ordre de tuer, par drone armé, le général iranien Qassem Soleimani, en le qualifiant de « terroriste numéro un » dans le monde, et en l’accusant de préparer des attaques « imminentes » contre des diplomates et militaires américains.

Dans son récent rapport, Agnès Callamard, Rapporteur spécial des Nations-Unies sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires, a conclu que Washington n’a pas démontré « une menace imminente mettant en danger la vie » et que « la manière d’agir des États-Unis était illégale », au regard de la Charte des Nations unies.

Dans sa démarche scientifique, qu’il a nommée « polémologie », Gaston Bouthoul parlait des « réprobations incantatoires » de la violence (colonne 4 du schéma ci-dessous) : un laisser-faire de la Communauté des Nations est complice de l’impunité actuelle des Puissances utilisant les drones pour éliminer leurs adversaires.

Il s’agit au contraire de se mobiliser collectivement (colonne 2) pour normer les règles du jeu (colonne 3) et ainsi réduire la zone de non-droit et l’arbitraire que s’arrogent les arrogants.

Cf. Chomé Étienne, Le nouveau paradigme de non-violence, p. 157 à 163. 

Un cadre strict : apparente prison, en fait porte d’entrée vers la libération

Le cadre-porteur libère ma liberté par ses limites contenantes :

« Les rives sont la chance du fleuve puisque, l’enserrant, elles l’empêchent de devenir marécage » (Comte de Bourbon-Busset).

« La rivière n’atteindrait jamais la mer si les berges ne la contraignaient » (Rabindranàth Tagore).

« Devant une toile immense dont il ne verrait pas les bords, tout peintre aussi génial fût-il baisserait les bras. C’est la restriction de la toile, sa limitation même qui exaltent ses pinceaux. La liberté vit de la puissance des limites. Elle est ce jeu ardent, cette immense respiration à l’intérieur des limites » (Christiane Singer). 

La fin est dans les moyens. Les moyens font la fin

La cohérence entre fin et moyen : ci-dessous un extrait de mon livre La non-violence évangélique et le défi de la sortie de la violence, p. 116-118, disponible en entier dans l’onglet Publications de fond >  Théologie. Voir aussi p. 249-250 + p. 328-329 + p. 335.

Tolstoï pensait la non-violence comme une fin en soi ; Gandhi, lui, en a fait un moyen d’action. Grâce à son intelligence politique, il a élaboré des stratégies sur lesquelles il entendait fonder l’efficacité de son action. Il n’empêche, sa non-violence ne se réduit pas à une technique d’action, elle a pour ressort moral le lien infrangibleentre la fin et les moyens employés. Voici un texte parmi les plus cités de ce juriste hindou : « Votre grande erreur est de croire qu’il n’y a aucun rapport entre la fin et les moyens. C’est comme si vous prétendiez que d’une mauvaise herbe, il peut sortir une rose. Les moyens sont comme la graine et les fins comme l’arbre. Le rapport est aussi inéluctable entre la fin et les moyens qu’entre l’arbre et la semence. On récolte exactement ce que l’on sème. La fin vaut ce que valent les moyens. À fins bonnes, moyens bons. Je n’admets pas les raccourcis de la violence pour parvenir au succès. L’expérience me prouve qu’un bien durable ne peut jamais venir du mensonge et de la violence[1]. » Le Siracide dans la Bible disait déjà cette vérité principielle : « Tel l’eunuque qui voudrait déflorer une jeune fille, tel celui qui prétend établir la justice par la violence » (Ecclés. 10,2). Mais la révolution de Gandhi est de prendre ce principe moral à la lettre, au cœur d’une action politique d’envergure. Ses campagnes étaient basées sur ce slogan : « Tels sont les moyens, telle est la fin » (« As the means, so the end[2] »).

Traditionnellement, les discernements moraux portaient sur la justesse de la fin. Gandhi déplace notre attention de la fin vers les moyens utilisés[3]. Dans les années 50, Simone Weil réfléchit au mécanisme par lequel la violence mise en œuvre pervertit la justesse de la cause. L’usage de moyens injustes finit par rendre la fin injuste. Une cause noble au départ est ainsi annulée par « un renversement du rapport entre le moyen et la fin[4] ». Dès lors, ce qui devient important, c’est d’« examiner avant tout n’importe quel fait humain en tenant compte bien moins des fins poursuivies que des conséquences nécessairement impliquées par le jeu même des moyens mis en usage[5] ». En 1966, dans un pamphlet qui s’en prend aux idées reçues de son temps, Jacques Ellul (1912-1994) écrit : « La vérité à laquelle il faut rigoureusement, durement se tenir c’est le contraire du lieu commun : les Moyens corrompent les Fins… Tout moyen aujourd’hui détruisant fût-ce un homme dans son corps ou dans son âme, et serait-ce pour libérer un million d’hommes, ne conduira jamais qu’à l’esclavage du million d’hommes pour qui l’on travaille. […] Les plus nobles fins assignées à la guerre sont pourries par la guerre. […] Le droit établi par la violence sera toujours l’injustice. Le Bien établi par la ruse ou la contrainte sera toujours le Mal. La Foi obtenue par le prosélytisme sera toujours l’hypocrisie. La Vérité répandue par la propagande sera pour toujours le Mensonge. La Société parfaite organisée dans le sang, même d’hommes coupables, sera pour toujours un bagne. Voilà ce qui est exact. Mais la médiocrité, la veulerie, la vanité, la satisfaction de soi sont si grandes chez l’homme qu’il préfère tous les mensonges à cette humble et quotidienne reconnaissance de l’importance du moyen d’aujourd’hui[6]. » Il consonne à Jean Goss (1912-1991), qui est tout aussi provocateur pour son époque : « Il est toujours dangereux, répond-il en 1969 dans un débat, d’insister sur les fins sans étudier sérieusement les moyens. Je crois que le diable est bien plus malin pour se cacher dans les fins que dans les moyens. Quand je lisais les discours d’Adolf Hitler, je n’y voyais pas facilement le diable. Mais quand je voyais les moyens employés par l’armée allemande je voyais le diable de mes propres yeux. Ce qui caractérise la morale chrétienne, c’est un lien extrêmement étroit entre le faire et l’être. C’est une des caractéristiques fondamentales de l’éthique chrétienne qu’on ne puisse dissocier le faire de l’être[7]. » S’opère ainsi un renversement de perspective. La doctrine traditionnelle s’intéresse aux exceptions de légitime violence, que l’on doit bien accepter dans ce monde corrompu par le péché : la fin juste justifie in fine les moyens violents. Au XXe siècle, apparaît une nouvelle problématique qui s’intéresse au mécanisme inverse, à la manière dont des moyens injustes rendent finalement la fin injuste. Dans leur lutte de libération du régime soviétique, les intellectuels dissidents ont tiré les leçons de la Révolution bolchevique de 1917 qui a échoué pas tant en raison de ses fins (donner le pouvoir au peuple) que de ses moyens violents. Voyant comment la violence révolutionnaire a engendré un totalitarisme, le Russe Andreï Sakharov, le Tchèque Václav Havel, le Polonais Adam Michnik influençant les leaders des peuples comme Lech Walesa, ont été guéris de l’illusion de croire que la violence peut construire une société juste et démocratique. Si la fin est de construire une démocratie, fondée sur les droits de l’homme, alors il faut employer d’autres moyens que la violence révolutionnaire[8]. Il ne suffit donc pas d’abord de renverser le pouvoir soviétique mais surtout de renforcer la société civile. La violence a été récusée comme erreur stratégique et comme contradiction fondamentale entre fin poursuivie et moyens employés pour l’atteindre. Václav Havel se dit d’une « profonde méfiance pour l’idée selon laquelle un avenir conquis par la force peut être réellement meilleur, c’est-à-dire qu’il ne porte pas fatalement les traces de la violence exercée pour sa conquête[9] ». Ainsi, la Révolution de velours à l’Est est parvenue à faire imploser les régimes communistes, en étant particulièrement attentive aux moyens, car ce sont eux qui permettent in fine de faire progresser l’objectif fondamental visé[10]. Sur le modèle de Mt 6,33[11], on pourrait dire : « Prenez soin des moyens et le reste vous sera donné par surcroît. »


[1] Gandhi, Hindswaraj or Indian Rule, Ahmedabad, Navajivan, 1938, p. 71, repris dans Tous les hommes sont frères, op. cit., p. 147.

[2] Young India, 17 juillet, 1924. Pour une étude approfondie sur cette question, cf. Terchek Ronald J., Gandhi: Nonviolence and violence, dans Journal of Power and Ethics, juillet 2001. Cf. aussi Prasad Ganesh, Importance of Non-Violence: according to Gandhi, dans IRJMSH (International Research Journal of Management Sociology & Humanities), vol. 5, 2014 ; en ligne : www.IRJMSH.com. Cf. aussi Muller Jean-Marie, Apprendre la langue de la non-violence, dans Diogène, n° 243-244, mars 2013, p. 17-18 (6-21).

[3] Voici ce qu’écrit le pacifiste Barthélémy de Light en 1935 : « Tout but suggère ses propres moyens. Celui qui néglige cette loi subit inévitablement la dictature des moyens. Car si certains moyens portent en eux une destination à contre-sens du but poursuivi, plus l’homme les emploie, plus il est amené à dévier de l’objet poursuivi, et plus il est fatalement déterminé par ces moyens dans son action… L’emploi des moyens de guerre moderne rend injuste la cause la plus juste, puisque ceux qui s’y laissent entrainer ne peuvent faire autrement que de descendre au même niveau de violence brutale que ceux qu’ils combattent » (De Ligt Barthélemy, Pour vaincre sans violence, Paris, G. Mignolet & Storz, 1935, p. 65 et 76, cité par le Jeune Jacques, Je ne tuerai pas…, op. cit., p. 231). Léon Trotski écrit en 1938 : « Le moyen ne peut être justifié que par la fin. Mais la fin a aussi besoin de justification. Du point de vue du marxisme, qui exprime les intérêts historiques du prolétariat, la fin est justifiée si elle mène à l’accroissement du pouvoir de l’homme sur la nature et à l’abolition du pouvoir de l’homme sur l’homme » (Trotski Léon, Leur morale et la nôtre, 1938 ; en ligne : http://classiques.uqac.ca/classiques/trotsky_leon/ leur_morale_et_

la_notre/leur_morale.html).

[4] Weil Simone, Écrits historiques, Paris, Gallimard, 1960, p. 59.

[5] Idem, p. 233. Cf. déjà en 1951 : Cahiers, Tome I, Paris, Plon, 1951, p. 46.

[6] Ellul Jacques, Exégèse des nouveaux lieux communs, Paris, La Table Ronde, coll. La petite vermillon, n° 38, p. 297-298.

[7] Goss-Mayr Jean & Hildegard, Une autre révolution, op. cit., p. 103.

[8] Ce principe au fondement du nouveau paradigme est devenu aujourd’hui évident à beaucoup. À titre d’exemple : « L’un des corollaires de l’unité entre théorie et pratique est qu’une société démocratique doit être conquise par une lutte démocratique » (Draperi Jean-François,  Rendre possible un autre monde, Paris, Presses de l’économie sociale, 2009).

[9] Havel Vaclav, Le pouvoir des sans-pouvoirs, Calmann-Lévy, Essais politiques, 1989, p. 127. « Justifier la violence pour reconquérir la liberté, c’est courir le risque de la justifier dans la future société, même une fois l’indépendance acquise. L’exemple de l’Algérie est à prendre en considération » (Temaru Oscar, leader indépendantiste de Polynésie, interviewé par  Non-violence Actualité, septembre 1993). Pour un examen de l’échec stratégique de la lutte armée palestinienne et les lourdes conséquences de l’option violente de l’OLP, cf. Ravenel Bernard, De la résistance armée à la résistance non-violente. Réflexions sur un itinéraire spécifique, Supplément aux Actes du colloque au Palais du Luxembourg, février 2011 ; en ligne : http://anarchismenonviolence2.org/spip.php?article119. C’est dès les années 50 et 60, que des options armées ont eu de lourdes conséquences, en desservant la cause palestinienne, dans ce rapport du faible au fort.

[10] Cf. Mellon Christian & Semelin Jacques, La non-violence, op. cit., p. 41-43.

[11] « Cherchez le Royaume de Dieu et sa justice, et le reste vous sera donné par surcroît. »

Trombinoscopes historiques de la non-violence

Des chercheurs de sens, des témoins engagés pour un monde plus juste et moins violent, en veux-tu ? En voilà sur le site https://www.irnc.org/ de l’Institut de recherche sur la Résolution Non-violente des Conflits (IRNC), mine débordante de trésors. 

Étienne Godinot (« God-dit-no » à la violence) a produit des « trombinoscopes historiques de la non-violence », présentant de nombreux acteurs engagés dans la société civile : https://www.irnc.org/IRNC/Diaporamas. L’image ci-dessous = comment j’y figure depuis 2015 (https://www.irnc.org/IRNC/Diaporamas/665).

Bonnes lectures d’été !