Au clair de la lune, mon âme mit pierres hautes

« Tout ce que tu traverses, d’autres en ont aussi fait l’expérience. La perte, les ruptures, les déceptions, la maladie, la mort – ces choses ne sont pas les tiennes, mais d’anciens rites de passage, des rituels cosmiques que tous les humains, s’ils sont honnêtes, ont traversé et doivent continuer à traverser s’ils doivent être véritablement humains.
Dans les temps passés, les anciens, les sages, les guérisseurs, ceux qui avaient traversé ces épreuves universelles de la vie, qui étaient parvenus de l’autre côté, et en étaient revenus pour nous guider à travers nos propres épreuves, en nous rappelant : « Peu importe que cela puisse devenir intense, sache que tu n’es pas seul, que cela devait arriver, et que de nombreux autres sont passés par là avant… »
Aujourd’hui, nous sommes « connectés » mais peut-être sommes nous désespérés de ne pas avoir de profondes relations humaines.
Rien dans notre histoire de vie n’est un petit événement, rien n’est insignifiant ni indigne d’une attention aimante. Tout est religieux, tout est sacré, tout a davantage de signification, bien plus que tu aurais pu espérer l’imaginer.
Et cette manière de voir au-delà du « moi » peut aider à nous sortir de notre auto-apitoiement et de notre obsession des problèmes, et nous amener vers un lieu de relation universelle et de profonde compassion pour tous ces frères et sœurs, qui, à leur propre et unique manière, sont exactement sur le même voyage que nous le sommes. Nous pouvons vivre séparés, mais nous ne traversons pas la vie seuls » (Jeff Foster).

Bon dimanche, bons temps en famille ; bons repas partagés et bonne fraction du pain…

Courir jusqu’à en perdre la laine ?

As-tu vraiment besoin d’aller dans un club de gym pour courir sur des tapis roulants coûteux en électricité ?

« Soudain, il identifie ce qui constitue pour lui l’unique but de sa quête… Son comportement en est alors radicalement bouleversé, en quelques minutes. Plus besoin de courir en effet, il vient de trouver sa raison d’Être » (Georges Bismuth, À la recherche de l’âme sœur).

Canicule et fongicide

« Avec le retour de la chaleur, les champignons peuvent proliférer dans le jardin et le potager, surtout lorsque l’atmosphère est humide. Ces champignons, comme le mildiou, l’oïdium, la fusariose s’installent sur les végétaux ou les fleurs et les font mourir à petit feu. Bien sûr, il existe des tas de produits dans le commerce pour en venir à bout, mais ils sont souvent chers et bourrés de produits nocifs. Heureusement, il existe un fongicide naturel pour se débarrasser des champignons facilement sur les végétaux. L’astuce est de pulvériser de l’eau bicarbonatée directement sur vos plantes » (https://www.comment-economiser.fr/bicarbonate-fongicide-naturel-pour-jardin-potager.html).

Réduits à de l’argent < > larges gens do ré mi…

« La bourgeoisie a joué dans l’histoire un rôle éminemment révolutionnaire. Tous les liens complexes et variés qui unissent l’homme féodal à ses « supérieurs naturels », elle les a brisés sans pitié pour ne laisser subsister d’autre lien, entre l’homme et l’homme, que le froid intérêt, les dures exigences du « paiement au comptant ». Elle a noyé les frissons sacrés de l’extase religieuse, de l’enthousiasme chevaleresque, de la sentimentalité à quatre sous dans les eaux glacées du calcul égoïste. Elle a fait de la dignité personnelle une simple valeur d’échange ; elle a substitué aux nombreuses libertés, si chèrement conquises, l’unique et impitoyable liberté du commerce. En un mot, à la place de l’exploitation que masquaient les illusions religieuses et politiques, elle a mis une exploitation ouverte, éhontée, directe, brutale. La bourgeoisie a dépouillé de leur auréole toutes les activités qui passaient jusque-là pour vénérables et qu’on considérait avec un saint respect. Le médecin, le juriste, le prêtre, le poète, le savant, elle en a fait des salariés à ses gages. La bourgeoisie a déchiré le voile des émotions qui recouvraient les relations de famille et les a réduites à n’être que de simples rapports d’argent. […] Poussée par le besoin de débouchés toujours nouveaux, la bourgeoisie envahit le globe entier. Il lui faut s’implanter partout, exploiter partout. Elle ressemble au magicien qui ne sait plus dominer les puissances infernales qu’il a évoquées. Les armes dont la bourgeoisie s’est servie pour abattre la féodalité se retournent aujourd’hui contre elle-même » (Marx, Le manifeste du Parti communiste, 1847).

Avec ma gueule, t’es pas tout seul

Quoi, ma gueule ?
Qu’est-ce qu’elle a ma gueule ?
Quelque chose qui ne va pas ?
Elle ne te revient pas ?
On n’va pas y passer la nuit
Ma gueule et moi on est d’sortie
On cherchait plutôt des amis
De galères en galères
Elle a fait toutes mes guerres
Chaque nuit blanche, chaque jour sombre
Chaque heure saignée y est ridée
Elle ne m’a pas lâché d’une ombre
Quand j’avais mal, même qu’elle a pleuré
Je m’en fous qu’elle soit belle
Au moins elle est fidèle…
(Ma gueule, chanson de Johnny Hallyday).

Vive le retour des hirondelles !

Qui donc filent à tire d’ailes,
Toujours fendant le ciel ?
Ce sont les hirondelles !

Le printemps les rappelle,
Chaque année plus fidèles,
Dans nos contrées si belles.

Elles y retrouvent, tels quels,
Leurs vieux nids qu’elles s’attellent
A restaurer nickel.

Avec science, elles emmêlent
Pailles sèches et vieilles ficelles,
Pendant leur lune de miel.

Bientôt, leurs becs mamelles
Vont répondre aux appels
Des nichées jouvencelles.

Tous leurs cris de crécelles
Cesseront quand leurs ailes
Découvriront le ciel.

Du coup, mâles et femelles,
Toute la journée, harcèlent
De pauvres insectes rebelles.

Leurs beaux ballets cruels
Sans cesse chassent, de plus belle,
Des becquées substantielles.

Mais, bien avant qu’il gèle,
Sur les fils parallèles,
Elles s’assemblent et s’appellent.

Car, dans ce rituel,
Elles préparent leur nouvel
Envol sempiternel.

Et cette heure solennelle,
Tristement, me révèle
La fin des journées belles.

Poème de Robert CASANOVA

Cultivons notre jardin

« Je sais aussi, dit Candide, qu’il faut cultiver notre jardin. Vous avez raison, dit Pangloss ; car, quand l’homme fut mis dans le jardin d’Éden, il y fut mis ut operaretur eum, pour qu’il travaillât. Toute la petite société entra dans ce louable dessein. Chacun se mit à exercer ses talents. Cultivons notre jardin » (finale de Voltaire, Candide, 1759). Voltaire invite à laisser là les principes métaphysiques du philosophe Pangloss qui mâche du brouillard et à mettre les mains dans la terre de notre parcelle, en améliorant ce qui est à notre portée…

Je pense à ce Sans-Domicile-Fixe qui trouve dans les ordures d’une maison cossue un panier vieilli. Il le vide, le nettoie et l’embellit. Puis, il le remplit de bonne terre et y sème diverses graines de fleurs multicolores. Une fois celles-ci écloses, il offre le panier à sa camarade de rue.

Silence-Présence, désert dessert

« Qu’est-ce qui nous amène au désert ? Et si une chance supplémentaire m’est donnée d’être davantage moi-même, d’entrer dans ma profondeur, dans cette profondeur où je peux rencontrer la part divine qui m’habite, au-dehors des identités apprises, au-dehors des identités quotidiennes, de ce que je suis dans la vie de chaque jour et qui est, au fond, si peu ce que je suis vraiment. Entrer dans cette profondeur… » (Christiane Singer).

Le feu dans l’éruption, et l’eau dans l’érosion

Peut être une image de plein air et texte qui dit ’Le feu dans L'éruption, et 'eau dans L'érosion, ainsi en να la vie, qui danse, elle qui jaillit des tréfonds de la terre et éclate dans les airs Etienne Ctome’

Magnifiques entrailles de l’île de La Réunion labourées de part en part par la dense danse entre la lave magmatique qui édifie des terres volcaniques et l’eau qui les use et les ramène à la fluidité de l’océan. « Dans ce face-à-face entre eau et lave, les cirques majestueux et les vallées de La Réunion sont le témoignage de ce tour de force des eaux vives qui ont su tracer leur chemin dans la roche. Sur les pentes du Piton de la Fournaise, les champs de lave gagnent du terrain jusqu’à l’océan. La toute-puissance des eaux est déjà à l’ouvrage… Dans cette confrontation grandeur nature entre érosion et éruption, La Réunion est un laboratoire à ciel ouvert. Chaque jour, se rejouent les scénarios millénaires de l’évolution des reliefs terrestres. Et tant que les nuages venus de l’océan montent irrésistiblement à l’assaut des pentes, cette histoire d’eau et de feu restera toujours intense » (Philippe Allante, La Réunion, au cœur des rivières).

Vive la neige

Enveloppés par Dame Nature, elle-même drapée dans son manteau blanc scintillant, nous venons de vivre, en Belgique, une semaine lumineuse. J’exprime ma gratitude pour la beauté de nos pays-sages enneigés,
la majesté de ces arbres gantés de cette blanche étoffe, soyeuse et perlée.
Ils ont l’air-et-les-gants
et ils sont élégants…

Le dégel est annoncé pour demain. Profitons aujourd’hui !