« La sainteté, c’est la force de Dieu dans la faiblesse de l’homme » (Père Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus).
« La vie des saints est à l’Évangile ce qu’une musique chantée est à une musique notée » (St François de Sales).
« Ne savez-vous pas que vous êtes un temple de Dieu et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? (1 Co 3,16). Ne savez-vous pas que votre corps / vos membres sont un temple du Saint-Esprit qui est en vous ? » (1 Co 6,19).
« Crois en mon expérience : tu trouveras plus dans les bois que dans les livres. Les arbres et les pierres t’enseigneront une leçon que tu ne pourrais apprendre des maîtres » (Bernard de Clairvaux).
« Ce qui rend heureux, ce n’est pas de posséder, mais de se relier à soi, aux autres et à la nature. Vivre sobrement, c’est réfléchir à ce dont on a vraiment besoin, simplifier sa vie, se connecter à son ressenti, à la nature et au vivant qui vibre en nous » (Pierre Rabhi).
« La courbe de tes yeux fait le tour de mon cœur, Un rond de danse et de douceur, Auréole du temps, berceau nocturne et sûr. Et si je ne sais plus tout ce que j’ai vécu, C’est que tes yeux ne m’ont pas toujours vu. Feuilles de jour et mousse de rosée, Roseaux du vent, sourires parfumés, Ailes couvrant le monde de lumière, Bateaux chargés du ciel et de la mer, Chasseurs des bruits et sources des couleurs. Parfums éclos d’une couvée d’aurores, Qui gît toujours sur la paille des astres, Comme le jour dépend de l’innocence. Le monde entier dépend de tes yeux purs Et tout mon sang coule dans leurs regards » (Paul Eluard, Capitale de la douleur, 1926).
« Noble amitié, noble amour. Heureux ceux qui connaissent les deux dans le même temps.
Si l’amour enseigne le don total et le total désir d’adoration, l’amitié elle initie au dialogue à cœur ouvert dans l’infini respect et à l’infini attachement dans la non-possession.
Les deux, vraie amitié et vrai amour, s’épaulent, s’éclairent, se haussent, ennoblissant les êtres aimants dans une commune élévation. Moment miraculeux » (François Cheng).
Dans un couple, la confiance se densifie au creuset d’une expérience renouvelée jour après jour : nous pouvons compter l’un sur l’autre dans le meilleur comme dans le pire, dans nos forces comme dans nos faiblesses.
À la vie, à l’amor, l’amour se vit jusqu’au bout, en restant là, solidaires, y compris dans l’épreuve : nous porter, parfois vaille que vaille, jusque dans nos failles les plus profondes, dans nos vulnérabilités les plus intimes, dans nos fragilités les plus cachées.
Notre espérance bonifie, comme un bon vin, dans l’humble quotidien partagé, nous accompagnant câs-l’un, cas-l’autre, cahin-caha (Caïn-label ?), sur le chemin chaotique de nos deux libérations, avec une levée progressive de nos conditionnements…
Foi, Charité et Espérance, voilà les 3 bonnes fées du logis. Les théologiens ont cru bon de les distinguer des vertus cardinales bien connues des Grecs et les ont nommées les trois vertus théologales car, à vrai dire, les humains s’épuisent assez vite à les prodiguer de leur propre cru. Elles sont théologales : les filles mêmes de Dieu qu’Il confie au monde comme le soleil ses rayons. Tu peux compter dessus, sachant qu’en théologie / quand t’es-au-logis, Théo régale / théologales…
C’est gratuit, pour tous, et au-delà de toute espérance humaine.
« Celui pour qui le temps est comme l’éternité et l’éternité est comme le temps, celui-là est libéré de toute lutte » (Jacob Boehme, L’Aurore Naissante, 1612).
« Le temps, tout le consume. Et l’amour seul l’emploie » (Paul Claudel).
J’aime le positionnement spontané de ma maman (85 ans) fin mars dernier, en plein confinement : « Si mon heure est venue, je suis prête. Et si mon heure n’est pas venue, t’inquiète ; je préfère que tu viennes me rendre visite… ». Nous avons respecté les gestes-barrières, sans pour autant laisser l’ambiance anxiogène de crise généralisée nous affecter et nous mettre elle-même en danger. Veiller à éviter l’infection, oui, sans pour autant sacrifier notre affection car elle aussi est importante pour notre santé !
La confiance ne nous donne pas d’échapper à la mort, elle nous donne de la recevoir, quand notre heure est venue, comme un ange qui nous conduit encore plus à l’intérieur de la maison…
« Chaque geste que tu fais peut t’ouvrir ou te fermer une porte. Chaque mot que bredouille un inconnu peut être un message à toi adressé. À chaque instant, la porte peut s’ouvrir sur ton destin et, par les yeux de n’importe quel mendiant, il peut se faire que le ciel te regarde. L’instant où tu t’es détourné, lassé, aurait pu être celui de ton salut. Tu ne sais jamais. Chaque geste peut déplacer une étoile » (Christiane Singer).
« Le bonheur est disponible maintenant tel un présent ouvert, telle une évidence cachée. Seule l’illusion du « je » et ses jeux nous en séparent. Lorsque ce voile s’efface, notre nature véritable se révèle : Espace infini de liberté, de paix et de joie, Plénitude de vie et d’amour. Cet espace ne nous a jamais quittés car il est ce que nous sommes… Il est notre Cœur éternel » (Somasekha).
« L’amour inconditionnel existe vraiment en chacun de nous. Il fait partie de notre être le plus profond. Ce n’est pas une émotion active mais une manière d’être. C’est n’est pas un “je t’aime” pour telle ou telle raison, ce n’est pas un “je t’aime si tu m’aimes”. C’est un amour sans raison, c’est un amour sans objet » (Ram Dass).
« Quand on a vu une seule fois le resplendissement du bonheur sur le visage d’un être qu’on aime, on sait qu’il ne peut pas y avoir d’autre vocation pour un homme que de susciter cette lumière sur les visages qui l’entourent » (Albert Camus, Carnets II).
« Sans trahison ni peur car il n’y a pas d’attente, nos chemins s’entrecroisent, l’honnêteté les arpente. Mon ami, comme je t’aime, toi et toute ta folie. Tes utopies explosent, éclaboussant ma vie. Mon amitié pour toi est forte et sans frontière. Mon ami, reconnais-toi en ces quelques vers… » (Acissej Bernargaryen).