14 février 2020 Saint-Valentin
Catégorie : Poétique, vers métriques
La loi de vie en 4 « r »
La loi de vie en 4 « r »
États de conscience modifiée
Je ne vis pas l’intériorité comme un repli sur soi. En me rapprochant de moi, j’augmente ma qualité de présence, mon niveau de conscience. En étant plus près de moi, je deviens plus vivant et finalement plus présent aux autres. Cette entrée en moi profite à l’extérieur aussi.
L’enraciné éclot, relié au cours d’eau, aligné au flambeau, aéré par Grand Haut !
Terre, mer, lumière et air : les 4 éléments l' »r » de rien…
Bien heureux péquenaud
Vigoureux arbrisseau
Bien aimé Lancelot
Bonne fée Callisto
Rigolo…
Contempler les étoiles
Contempler la lune
17 janvier 2020 : dernier quartier de l’une / l’autre : Self-service gratuit…
Avec le temps, les uns apprennent à oublier, d’autres à se donner tout entiers
Mon jeu ? Le « je » de la vie ? Fuir la gravité des bien-pensants bien céans bien seyant
« Pardonnez-vous de ne pas être en paix. Dès l’instant où vous acceptez totalement l’absence de paix, celle-ci se métamorphose en paix. Tout ce que vous acceptez totalement vous conduit à la paix. C’est le miracle du lâcher-prise. […] Parfois lâcher prise est un acte plus puissant que se défendre ou s’accrocher » (Eckhart Tolle, « Écarte => tôle » évitée : bon sang, mais c’est bien sûr !).
« Vouloir s’emparer du monde et le manier à son gré, je ne crois pas qu’on puisse y parvenir. Le monde est un vase sacré qui ne supporte pas qu’on s’en empare et qu’on s’en serve. Quiconque s’en sert, le détruit. Qui s’en empare, le perd. Il y a un temps pour être devant, un temps pour être derrière ; un temps pour être en mouvement, un temps pour être au repos ; un temps pour être vigoureux, un temps pour être épuisé ; un temps pour être en sécurité, un temps pour être en danger. Le Maître voit les choses comme elles sont, sans tenter de les contrôler. Il les laisse suivre leur cours et demeure au centre du cercle » (Lao Tseu, parlant au nom de « là-haut-ceux » : bon sang, mais c’est bien sûr !).
« Vivre, ce n’est pas sérieux, ce n’est pas grave. C’est une aventure, c’est presque un jeu. Fuir la gravité des imbéciles… » (Jacques Brel).
— Tu connais la blague du nombril ?
— Non…
— Non ? Bril ! Tu connais la blague d’une ombrelle ?
— Non…
— Nom ? Brel ! Bon sang, mais c’est bien sûr…
Vive le temps des vacances ! Vive la vacance du temps ?
Vive le temps des vacances ! Vive la vacance du temps ?
Ensemble, co-vides de travail, avides de vitrail :
laisser mûrir la moisson vermeille au soleil
et faire le plein d’essence–ciel, gorgé de miel…
Plutôt que se fourrer sous roche, au Népal,
rester sagement chez nous, p-roches, aux nez pâles ?
Le texte ci-dessous se chante au rythme « rappeur » :
rat sans peur rassembleur !
Sens et essence de l’été ? Accomplir encore ? Lâcher les inaccomplis ?
« De tous les remords de l’homme, le plus cruel peut-être est celui de l’inaccompli » (Marguerite Yourcenar, Le Temps, ce grand sculpteur, 1983).
« L’été éclatera bientôt. Et avec lui déjà le raccourcissement des jours, déjà la fin de la saison qui s’annonce, avant même d’avoir débuté. Ou si peu. J’ai toujours ce sentiment d’inachevé, d’inaccompli avec l’été. J’ai toujours ce sentiment que quelque chose n’est pas à la hauteur, quelque chose de latent et de grand, sur le point d’advenir sans doute, mais qui reste dans le fossé, sur le côté, et ne se révèle finalement pas. Je n’ai malheureusement jamais su quoi. L’hiver et l’automne me sont indifférents, car ils ne me déçoivent pas. Je les préfère » (Emmanuelle Richard, Pour la peau, 2016).
On va tous mourir, comme l’été !?!
On va tous mûrir, comme les blés !?!