Mon jeu ? Le « je » de la vie ? Fuir la gravité des bien-pensants bien céans bien seyant

« Pardonnez-vous de ne pas être en paix. Dès l’instant où vous acceptez totalement l’absence de paix, celle-ci se métamorphose en paix. Tout ce que vous acceptez totalement vous conduit à la paix. C’est le miracle du lâcher-prise. […] Parfois lâcher prise est un acte plus puissant que se défendre ou s’accrocher » (Eckhart Tolle, « Écarte => tôle » évitée : bon sang, mais c’est bien sûr !).

« Vouloir s’emparer du monde et le manier à son gré, je ne crois pas qu’on puisse y parvenir. Le monde est un vase sacré qui ne supporte pas qu’on s’en empare et qu’on s’en serve. Quiconque s’en sert, le détruit. Qui s’en empare, le perd. Il y a un temps pour être devant, un temps pour être derrière ; un temps pour être en mouvement, un temps pour être au repos ; un temps pour être vigoureux, un temps pour être épuisé ; un temps pour être en sécurité, un temps pour être en danger. Le Maître voit les choses comme elles sont, sans tenter de les contrôler. Il les laisse suivre leur cours et demeure au centre du cercle » (Lao Tseu, parlant au nom de « là-haut-ceux » : bon sang, mais c’est bien sûr !).

« Vivre, ce n’est pas sérieux, ce n’est pas grave. C’est une aventure, c’est presque un jeu. Fuir la gravité des imbéciles… » (Jacques Brel). 

— Tu connais la blague du nombril ?
— Non…
— Non ? Bril ! Tu connais la blague d’une ombrelle ?
— Non…
— Nom ? Brel ! Bon sang, mais c’est bien sûr…

Vive le temps des vacances ! Vive la vacance du temps ?

Vive le temps des vacances ! Vive la vacance du temps ?

Ensemble, co-vides de travail, avides de vitrail :

laisser mûrir la moisson vermeille au soleil

et faire le plein d’essence–ciel, gorgé de miel…

Plutôt que se fourrer sous roche, au Népal,

rester sagement chez nous, p-roches, aux nez pâles ?

Le texte ci-dessous se chante au rythme « rappeur » :

rat sans peur rassembleur !

Sens et essence de l’été ? Accomplir encore ? Lâcher les inaccomplis ?

« De tous les remords de l’homme, le plus cruel peut-être est celui de l’inaccompli » (Marguerite Yourcenar, Le Temps, ce grand sculpteur, 1983).

« L’été éclatera bientôt. Et avec lui déjà le raccourcissement des jours, déjà la fin de la saison qui s’annonce, avant même d’avoir débuté. Ou si peu. J’ai toujours ce sentiment d’inachevé, d’inaccompli avec l’été. J’ai toujours ce sentiment que quelque chose n’est pas à la hauteur, quelque chose de latent et de grand, sur le point d’advenir sans doute, mais qui reste dans le fossé, sur le côté, et ne se révèle finalement pas. Je n’ai malheureusement jamais su quoi. L’hiver et l’automne me sont indifférents, car ils ne me déçoivent pas. Je les préfère » (Emmanuelle Richard, Pour la peau, 2016).

On va tous mourir, comme l’été   !?!
On va tous mûrir, comme les blés !?!

Feux amor < > Feu âme-mort

La ligne est parfois tenue : 
1) feux de l’amour / amor. 
2) Feu notre âme-mort.
1) Flamme vitale…    vi
2) Flamme fatale…   fa

Le chemin d’Ascension à Pentecôte :
serait-ce mettre les gaz, sans nous la péter =
profiter de la pente pour la côte à  venir ?
Sans nous casser & sans nous démolir ?…
Sans partir, sans fuir & sans nous briser ?…

(Allumer le feu, Johnny Holy Day jauni / joli :
« Il suffira d’une étincelle
Oui, d’un rien, oui, d’un geste
Il suffira d’une étincelle
Et d’un mot d’amour, oui pour
Allumer le feu, allumer le feu
Et faire danser les diables et les dieux
Allumer le feu, allumer le feu
Et voir grandir la flamme dans vos yeux
Je veux la foudre et l’éclair
L’odeur de poudre, le tonnerre »).

La Super pleine lune du Wesak, ce 7 mai 2020

Post du 7 mai : Entre 4 et 5 heures ce matin, dans la nuit qui précède l’aube, je suis sorti à la rencontre de la lune qui brillait de toute sa rondeur, dans son majestueux coucher à l’ouest… De retour à mon bureau, je trouvai les bons vœux d’une amie : « Il est bientôt minuit, la lune brille de toute sa rondeur… Magnifique moment pour rendre hommage à ta naissance… ». Je la remerciai par le quatrain ci-dessous.

Merci pour chaque attention à l’occasion de mes 55 ans (beau palindrome, m’a dit ma fille). Je viendrai vous saluer ce soir via la pleine lune spéciale de ce 7 mai 2020… Vos présences affectueuses dans mon cœur en augmenteront encore la brillance ! Gratitude…

Cher endeuillé, tu n’es pas seul. . . . . . . . —————– Ton deuil est un précieux linceul

Posté en avril 2020, en plein confinement, où les funérailles collectives ne sont pas possibles…

« Ça vient d’un seul coup, ça vient lorsque je me retourne. C’est là que je te vois, dans l’amplitude et l’ouvert du paysage, dans la beauté sans partage de la terre, toi partout à l’horizon, c’est en tournant le dos à ta tombe que je te vois » (Christian Bobin, La plus que vive).