Catégorie : Poétique, vers métriques
L’immunité collective de la solidarité !
Je développe mon immunité et
nous développons notre hymne-unité,
l’immunité collective de la solidarité !
Coronavirus oblige !
Déclaration universelle des droits de l’animal
Article 10 : L’éducation et l’instruction publique doivent conduire l’homme, dès son enfance, à observer, à comprendre, et à respecter les animaux.
Déclaration universelle des droits de l’animal :
Article 1 : Tous les animaux ont des droits égaux à l’existence dans le cadre des équilibres biologiques. Cette égalité n’occulte pas la diversité des espèces et des individus.
Article 2 : Toute vie animale a droit au respect.
Article 3 : Aucun animal ne doit être soumis à de mauvais traitements ou à des actes cruels. Si la mise à mort d’un animal est nécessaire, elle doit être instantanée, indolore et non génératrice d’angoisse. l’animal mort doit être traité avec décence.
Article 4 : L’animal sauvage a le droit de vivre libre dans son milieu naturel, et de s’y reproduire. La privation prolongée de sa liberté, la chasse et la pêche de loisir, ainsi que toute utilisation de l’animal sauvage à d’autres fins que vitales, sont contraires à ce droit.
Article 5 : L’animal que l’homme tient sous sa dépendance a droit à un entretien et à des soins attentifs. Il ne doit en aucun cas être abandonné, ou mis à mort de manière injustifiée. Toutes les formes d’élevage et d’utilisation de l’animal doivent respecter la physiologie et le comportement propres à l’espèce. Les exhibitions, les spectacles, les films utilisant des animaux doivent aussi respecter leur dignité et ne comporter aucune violence.
Article 6 : L’expérimentation sur l’animal impliquant une souffrance physique ou psychique viole les droits de l’animal. Les méthodes de remplacement doivent être développées et systématiquement mises en œuvre.
Article 7 : Tout acte impliquant sans nécessité la mort d’un animal et toute décision conduisant à un tel acte constituent un crime contre la vie.
Article 8 : Tout acte compromettant la survie d’une espèce sauvage, et toute décision conduisant à un tel acte constituent un génocide, c’est à dire un crime contre l’espèce. Le massacre des animaux sauvages, la pollution et la destruction des biotopes sont des génocides.
Article 9 : La personnalité juridique de l’animal et ses droits doivent être reconnus par la loi. La défense et la sauvegarde de l’animal doivent avoir des représentants au sein des organismes gouvernementaux.
Article 10 : L’éducation et l’instruction publique doivent conduire l’homme, dès son enfance, à observer, à comprendre, et à respecter les animaux.
Les vies dansent dans l’évidence de notre fraternelle appartenance
Lévi (en hébreu לוי ) est un des 11 frères de Joseph. Eux, jaloux, s’en débarrassèrent. Lui, résilient, se réconcilia des années plus tard…
Lévi dense : c’est en demandant pardon que Lévi a trouvé sa densité d’homme, qu’il a trouvé son poids, qu’il a pris de la valeur. C’est ainsi qu’il a manifesté sa richesse d’être, cette « gloire » reçue du Dieu de ses pères…
La densité d’un humain se trouve dans son cœur réconcilié, jusque dans ses ombres. « À vouloir nier sa partie obscure, on détruit la forme de toute une personnalité. Toute « forme vivante » nécessite une ombre dense pour pouvoir être plastique. Sans ombre, une forme n’est qu’un fantôme ou un mirage à deux dimensions, dans le meilleur des cas un enfant, plus ou moins bien élevé » (Carl Gustav Jung , Dialectique du moi et de l’inconscient, 1933).
Notre gloire n’est pas dans notre renommée, nos strass et paillettes ; elle est dans ce chantier en cours de réconciliation, d’intégration de notre ombre dans notre lumineuse divinité filiale, d’où jaillit l’évidence de notre fraternelle appartenance. Quelle joie quand, enfin, les vies dansent dans l’évidence fondatrice !
Où est notre mobilisation collective pour diminuer nos injustices structurelles / « structures de péché » ?
Au téléphone, une de mes connaissances partageait sa souffrance de vieillir. Je l’ai accueillie avec empathie là où elle se situait (oui, c’est rude, la décrépitude!). À la fin de l’échange, elle pouvait à nouveau célébrer la Vie bel et bien là, généreusement, en elle.
Peu après ce coup de téléphone, moi, j’étais avec le fait que vieillir est un privilège que n’ont pas ceux qui meurent de faim : plusieurs milliers de morts chaque jour, dont une majorité d’enfants, plusieurs millions chaque année, plusieurs dizaines de millions chaque décennie. Où est-il notre état d’urgence pour les 800 millions de personnes menacées par le manque de nourriture et d’eau potable ?
Sur cette planète, les inégalités consolidées en injustices fauchent chaque jour bien plus de vies humaines que le coronavirus… Face à celui-ci, notre Première Ministre belge disait ce 27/3/20 qu’il semblerait que quelques-uns ne comprennent pas ou font mine de ne pas comprendre la gravité de la situation. Tout en respectant scrupuleusement les mesures de mobilisation collective, j’exerce mon droit de pensée critique et de recadrage à partir de la vue d’ensemble : où est notre mobilisation collective et notre état d’urgence pour le fléau de nos injustices structurelles, de nos « structures de péché » (Jean-Paul II, Sollicitudo rei socialis, 1985, § 36), qui tue des milliers de fois plus que le coronavirus chaque minute qui passe ?
Dans la perte, se prendre avec tendresse, accueillir jusqu’au bout sa tristesse
La méthode C-R-I-T-E-R-E, cinquième étape : l’émotion conduit à la chambre du trésor. Par exemple, la joie est l’art d’accueillir jusqu’au bout la tristesse quand elle vient clignoter sur mon tableau de bord interne… La tristesse est un cadeau en cas de perte pour que je fasse toutes les étapes qui mènent jusqu’à l’acceptation de la perte et ainsi jusqu’à la vie nouvelle après deuil…