
« Ta bouche, c’est le ciel même,
mon âme veut s’y poser :
puisse mon souffle suprême
s’en aller dans ce baiser ! »
(Victor Hugo, La Esmeralda, III, 3).
La bibliothèque d'Étienne Chomé
Jeux du "je" jusqu'au coeur du coeur

« Ta bouche, c’est le ciel même,
mon âme veut s’y poser :
puisse mon souffle suprême
s’en aller dans ce baiser ! »
(Victor Hugo, La Esmeralda, III, 3).
« Vouloir tout changer, c’est ne rien changer. Le changement se trouve dans l’art du petit pas, qui se répète jusqu’à s’installer dans ma routine quotidienne » (Étienne Chomé).

« Les promesses engraissent les oreilles, pas les joues » (Proverbe rwandais).
« Les promesses de la nuit, faites de beurre, fondent au soleil » (Proverbe arabe).

« Il faut donc toujours tout quitter, ne créer que pour rompre, nous retrouver non point en exil, mais en dehors de toute chose une fois faite, ne jamais nous laisser enfermer dans aucun ordre de plénitude, et regarder toute perfection comme le trompe-l’œil d’un tombeau » (Pierre Emmanuel, Le tombeau d’Orphée).
« Désormais, à chaque fois que je rencontre une personne forte, je veux savoir : quelles ténèbres avez-vous dû traverser dans l’histoire de votre vie ? Les montagnes ne se dressent pas sans tremblement de terre » (Katherine MacKenett).
« C’est bien souvent en allant au fond de soi que l’on refait surface » (Jérôme Touzalin).
« Dans la solitude, on y est sans fruit, quand on y est malgré soi » (Fénelon, De l’éducation des filles. Dialogues des morts, 1712).
« La solitude, j’en goûte les fruits, quand j’y suis avec moi » (É tienne Chaud met, De la rééducation de mes membres blessés avec aqui je dialogue, 2021).


80 ans : tonnerre de Brest,
bon anniversaire, Capitaine Haddock,
aussi irascible que généreux !
Être un olibrius bourré
et un zigomar bourru,
ça sert à quoi ? Sinon à protéger le fond de sa bouteille hyper sensible et au cœur tendre… Circulez, Bachi-bouzouk des Carpathes, cons-centrés de moules à gaufres, Zouaves interplanétaires, espèces de loup-garou à la graisse de renoncule de mille sabords, bayadères de carnaval, bandes de canaques, d’ectoplasmes, de zapotèques de tonnerre de Brest, sans oublier les bougres de zouaves d’anthropopithèques, d’amiral de bateau-lavoir et de crème d’emplâtre à la graisse de hérisson…
« La créativité, c’est la capacité de regarder la même chose que tout le monde et de voir quelque chose de différent » (Chic Thompson).
« La créativité, c’est décomposer, déstructurer, modifier les valeurs et organiser un ordre nouveau. La créativité, c’est relier des choses entre elles, faire cohabiter des éléments inhabituels, étranges, incongrus » (Jean-Jacques Putallaz).

À Dieu, 2020 !

« Demain, du ventre du temps, surgira une année nouvelle. La vie qui aurait pu être est cachée dans la vie qui est » (Njabulo Ndebele, auteur sudafricain de Africans must treasure their literature, in The Independent, 30 July 2002).
« La véritable grandeur de la liberté, c’est qu’elle est le moyen sacré, divin, irremplaçable, donné par Dieu à la créature spirituelle pour être capable d’amour » (Abbé Pierre, La voix des hommes sans voix, 1990).
« La liberté dans la vie sociale n’est que le degré d’indépendance individuelle compatible avec le bon ordre de l’ensemble, c’est-à-dire que c’est une quantité relative, qui peut aisément devenir zéro dans les moments de crainte générale, et qui n’atteint la valeur de 1 que si l’individu est tout seul, comme Robinson dans son île. Dès qu’il y a société la liberté de l’individu n’est que partielle et fragmentaire ; car elle est limitée par le droit de tous les autres individus. De plus elle est variable, car elle est proportionnelle à la quantité d’intelligence et de moralité de l’individu, quantité qui grandit avec l’âge, avec le travail personnel, avec l’éducation ; un enfant, un idiot, un mauvais drôle ne peuvent être laissés à eux-mêmes sans surveillance comme un adulte, un homme éclairé et un homme qui a fait ses preuves d’honnêteté » (Henri-Frédéric Amiel, Journal intime, 11/11/1872).

« J’ai découvert que la société de consommation nous enferme, individuellement et collectivement, dans une cage qui nous laisse de moins en moins de choix véritables et de vraie liberté » (Serge Mongeau).

C’est en 1606, dans De Stella nova in pede Serpentarii, que Johannes Kepler a émis l’hypothèse que la fameuse Étoile de Bethléem correspond à une « grande conjonction » : rapprochement maximal des planètes Saturne et Jupiter, vu de la terre…
« Le penchant à la solitude provient d’abord du besoin de fuir tout ce que nous haïssons dans le tumulte du monde, puis du besoin de recouvrer le calme et l’indépendance, puis ensuite, pour un esprit sensé, du besoin de goûter le bonheur non envié que l’on trouve en soi-même » (Johann Georg Zimmermann, Les réflexions sur la solitude, 1756).
