L’été météorologique / calendaire

C’est déjà la fin de l’été au Nord et de l’hiver (au Sud). Le savez-vous ? Pour les météorologues, la saison de l’été a commencé le 1er juin et va se terminer ce samedi 31 août, contrairement à la saison calendaire ou astronomique qui a débuté avec le solstice d’été et finira avec l’équinoxe d’automne.

Savez-vous pourquoi ? L’été calendaire (qui tient compte des saisons découlant de la révolution de la terre autour du soleil et de sa rotation autour de son axe nord-sud) honore les 3 mois les plus ensoleillés, tandis que l’été météorologique s’intéresse aux 3 mois les plus chauds de l’année. Le décalage entre saisons calendaire et météo provient de ce que la chaleur du soleil est d’abord stockée dans l’océan et dans l’atmosphère. Il faut +/- 3 semaines pour qu’elle soit restituée : d’où le fait que le pic de l’été, dans l’hémisphère Nord, est mi-juillet et non fin juin. Idem pour l’hiver : les météorologues observent qu’en moyenne, les moments les plus froids de l’année se situent à la mi-janvier plus que vers les 21/22 décembre. Tout pareil dans l’hémisphère Sud mais de manière inversée !

Gourmets logiques,
dégustez mes bons mets téléologiques !

Le rêve fait sa part du chemin

« Un rêve prend naissance dans le monde du coeur, voisin du territoire de l’âme, lui-même contenu dans l’espace infini de la Vie. Le rêve se nourrit, s’entretient, s’apprivoise, comme un petit animal timide se demandant s’il a réellement le droit d’exister. On ne va pas à la chasse au rêve. C’est lui qui nous choisit et se présente à nous …

Et il est joueur, … tellement que parfois, de notre place, on peut vite prétendre qu’il abuse de notre patience, de notre temps, de notre espérance, et même de notre santé… Il sait se faire attendre, se faire oublier, puis rejaillir au détour d’une pensée, d’un visage, d’un souvenir, d’une odeur, pour occuper à nouveau tout l’espace, qui parfois déborde par nos yeux.

Le Rêve est une Conscience intelligente qui a besoin de se construire et de se parer, avant de nous inviter à danser. … Il a pris racine au plus profond de nous, en y semant une petite étoile fragile et pâle qu’il ne tient qu’à nous de faire grandir. Le rêve porte la fréquence d’un autre monde, celui du futur dans lequel il existe déjà. Et ce n’est que lorsque notre propre fréquence s’accorde à la sienne, qu’il se laisse glisser doucement du Futur vers le Présent, où il consent enfin à se matérialiser. Ainsi, le rêve fait sa part du chemin, jouant avec l’espace et le temps, il nous teste à son gré : « Me veux-tu réellement ? » Il souhaite être mérité, aimé, chéri, honoré » (Béa, La Team stellaire).

Le vocal qui bloque

« Une catastrophe crée son lot d’incertitudes et, en situations d’urgence, les intervenants n’en savent souvent pas plus que vous. Hélas, la désinformation et les rumeurs se dispersent alors aux quatre vents : de bouche à oreille bien sûr, mais surtout par les médias sociaux. Cela peut causer un grave tort aux personnes touchées, ainsi qu’aux efforts des intervenants, dont les organismes humanitaires. Une personne qui fait circuler de fausses informations  n’est pas nécessairement de mauvaise foi. Néanmoins, en crise, jouer au journaliste en herbe peut gaspiller de précieuses ressources » (Croix-Rouge canadienne sur son ‘blogue’, pour que ça ne bloque plus !).

Renaître

« Renaître, c’est être déloyal envers mes géniteurs. C’est donner la mort à quelque chose qu’ils ont créé, c’est tuer leurs fantasmes. C’est les décevoir, en faire des orphelins.

Renaître c’est naître à nouveau du même père et de la même mère. C’est les rencontrer pour la première fois, les accueillir, les regarder, et enfin les aimer.

Renaître c’est oser mourir sans savoir ce qu’est renaître, c’est oser le vide. C’est vivre la mort et faire mourir la vie.

Renaître c’est quitter un instant ce monde. C’est long et c’est court à la fois, c’est du ‘je ne sais plus’ dans du ‘je ne sais quoi’, pour une fraction de seconde.

Renaître, c’est accepter de quitter le connu pour plonger dans l’inconnu. C’est découvrir que l’inconnu ne m’est pas tout à fait inconnu.

Renaître c’est dire au revoir à mes amis, à ma famille, à mon conjoint. C’est les rencontrer à nouveau et les aimer tels qu’ils sont.

Renaître c’est perdre la bataille, déposer les armes, dire au revoir à la guerre et bienvenue à ce qui EST.

Renaître c’est me donner au divin, c’est immerger mon corps dans l’Eau, c’est me laisser porter par le Vent, c’est jouer avec le Feu et donner mes cendres à la Terre. Renaître, c’est me désintégrer, me recycler et servir l’humanité.

Renaître, c’est éclater les cellules, les générations, pour qu’elles se rassemblent à nouveau. C’est quitter le Tout pour rencontrer le Rien, c’est laisser le Rien pour accueillir le Tout.

J’en suis là… » (Ivanne Binetruy).

Cas-raté ?

« Si je criais, qui m’entendrait parmi les anges ?
Et même si soudain l’un d’eux me prenait sur son coeur,
sa plus forte présence m’anéantirait. Car le beau
n’est rien d’autre que le prélude du terrible
(ce que tout juste encore nous pouvons supporter)
et nous l’admirons tant car il dédaigne nous détruire.
Tout ange est terrible » (Rainer Maria Rilke).

Biscuit aLUminium minimum ?

Le mot « gageure » se prononce [gajure] et non [gajeure].
Autre exemple (mais cette fois, c’est pour rire) : On ne dit pas « Mona lisa »
mais « Mona lisait » ou « Mona a lu » !

Savez-vous que le petit beurre LU que, petits, nous prenions grand plaisir à grignoter d’abord par les oreilles puis dents, a été conçu en 1886 par Louis Lefèvre-Utile comme une allégorie de notre temps de vie :
les quatre coins /oreilles représentent les quatre saisons de l’année ;
les 52 dents = les 52 semaines de l’année ;
les 24 points en surface = les 24 heures de la journée.
Invitation subtile à manger ce biscuit à toute heure, en tous temps…
Quelle gageure (prononcer [gajure], merci) !