Je serai le quatrième mage, parti de nulle part, parti sans étoile aux cieux pour un voyage au bout du temps, pour un voyage au bout de moi…
Quand les ténèbres brouillent toutes pistes, quand ma boussole intérieure bat la chamade, quand ma route s’emballe sur elle-même, Tu me montres quelque part dans la nuit l’étoile inconnue que Tu fais lever pour moi.
Tu me dis que je n’ai pas perdu ma vie, ce temps que j’avais rêvé tout autre ! Tu me dis que Tu m’attends encore, car la fête ne commencera pas sans moi. Et je T’offrirai mon enfance tapie sous les décombres de mon passé…
J’adorerai l’Enfant de Noël comme on s’agenouille émerveillé devant le miracle fragile d’une Parole enfin devenue vraie. Maintenant, je Te vois en l’Enfant de Noël T’agenouiller devant moi pour que je devienne enfin Ton enfant.
« Le temps est venu de rentrer en soi-même, à l’image de la végétation qui prépare son entrée dans l’hiver en arrêtant son activité, nous devenons comme les arbres qui stockent leur énergie dans leurs racines pour un temps, sacrifiant leurs feuilles pour mieux renaître au printemps…
Descendre dans les profondeurs de notre âme, de notre essence, pour écouter les messages de notre Nature et prendre soin de notre être intérieur…
Les journées plus courtes nous permettent de passer plus de temps à l’intérieur, d’être à l’écoute de nos besoins et de rééquilibrer nos énergies avant la venue de l’hiver.
Écouter son corps, ses besoins, respecter ses rythmes biologiques, dormir plus tôt, manger beaucoup de légumes racines, graines et noix (et par là se reconnecter à la Terre) et privilégier les sorties en pleine nature. Bon voyage vers vos profondeurs… » (San Jee).
« La Forêt Merveilleuse, au temps de II-était-une-fois, était très calme. Et l’Ours pouvait entendre différentes sortes de silence. Il y avait le petit silence des feuilles et le profond silence de la terre et le vieux silence des arbres. Et il y avait un silence plus silencieux que tous les autres et plus difficile à repérer. C’était son propre silence à lui. L’Ours tendit l’oreille attentivement et suivit la musique de son propre silence jusqu’au cœur de la forêt » (Oren Lavie & Wolf Erlbruch, L’ours qui n’était pas là).
« Les âmes perdues seront étoiles filantes. Les âmes aimantes, elles, seront étoiles aimantées et formeront constellations » (François Cheng).
Je marchais seul sur ce chemin Une âme s’éveillait au loin Une âme aussi belle, aussi belle Que le ciel Elle était si jeune et si frêle Mais ses mots chantaient sans pareil Tout l’amour et la grâce Et d’un Dieu Les merveilles Il est des vies sur nos chemins Qui nous révèlent ce destin Quand la terre et les cieux Semblent briller enfin De la plus belle voix d’enfant Et de son nom devenu grand Touchant toutes les vies Qui s’ouvrent à l’infini Comment chacun de ses poèmes Qu’elle écrivait comme un homme seul Un peu d’amour et une fleur Pour chaque jour Et dans les battements de son cœur Unis a ceux de son Sauveur Ses mots comme une braise Elle s’appelait Thérèse Silencieuse et si solitaire Quand elle écrivait sur la terre Au cœur de chaque larme C’est l’histoire de son âme Ces mots donnés comme l’amour Pour moi résonneront toujours Pour ces millions de cœur Qui cherchent le bonheur Et que sa vie résonne encore Et nous dévoile ses trésors Ses mots comme une braise Elle s’appelait Thérèse
L’Amour est plus fort que nos blessures et nos étroitesses. J’ai mon caractère, mes traits de génie, mes personnalités vives, parfois à vif, mes failles, mes défaillances et mes errances. J’ai surtout l’expérience de l’Amour qui fait de chaque moment un possible basculement du cœur de pierre en cœur de chair, qui fait de chaque matin l’opportunité d’une Vie nouvelle, d’un nouveau départ, dans l’humble accueil de tes traits de génie, tes côtés solaires, comme de tes failles, tes défaillances et tes errances…
J’entends mon bien aimé Son cœur m’appelle Mon âme est toute prête à ses merveilles Le voici qui bondit sur les montagnes J’entends sa voix chanter sur les rivages
Viens Mon cœur t’appelle Oui, viens que je t’emmène dans mon jardin L’hiver s’en est allé Viens, je t’aimerai
Lève-toi mon amie, ma toute belle L’hiver s’en est allé, les fleurs s’éveillent Vient le temps des chansons Et des « je t’aime » Entends, ce chant d’amour pour toi s’élève
Cet amour est plus fort que nos misères L’amour d’un Dieu venu sur notre terre La grâce qui guérit et qui relève Voici l’amour qui jamais ne s’achève
Charles Pépin, La rencontre. Une philosophie, Ed. Allary, 2021 :
« L’amour ne doit pas être cette maison dans laquelle nos différences disparaissent, mais bien plutôt ce temple où elles ont droit de cité, où elles sont honorées, explorées, aimées » (p. 41).
« Pour progresser, il faut rencontrer un autre que soi » (p. 57).
« Sans aller vers ce qui n’est pas soi, impossible de savoir qui on est. Sans rencontrer l’autre, impossible de se rencontrer » (p. 58).
« Souvent, nous avons du mal à passer de la logique du coup de foudre à celle de l’amour mature. Aimer, ce n’est pas prétendre que la vie corresponde à notre imagination ; c’est choisir, en pleine liberté, de prendre la responsabilité de la vie comme elle s’offre » (François, 1/12/2021).
Vivre d’Amour, c’est donner sans mesure sans réclamer de salaire ici-bas, Ah! sans compter, je donne étant bien sûre que lorsqu’on aime, on ne calcule pas. Au Cœur Divin, débordant de tendresse, j’ai tout donné, légèrement je cours. Je n’ai plus rien que ma seule richesse.
Vivre d’Amour, c’est bannir toute crainte, tout souvenir des fautes du passé. De mes péchés, je ne vois nulle empreinte. En un instant, l’amour a tout brûlé, flamme divine, ô très douce fournaise ! En ton foyer, je fixe mon séjour. C’est en tes feux que je chante à mon aise
Vivre d’Amour, c’est garder en soi-même un grand trésor en un vase mortel. Mon Bien-Aimé, ma faiblesse est extrême. Ah, je suis loin d’être un ange du ciel ! Mais si je tombe à chaque heure qui passe, me relevant, tu viens à mon secours. À chaque instant tu me donnes ta grâce.
Vivre d’Amour, c’est naviguer sans cesse, semant la paix, la joie dans tous les cœurs. Pilote Aimé, la charité me presse car je te vois dans les âmes, mes sœurs. La charité, voilà ma seule étoile. À sa clarté, je vogue sans détour. J’ai ma devise écrite sur ma voile.
Vivre d’Amour, quelle étrange folie ! me dit le monde. Ah! cessez de chanter, ne perdez pas vos parfums, votre vie. Utilement, sachez les employer ! À des amants, il faut la solitude. Un cœur à cœur qui dure nuit et jour, ton seul regard fait ma béatitude.
Mourir d’Amour, voilà mon espérance. Quand je verrai se briser mes liens, mon Dieu sera ma grande récompense. Je ne veux point posséder d’autres biens. De son Amour, je veux être embrasée. Je veux le voir, m’unir à lui toujours, voilà mon Ciel, voilà ma destinée.