« Quiconque arrose dans son coeur la plante de l’Amour n’a pas un seul jour de sa vie qui soit inutile » (Omar Khayyam, La rose de l’Amour).
Savez-vous qu’il n’est pas correct de dire que les roses ont des épines ? Elles ont des aiguillons, excroissances piquantes qui naissent de leur épiderme (que l’on peut facilement enlever, à la différence des épines).
Aiguillons et épines sont tous deux une adaptation des plantes (y compris des tomates et des aubergines) pour mieux garder l’eau mais surtout, d’abord, pour mieux se défendre des herbivores. À quoi certains animaux, comme les chameaux et les chèvres, ont répliqué avec des langues toujours plus râpeuses. Pour en savoir plus sur les essais de scientifiques d’identifier les gènes en vue de faire pousser des roses sans piquants, cf. https://www.inrae.fr/actualites/aiguillons-du-rosier-sujet-epineux.
Plutôt que de laisser « le monde » me déterminer / déteindre sur moi, je choisis de me relier à la lumière du Créateur en lui offrant du temps pour qu’elle irradie et éclaire toute chose…
NB : Je donne ici la clé de compréhension de mon regard notamment à ceux qui ont critiqué le petit texte que j’ai écrit à propos des bacchanales de la cérémonie d’ouverture des J.O. ou à ceux qui trouvent que mes écrits semblent parfois si dissociés de la polémique en cours.
Dans la gestion des conflits, un point essentiel est de ne pas laisser l’agresseur décider de où, quand et comment se vit la confrontation… Comme en aïkido ! Dans la gestion des conflits, un point essentiel est de ne pas laisser l’agresseur décider de où, quand et comment se vit la confrontation… Comme en aïkido ! Et comme dans l’art redoutable de Jésus de passer par une parabole. Cf. mon livre Le jeu parabolique de Jésus, une étonnante stratégie non-violente, Éditions Lumen Vitae, Collection Connaître la Bible, n° 57, 2009. Cf. aussi la session sur les paraboles que je vais donner à Maurice en septembre prochain…
« Nous sommes créés dans la diversité des sexes, âges, caractères, goûts, valeurs, cultures, etc. La rencontre de ces différences n’est pas naturellement harmonieuse. Certes, « complémentaire » est le plus beau qualificatif que puisse recevoir la différence. Mais pour qu’elle soit réellement source de richesse, elle requiert que nous fassions un chemin ensemble. En fuyant le conflit, nous bloquons ce processus qui nous fait passer de la divergence à la reconnaissance mutuelle et à la complémentarité. Appel à une saine gestion d’une divergence, le conflit est – selon la règle des 4 N – Naturel, Normal, Neutre et Normatif » (Chomé Étienne, La méthode C-R-I-T-E-R-E pour mieux gérer nos conflits, Presses universitaires de Louvain P.U.L., 2009, p. 40).
Me connecter à la personne accompagnée, c’est écouter et sentir en amont de ce que j’entends et vois, en me synchronisant à sa respiration, son rythme cardiaque, ses langages non-verbaux, ses canaux privilégiés (visuel, auditif, kinesthésique, olfactif, gustatif, tactile…), son univers intérieur, ses ressentis & émotions, ses registres linguistiques et champs mentaux, etc.
Photos : À gauche, Hongchan Quan et Yuxi Chen qui viennent de remporter aux J.O. de Paris la médaille d’or sur le « 10 mètres synchronisé féminin ».
À droite, « nous sommes les sœurs jumelles nées sous le signe des gémeaux Mi fa sol la mi ré, ré mi fa sol sol sol ré do ».
Cet été, j’ai changé de coupe de cheveux, avec une houppette à la Tintin. Et ce matin, m’est revenu la chanson d’Elvis Presley « Love me tender » ? ? ?
Love me tender Love me sweet Never let me go You have made my life complete And I love you so
Love me tender Love me true All my dreams fulfill For my darlin’ I love you And I always will
Love me tender Love me long Take me to your heart For it’s there that I belong And we’ll never part
Love me tender Love me dear Tell me you are mine I’ll be yours through all the years ‘Til the end of time
« L’amour est un oiseau rebelle que nul ne peut apprivoiser. Et c’est bien en vain qu’on l’appelle s’il lui convient de refuser » (Henri Meilhac).
« Dieu tel l’animal que l’on tente d’apprivoiser, qui toujours rompt la longe par laquelle on tente de le domestiquer, regagnant les contrées sauvages, inaccessibles à qui a perdu l’innocence » (Edouard Brasey).
Jésus a mal fini, crucifié sur une croix, car il a choqué et même scandalisé les dépositaires orthodoxes de la Révélation, tandis que les gens réputés de mauvaise vie se pressaient autour de lui, fascinés par sa Bonne Nouvelle : notre Père fait de nous tous de véritables frères et sœurs. Il nous appelle à la conversion pour nous ouvrir à un Royaume où ceux qui veulent être les premiers seront finalement les derniers…
Ce message est tellement habituel dans la bouche d’un prêtre en chair de vérité qu’il passe alors en ronronnant. Mais, hors des églises, par quel procédé diabolique scandalise-t-il quand il sort de la bouche de déjantés qui vivent surtout la nuit, férus de bacchanales de tous types, quand il sort de la bouche d’écorchés par la vie et de méprisés par la société ? Les bien-pensants auraient-ils plus le droit qu’eux d’occuper une place à la Cène du Jeudi Saint ? Ou les Barrabas d’aujourd’hui qui dénoncent violemment les J.O. comme « du pain et des jeux » / opium du peuple assujetti ? Merci aux victimes d’injustice et marginalisés de tous poils quand ils choisissent d’autres armes que le terrorisme pour secouer les bonnes consciences !
Jésus a véritablement créé le scandale, notamment en chassant les marchands du Temple, appelant à une conversion du cœur et de l’intelligence en faveur d’une relation vraie avec notre Père. Voir mon article ici :
Bacchanale grecque ou Sainte Cène ? Quelles étaient les références des artistes qui ont fait ce tableau si polémique de la cérémonie d’ouverture des J.O. à Paris ? Ma question est ailleurs : la Bonne Nouvelle peut-elle retentir ? L’Évangile peut-il être entendu ? Quel est-il vraiment ? Les personnes bigarrées qui ont animé ce tableau m’ont beaucoup dérangé et je les remercie pour ce choc salutaire. Je les remercie d’avoir scandalisé autant de personnes socialement respectables. Quelle magnifique opportunité pour l’Esprit Saint de reposer à chaque personne la question de Jésus : « Pour toi, qui suis-je ?… Convertis-toi et crois en la Bonne Nouvelle de la réconciliation authentique de toutes et tous en Lui… »
Merci à ces passionnés de pop-culture, personnes hors normes, en surpoids, drag-queen, d’avoir offert leur regard sur nos valeurs communes d’inclusion, de générosité, de solidarité et de liberté. « Notre intention était de montrer de la tolérance et de la communion » (Anne Descamps, porte-parole de Paris 2024). Merci d’avoir créé un espace-temps au coeur de ces jeux olympiques dans lequel peut exploser à nouveau frais la bombe de l’Évangile. Son message de communion fraternelle est révolutionnaire (ré-love-Uturn), qui n’a plus rien de ronronnant à nos oreilles quand nous souffrons à cause de notre proche ennemi ; c’est du concret entre extrême gauche et élites économiques et politiques qui défendent leur désordre établi, entre Israéliens et Palestiniens, Russes et Ukrainiens, Rwandais et Congolais, etc. Tout est grâce : appel à la conversion et occasion de salut, non ?
Si ce message fait sens pour toi, n’hésite pas à le partager !
« Éclairer, c’est assainir. Le soleil ne donne pas seulement le jour, il donne l’exemple » (Victor Hugo, Tas de pierres).
« L’Indulgence est tendre, elle est femme. Ceux qu’un faux pas, même expié, Dans le monde à jamais diffame, Lavent leur front dans sa pitié.
Humble soeur aux longues paupières, Pour l’homme, fût-il criminel, Tandis qu’on lui jette des pierres, Elle garde un pleur fraternel.
S’approchant du coeur plein de fange, De scorie épaisse et de fiel, Pour l’assainir, elle y mélange Cette larme, aumône du ciel ;
Et, loin d’y remuer la honte, Comme les injures le font, Elle attend que l’amour remonte Et que la haine tombe au fond.
C’est alors que, de sa main douce Élevant ce coeur épuré, Elle l’incline sans secousse Et lui pardonne : il a pleuré » (René-François Sully Prudhomme, L’indulgence).
« L’amour est un oiseau rebelle que nul ne peut apprivoiser. Et c’est bien en vain qu’on l’appelle s’il lui convient de refuser » (Henri Meilhac).
« Dieu tel l’animal que l’on tente d’apprivoiser, qui toujours rompt la longe par laquelle on tente de le domestiquer, regagnant les contrées sauvages, inaccessibles à qui a perdu l’innocence » (Edouard Brasey).