« Vous avez porté, Vierge, digne princesse, Jésus dont le règne n’a ni fin ni cesse. Le Tout-Puissant, prenant notre faiblesse, laissa les cieux et vint vers notre détresse, offrir à la mort sa très chère jeunesse » (François Villon, que j’ai légèrement retouché).
Photo : Alicia Keys, dans une robe qui représente New York, créée par Ralph Lauren.
« Il veut des sons et des couleurs. Il a des cris, il a des pleurs et des colères. Mais ses fureurs d’enfant gâté, comme les orages d’été, sont passagères » (Eugène Manuel, La chose ailée, 1907, p. 15).
« Les filles étaient précoces, aux fosses. Il se rappelait les ouvrières de Lille gâtées dès quatorze ans, dans les abandons de la misère » (Zola, Germinal,1885, p. 136).
« Les plus cruels critiques des poètes sont encore les imitateurs : ils se mettent, comme les mouches, sur l’endroit gâté et le dessinent » (Sainte-Beuve, Tableau historique et critique de la poésie française,1828, p. 101).
« Dégager un vide dans nos vies où la bénédiction peut entrer… Préparer un endroit dans notre maison, dans notre histoire, dans notre cœur, où la magie peut se sentir accueillie… C’est le vrai sens de la prière » (Toko-pa Turner).
Le Poète est semblable au prince des nuées Qui hante la tempête et se rit de l’archer. Exilé sur le sol au milieu des huées, Ses ailes de géant l’empêchent de marcher.
« Une vie vraiment vécue brûle constamment les voiles de l’illusion, brûle ce qui n’est plus pertinent, révèle peu à peu notre essence, jusqu’à ce que, finalement, nous soyons assez forts pour nous tenir dans notre vérité nue » (Marion Woodman).
« Tu es célibataire et tu manques de compagnie. Tu es en couple et tu manques de liberté. Tu travailles et tu manques de temps. Tu as trop de temps libre et tu aimerais travailler. Tu es jeune et tu veux grandir pour faire les choses des adultes. Tu es adulte et tu aimerais faire les choses des jeunes. Tu es dans ta ville mais tu aimerais vivre ailleurs. Tu es ailleurs mais tu aimerais retourner dans ta ville…
Il est temps d’arrêter de regarder ce qui te manque et de commencer à vivre dans le présent, vraiment apprécier ce que tu as.
Profite de l’arôme de ta maison avant d’ouvrir la porte et de sortir chercher les parfums du monde parce que rien n’est donné pour être acquis et tout est un cadeau. Donne-lui de la valeur… » (Oscar TRAVINO).
Lors de ma dernière session de travail thérapeutique (https://www.vvanoutryve.be/mtth/), en entendant un autre membre du groupe exprimer que ses parts avaient été un jour dans un tel manque de lien qu’elles faisaient de l’anthropophagie, j’ai été renvoyé à mes propres parts qui vont vers l’autre à partir d’une peur de rupture du lien, une peur de rejet ou d’abandon. J’ai pris le temps de les rencontrer et de prendre soin avec elles de leur besoin de lien en creux, jusqu’à ce que le lien entre elles et moi soit plein, complet, accompli !
Comme c’était bon d’entendre Vinciane, l’animatrice, me rappeler que quand nous sommes emmêlés, trop proches de l’autre, nous serons obligés de prendre de la distance. Si, par contre, nous sommes distincts, nous pouvons être proches.
Gratitude à Nanna Michael qui m’a initié il y a près de 15 ans à l’IFS, ainsi qu’à Nadine d’Ydewalle et sa fille Vinciane van Outryve, qui ont fait le suivi !