L’assertivité : plaisir de prendre toute ma place, en me réjouissant que tu prennes toute ta place !
Merci pour tes vrais « oui » et « non » sincères. Merci d’être pleinement présente, avec toute la consistance de ta beauté irradiante, qui permet nos accords authentiques, dans toutes leurs harmoniques…
« Pensée tendre et folle En cette brise légère, tu voles L’audace prend des ailes Et s’élance dans une myriade Éclatant de mille feux Rien de frivole Folie et sagesse s’enlacent Et dans l’air immaculé Trouvent leur place » (MaryJane Céline).
« Quand Dieu se fait homme ça va loin, ma sœur, mon frère, masseur,…, ça va très loin. Ça commence par le grain jeté en terre et la grappe qui mûrit au soleil mais ça finit par du grain broyé et du raisin pressé pour devenir pain et vin » (dixit mon collègue s.j. Xavier Dijon). Les étincelles de les consommer et ça finit en étain-selles. Vie et mort : avec Lui, tout est or et rien n’est hors / tort. Même nos selles valent de l’or pour le grain jeté en terre, pour la semence qui recommence ! Dieu jaillit, même à la toilette, lieu qui peut, lui aussi, être éclaboussé par les étincelles du Ressuscité, non ?…
Miracle de l’œuf : une matière inanimée apparemment morte (du blanc et du jaune inertes sous coquille), alors qu’à l’intérieur, à vrai dire, une nouvelle vie prend forme, jusqu’à la surprise de cette vie nouvelle qui parvient à éclore ! Miracle qui a de quoi alimenter de nombreux mythes autour de la création et de l’origine du monde… La forme ovale de l’œuf pointe vers l’infini. Et puis, l’œuf qui aurait précédé la première poule représente avec elle (dont il est l’intime et incontournable partenaire) la renaissance et la régénération du cycle de la vie.
Amazing miracle…
Illustration : Léda et le cygne, œuvre esquissée en 1506 par Léonard de Vinci et reprise à droite par Francesco Melzi.
« Jésus ne cherche pas à avoir la paix mais à faire la paix. Il n’est pas mort dans son lit, n’ayant pas démissionné de son témoignage à la Vérité, de cette « parole de vérité, puissance de Dieu, armes offensives et défensives de la justice » (2 Co 6,7). « Celui qui vit en vérité vient à la lumière et provoque l’hostilité de ceux qui sont dans les ténèbres » (Jn 3,19-21).
Jésus se bat pour la justice du Royaume qui vient, il regarde les enjeux au-delà des urgences immédiates. C’est par une stratégie de long terme qu’il a opéré une révolution sociale. Il a sapé les fondements même de la domination des uns sur les autres, de l’esclavage, de l’oppression politique et économique. Le ferment de l’évangile a mis quelques générations pour subvertir l’Empire romain mais il le fit ! Et il n’a pas fini d’enfanter un nouveau monde » (Chomé Étienne, Jésus est doux ET ferme ET pugnace. Qu’est-ce à dire ?, dans Paraboles, n° 80, septembre 2014, p. 9).
Pour lire l’article complet, qui montre qu’il n’est pas que pugnace, en même temps doux et ferme :
« Désormais nul ne pourra dire : « Là où je suis, il n’est pas venu ; il n’est pas descendu assez bas pour me rencontrer. » Car il n’y a ni déchéance ni abandon qu’il n’ait connu et dont il n’ait fait par sa présence le lieu privilégié de la proximité de Dieu. Oui, il fallait que lui, le Fils bien-aimé, mourût dans la nuit des grands délaissements, pour que sa résurrection fût vraiment la résurrection de tous. Jamais il ne fut si proche de l’homme. Jamais non plus aussi proche de Dieu. Jamais il n’a rendu Dieu si proche de l’homme » (Éloi Leclerc).
« Quand je l’ai rencontrée pour la première fois, j’ai ressenti, en la voyant, une étrange sensation. Ce ne fut point de l’étonnement, ni de l’admiration, ce ne fut point ce qu’on appelle le coup de foudre, mais un sentiment de bien-être délicieux, comme si on m’eût plongé dans un bain tiède. Ses gestes me séduisaient, sa voix me ravissait, toute sa personne me faisait un plaisir infini à regarder. Il me semblait aussi que je la connaissais depuis longtemps, que je l’avais vue déjà. Elle portait en elle quelque chose de mon esprit. Elle m’apparaissait comme une réponse à un appel jeté par mon âme, à cet appel vague et continu que nous poussons vers l’Espérance durant tout le cours de notre vie » (Guy de Maupassant).
I see your true colors. And that’s why I love you. So don’t be afraid to let them show. True colors are beautiful, Like a rainbow…
You with the sad eyes Don’t be discouraged Oh I realize It’s hard to take courage In a world full of people You can lose sight of it all And the darkness inside you Can make you feel so small
But I see your true color Shining through I see your true colors And that’s why I love you So don’t be afraid to let them show Your true colors True colors are beautiful Like a rainbow (Cyndi Lauper, True Colors).
« Derrière ces parts écrasées, se cache un désir, comme le soleil derrière de gros nuages épais et sombres. Fais ressortir ce désir, exprime-le, expose-le devant le Seigneur, fais le luire en sa Présence. Lui accomplira le désir le plus profond de ton cœur » (MJC).
« Je vous aime, pas d’un amour de vacances, d’un amour d’un instant. Je vous aime d’un grand amour dont je veux les tristesses comme les joies, d’un amour où je suis engagée corps et âme, si lourd, si précieux que parfois j’en ai le souffle coupé » (Simone de Beauvoir).