« La chose la plus apaisante en ce monde, c’est quand quelqu’un embrasse vos blessures en ne les voyant pas comme des catastrophes dans votre âme mais simplement comme des fissures dans lesquelles mettre son amour » (Allen Emery).
Catégorie : Poétique, vers métriques
Le moment où se croisent la nuit et le jour
« Je volerai bientôt, pour dire tes louanges
Quand le jour sans couchant sur mon âme aura lui
Alors je chanterai sur la lyre des Anges
L’Éternel Aujourd’hui !… »
(la petite Thérèse, dans ses élans de poésie).
Le pouvoir de choisir où je mets mon attention
J’ai la liberté de choisir
où je mets mon attention et mon énergie.
J’ai le pouvoir de laisser aller
les choses qui me bloquent…
Plutôt que d’y réagir,
je peux regarder ce qui me fait vivre.
J’apprends lentement à me centrer
sur ce qui se passe en moi
plutôt qu’autour de moi,
là où ça vibre et palpite de la Vie
même de l’Amour Infini.
Et je m’en porte d’autant mieux…
Quel cadeau extraordinaire
que ce pouvoir de choisir
où je mets mon attention.
Remarque les marques du visage
« Le visage est ce trésor unique que chacun offre au monde. C’est bien en terme d’offrande ou d’ouverture qu’il convient de parler du visage. Car le mystère et la beauté d’un visage, en fin de compte, ne peuvent être appréhendés et révélés que par d’autres regards, ou par une lumière autre » (François Cheng, Cinq méditations sur la beauté).
« À partir de la naissance, chaque visage est façonné par toute une vie de désirs refoulés, de tourments cachés, de mensonges entretenus, de cris contenus, de sanglots ravalés, de chagrins niés, d’orgueil blessé, de serments reniés, de vengeances caressées, de colères rentrées, de hontes bues, de fous rires réprimés, de monologues interrompus, de confidences trahies, de plaisirs trop vite survenus, d’extases trop vite évanouies. Chaque ride en porte la marque aussi sûrement que les anneaux d’un arbre. C’est tout cela que le visage révèle de la personne, à son insu, malgré l’effort surhumain qu’elle déploie quotidiennement pour le cacher » (François Cheng, Le Dit de Tian-yi).
La brisure vers la brise. Les couleurs bleues pour les bobos bleus
« Consens à la brisure.
C’est là que germera
ton trop-plein de crève-cœur,
que passera un jour,
à ton insu, la brise »
(François Cheng).
Prisons intérieures et espaces full grandeurs
« Les saints du paradis peuvent-ils voir autre chose que de la beauté, de la pureté ? Mais des saints au milieu de la boue, voilà le miracle éternel ! Voilà qui donne à la vie sa valeur. Voir la grandeur morale se dégager de la fange, entrevoir la beauté à travers un rideau de boue, puis peu à peu – surgissant de l’abîme d’inconscience et de vice –, la voir monter, grandir en force, en vérité, en splendeur » (Jack London, Martin Eden, 1909).
« Il travaillait comme en rêve, étrangement détaché de tout ce qui l’entourait, pareil à un fantôme qu’un enchantement retient sur les lieux d’une existence antérieure. Un fantôme n’est que l’âme d’un mort qui ne sait pas encore qu’il est mort, lui avait-on dit un jour, et il se demandait s’il n’était pas mort, par hasard, sans s’en douter » (idem).
Notre vandameuse nationale
De retour d’un bon temps dans la neige abondante de Laponie, je ne puis m’empêcher de mixer mes références dans l’image ci-dessous.
Merci à toi, cher génial con.patriote, notre gloire nationale qui a percé le canal des USA… Cher Jean-Claude Van Damme, merci pour tes services rendus dignes de Moïse, séparant les eaux de notre magnifique fleuve, La Meuse. En ce début 2023, osons sortir des chemins battus et ouvrons des chemins neufs au milieu de nos travées entravées…
La vie t’éjecte de ton piédestal
« Laisse la vie t’éjecter de ton piédestal encore et encore, jusqu’à ce que tu perdes tout intérêt à être sur un piédestal » (Jeff Foster).
« Trois choses sont essentielles dans la vie : l’humilité qui vous fait garder les pieds sur terre, le courage qui vous permettra d’affronter n’importe quelle situation, comme aussi le courage de se remettre en question, et la sagesse de savoir se taire quand il le faut » (Jordan Ray).
Feux d’artifice, sans artifice !
« Jamais, on ne pourra oublier le lieu d’un bel amour, le décor d’une joie profonde ou le contexte d’une tendresse. C’est à travers de telles histoires que la géographie devient humaine » (Bernard Arcand).
2022, je te laisse
« 2022, je te laisse. Gratitude pour toi. J’ai compris la puissance de la douceur, j’ai accepté le centre et les alentours, je me suis allongée sur le sol,
rendue à l’humilité. J’ai fait la route jusqu’à moi, un chemin passionnant…
Dans mon ventre, ça s’agite. Les projets poussent, la tête est vers le bas.
Que 2023 les enfantent. Je me réjouis déjà.
Merci de me lire. Mes mots se régalent d’être dans vos bras » (Isabelle Schmidt). Merci, Isabelle, pour tes mots qui pétillent dans mon coeur chaque jour.