Vertus de l’habitude

« La vertu n’est pas bonté et saillie de l’âme
mais résolue et constante habitude » (Montaigne).

« Nous sommes ce que nous faisons à répétition. 
L’excellence n’est donc pas un acte mais une habitude »
(Aristote).

« Il ne peut y avoir, ce me semble, que deux choses qui soient requises pour être toujours disposé à bien juger : l’une est la connaissance de la vérité et l’autre l’habitude qui fait qu’on se souvient et acquiesce à cette connaissance toutes les fois que l’occasion se présente » (Descartes).

« L’attrait des habitudes et leur puissance naturelle viennent de ce bonheur que l’on trouve à faire ce que l’on fait bien, même battre les cartes » (Alain).

Le véritable amour

« Le seul alchimiste capable de tout changer en or est l’amour. L’unique sortilège contre la mort, la vieillesse, la vie routinière, c’est l’amour » (Anaïs Nin, Être une femme).

« L’Esprit-Saint donne le véritable amour qui nous introduit dans une unité qui dure » (Benoit XVI).

Comment
les guêpes
font-elles
l’amour ?
Dard dard !

Émondés pour connaitre les secrets de votre cœur et devenir fragment du cœur de la Vie

« Quand l’amour vous a fait signe, suivez-le,
bien que ses chemins soient raides et ardus…
Car si l’amour vous couronne, il vous crucifie aussi.
Et s’il est pour votre croissance, il est aussi pour votre élagage.
Telles des gerbes de blé, il vous ramasse et vous serre contre lui.
Il vous vanne pour vous dénuder.
Il vous tamise pour vous libérer de votre enveloppe.
Il vous pile jusqu’à la blancheur.
Il vous pétrit jusqu’à vous rendre malléables;
Puis il vous assigne à son feu sacré afin que vous deveniez
pain sacré au festin sacré de Dieu.
Tout cela, l’amour vous le fait subir afin que vous connaissiez
les secrets de votre cœur et, au travers de cette connaissance,
deveniez fragment du cœur de la Vie.
L’amour ne possède pas et ne saurait être possédé.
Car l’amour suffit à l’amour » (Khalil Gibran).

Les frissons du bonheur dans les premières lueurs

« Je donnerais toutes les suites du Carlton pour un bivouac et un feu de bois sec, pour de l’eau fraîche au creux des mains à faire ruisseler sur le torse nu, pour les frissons du bonheur aux premières lueurs » (Bernard Giraudeau, Les Dames de nage, 2009).

Je ne me lasse pas de méditer à partir des dernières images du télescope James Webb, dont 2 reprises ci-dessous.

Plonger dans l’eau glacée

Une poule sort de son poulailler et dit : « brrr, quel froid de canard ». Un canard qui passe lui répond : « Ne m’en parlez pas, j’ai la chair de poule ».

Une vieille habitude russe est de se verser de l’eau froide sur tout le corps, debout sur la neige ; mieux encore, nager dans une eau glacée. Il est vérifié par la science d’aujourd’hui qu’une telle habitude renforce le système immunitaire et procure des bienfaits au corps comme à l’esprit. Une chanson russe le chante :

Закаляйся,
Если хочешь быть здоров.
Постарайся
позабыть про докторов,
Водой холодной обливайся
Если хочешь быть здоров.

Verse de l’eau froide sur toi-même,
si tu veux être en bonne santé.
Fais de ton mieux
pour oublier les médecins,
Verse de l’eau froide sur toi-même,
Si tu veux être en bonne santé.

Dans l’image ci-jointe, je plonge dans l’eau glacée des vers holorimes, cherchant, malgré les fortes contraintes de l’exercice, à dégager des sens dans tous les sens (sensations + signification + direction)… Le chemin de la vie à la Vie se résume en peu de mots = du cœur de pierre au cœur de chair, des métaux froids de nos armes aux connexions chaudes de nos âmes, non ?

Les sources de sagesse

« Nous pouvons rechercher les sources de sagesse et les relier les unes aux autres. Car chacune de ces sources de sagesse tire sa sagesse d’un corps unifié sous-jacent de sagesse, d’une eau qui est la sagesse de l’Esprit. 
Il n’y a qu’une seule sagesse. Elle peut venir à nous par la source des sociétés indigènes, par celle de beaux poèmes, par la science, par l’art, par un rituel religieux, par un enseignement mystique ou par la nature »
(Laurence Freeman OSB, Sources of Wisdom).

Prédateurs mâles mal ceints ?

« Il y a 10.000 ans, les humains et leurs bétails représentaient seulement 0,01 % de la biomasse des vertébrés terrestres. Ils en représentent aujourd’hui 97 %.

À l’époque, ils craignaient des mammouths de 10 tonnes, des rhinocéros laineux de 3 tonnes, des gigantesques paresseux terrestres de 4 tonnes. Tous ces géants ont disparu, éradiqués par un chasseur habile et sans scrupule, homo dit sapiens. Les techniques de prédation se perfectionnent, l’usage des brasiers pour la chasse est largement documenté. On constate partout sur la planète une corrélation étroite entre l’expansion géographique de notre espèce (+ de ses cousines) et l’effondrement de la masse moyenne des animaux existants. Ainsi, en Amérique du Nord, le poids moyen des mammifères plonge de 98 kg à 7,6 kg, en 3 millénaires »

(https://biosphere.ouvaton.org/blog/).

Les grandes questions existent en Ciel ?

« Pour vivre profondément, serait-il nécessaire de se débarrasser de toute futilité ? La praofondeur existentielle, ce n’est pas l’unilatéralisme du Sérieux et de la Raison, c’est la capacité à faire coexister en soi de façon heureuse les contradictions de la personnalité et de l’esprit (Georges Picard, Tous fous).

« La principale question existentielle est de savoir si quelqu’un existe au ciel » (Marc Escayrol, Mots et Grumots).

Notre prénom nous façonne

En 2017, une étude publiée dans le Journal of Personality and Social Psychology a montré qu’en voyant la photo d’une personne inconnue et en ayant à choisir pour elle entre quatre prénoms communs (du style Aurélie, Émilie, Élodie, Amélie / Pierre, Bruno, Christophe, Philippe), les gens tombent sur le bon prénom bien au-delà de la probabilité de chance. Et les chercheurs de montrer que nous partageons en société un stéréotype de ce qu’est une Amélie ou un Christophe, etc.

Ainsi, notre prénom nous façonne et nous ressemblons physiquement à notre prénom. Notre prénom s’imprime comme un tatouage sur notre visage, de par le poids de la conformité sociale et la motivation inconsciente à adhérer au stéréotype associé à son prénom. Car se conformer aux attentes des autres simplifie les interactions sociales !

Dans l’étude suivante, les chercheurs ont cherché à identifier le portrait-robot d’une personne prénommée x. Amazing !

Pour approfondir, cf. Anne-Laure Sellier, chercheuse en psychologie sociale à HEC Paris, et ses 2 ouvrages de vulgarisation : Le Pouvoir des prénoms et La science des prénoms.