Il jouait du piano de boue

Record de longévité décroché par les pluies
quotidiennes sur l’Europe de l’Ouest :
plus de 35 jours de suite,
avec près de 3 mètres
d’eaux tombées du ciel…
Ça s’arrose ?

Savez-vous planter les choux
à la mode, à la mode ;
savez-vous planter les choux
à la mode, à la mode de chez nous ?

On les plante avec le beau cou,
à la mode, à la mode ;
on les plante avec le beau cou, 
à la mode, à la mode de chez nous ?

Chakras

Savez-vous que ‘chakra’ en sanskrit signifie cercle et à partir de là roue ?  L’Inde antique nous dit que chaque humain vit spirituellement à partir de 7 chakras, chacun ressemblant à une roue de lumière qui tourne dans le sens des aiguilles d’une montre à une vitesse différente. Ils sont le long de la colonne vertébrale, comme des spirales d’énergie de différentes couleurs. Ces principaux centres énergétiques du corps fonctionnent comme des valves-clé qui régulent notre flux d’énergie et donc notre santé. Es-tu tenté ‘sans T’, si tant est tantra ?

« I feel like I’m not on Earth just to shake it and shake it endlessly, you know? » (Shakira).

Cras : ancien français venant du latin ‘crassus’ (= gras, sale).

Laver Maria

‘Ave Maria Gratia plena’ en latin =
‘Je vous salue Marie, comblée de et par la Grâce’.

Beauté de l’Ave Maria :
https://www.youtube.com/watch?v=3d4xXvF2ukY
ou encore
https://www.youtube.com/watch?v=ja5hQH9USIU
ou encore
https://www.youtube.com/watch?v=tEImCJWI_ak, etc.,
à ne point s’en lasser,
à tant s’enlacer,
sans modération
sangs-maux des rations
à temps  
attends
et à contre-temps

Ave Maria

Savez-vous que l’Autrichien Franz Schubert compose son Ave Maria pour l’héroïne du long poème de Walter Scott (The Lady of the Lake, 1810) ? Ce chant sort de la bouche de cette dame du lac qui prie, réfugiée dans une grotte, implorant le ciel de lui venir en aide et d’épargner ses proches.

Franz Schubert (1797-1828) qui est mort à 31 ans, laisse pourtant plus de mille œuvres achevées, dont sept symphonies. Amazing compositeur prolifique…

Pour écouter ce chant-canal de grâce reliant Ciel et terre :

Take care

« Nous devons mettre tous nos défauts et nos faiblesses au travail pour les rendre utiles. Certains diront : « Mais les défauts, il faut les fouler aux pieds, il faut les anéantir ! » Essayez et vous verrez si c’est facile : c’est vous qui serez anéanti. Le problème est le même pour tous les défauts. Qu’il s’agisse de la gourmandise, de la cupidité, de la vanité, vous devez apprendre à les mobiliser afin qu’elles travaillent pour vous dans la direction que vous avez choisie. Si vous êtes seul pour travailler, vous ne pourrez pas réussir » (Omraam Mikhaël Aïvanhov).

Je te vois, à la fine pointe de ton être

Dans la fulgurance du désir de t’accueillir sans conditions,
je t’ai vue soudain telle que tu es, tout au fond de toi,
à la fine pointe de ton être, là où jaillit l’étincelle de Vie,
au cœur de ton cœur. De là, s’éclaire tout de toi, de ta vie.
De là, s’aperçoivent ta complétude et tous tes possibles.
Depuis, même quand ton corps de souffrance recouvre ton lieu-source,
je désire de tout mon être que tu puisses toi-même te voir à partir de là
et t’accueillir telle que tu es, dans tout ton être.
Alors tu irradieras sans peurs de renaître.
Joie en moi de te connaître ;
sans faux-fuyants, te reconnaître…

Cafés suspendus

Dans un petit café belge, deux personnes s’approchent du comptoir : « Cinq cafés, s’il vous plaît, deux pour nous et trois suspendus. » Elles paient, prennent leurs deux cafés et partent. Plus tard, un homme habillé avec des vêtements usés arrive au comptoir et demande cordialement : « Avez-vous un café suspendu ? » Et le serveur lui sert un café…

Précieuse pour les personnes qui ne peuvent pas se payer une boisson chaude, cette tradition des « cafés suspendus »  , qui peut aussi servir pour un repas…  

La force de la Vérité

Pour lire mon article sur Jean et Hildegard Goss en entier :

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Pour Gandhi, choisir un chemin de non-violence, c’est fermement s’accrocher – s’agripper même – à la force de la Vérité. « La démarche fondamentale de Jean et Hildegard Goss-Mayr est d’aller trouver l’autre et désirer qu’à travers l’échange, la vérité se fasse. Dans une telle rencontre, il n’y a pas que mon interlocuteur et moi. Nous ne sommes pas seuls. Il y a entre nous deux la Vérité qui va faire son œuvre dans les consciences. Mon rôle à moi, c’est de dire la vérité avec courage, quoi que cela me coûte. Je ne la possède pas, elle ne m’appartient pas. Mais tu ne la possèdes pas davantage, elle ne t’appartient pas non plus. La vérité est comme un espace sacré entre nous deux et elle va nous faire faire un chemin ensemble qui part de nos vérités subjectives et qui aboutit à la « vérité de la situation », dépolarisée. L’épée est certes tranchante, le glaive de la vérité a lui aussi son tranchant ! En voici un exemple saisissant : alors que Mgr Romero hésitait à dénoncer les injustices dans son pays, Goss vient à lui en simplifiant tout, c’est-à-dire en allant à l’essentiel. Il dit : « Monseigneur, vous n’avez qu’une seule chose à faire, c’est de dire la vérité, simplement, que tout le monde connaît mais que personne n’ose dire, par peur d’être éliminé. Si vous dites la vérité, certes, vous serez tué, mais seulement après avoir dit la vérité. » Et c’est ce qui s’est passé » (Chomé Étienne, Jean Goss (1912-1991) et Hildegard Goss-Mayr, au service de la non-violence évangélique active : engagement, impact et influence, dans Actes du colloque du M.I.R., juin 2023).

Mâter, mater, verbe polysémique

« Une mouche s’était posée sur le pupitre de Katia, les pattes engluées dans une tache d’encre, et plus le poème s’étirait plus la tache autour de la mouche s’élargissait. Un monde inconnu s’ouvrait à la pensée, on pouvait le prolonger à l’infini, écouter ses résonances, c’était donc ça, la culture, avait-elle pensé, une tache bleue qui se dilatait, une source où venait s’abreuver l’imaginaire. On découvrait un univers parallèle, des eaux nous portaient vers des rivages insoupçonnés, on allait vivre enfin, explorer les abysses, voguer d’un courant à l’autre puis s’échouer quelque part, épuisé et ravi. On aurait gardé sur soi les traces du voyage, la clarté pâle de « l’aurore aux doigts de rose » qu’Homère avait offerte au héros aux mille ruses. On allait pouvoir peindre des fresques, dessiner des traits sur un vase, des traits fins, ceux d’un navire, rouge sur fond noir, et Ulysse attaché au mât. Du fond du vase, nos descendants entendraient peut-être un jour monter le chant des sirènes » (Emmanuelle Dourson, Si les dieux incendiaient le monde, p. 127).