« L’amour, c’est l’absolu, c’est l’infini ; la vie, c’est le relatif et le limité. De là, tous les secrets et profonds déchirements de l’homme quand l’amour s’introduit dans la vie. Elle n’est pas assez grande pour le contenir » (Victor Hugo, Moi, l’amour, la femme).
Il paraît que Dieu écrit droit avec des lignes courbes. Moi, j’écris courbes, avec bien des ressacs, alternant les systoles et diastoles de mon cœur ! Devant l’obstacle, chaque ressac m’invite à un retour sur Soi, où se trouvent les ressources pour trouver un chemin nouveau et avancer…
Photo offerte par une proche amie : le ciel de Sasseta en Toscane, ce 3/9/23. Gratitude pour ces délicates touches du peintre céleste…
Avoir la pêche = être plein d’énergie et d’entrain, être en forme.
D’où vient cette expression ? 1) Apparemment de la Chine, où la pêche est signe d’immortalité et de bonne santé. Déjà, au 3ème siècle, Zhang Hua décrit poétiquement un verger dans lequel une divinité taoïste cueille tous les 3.000 ans des pêches, en invitant de simples mortels à venir les goûter, avec l’intention de devenir éternels… La pêche est déjà attestée présente au nord de la Chine, il y a plus de 3.000 ans !
2) Une autre origine supposée de l’expression ‘avoir la pêche’ vient du ring de boxe. Donner une pêche ou donner une patate, c’est montrer sa force et sa forme !
Disponible gratuitement dans certains bons lieux : la ‘Cana pêche’, pour redonner la forme aux couples… Voir https://www.cana.org/ ! Bonne canne à pêche. Saisissons les bonnes perches… Bons choix de vie…
« La lune est bleue comme une mandarine Je l’appelle et je la pèle Et sur sa peau de ballerine J’écris des vers qui ensorcellent Les rêves les plus fous de l’enfance J’écris des vers qui me révèlent Au miroir de nos différences
La lune est bleue comme une figurine Elle virevolte dans mes mains Je la dessine à l’encre de Chine Au lavis et au fusain Elle m’enchante et je la chante En changeant les rimes du refrain Avec une fin plutôt surprenante
La lune est bleue comme une nectarine Je la pêche au fil de l’eau Et de l’horizon où elle s’incline Je l’empêche de se coucher tôt Je lui écris des vers, la tête à l’envers En souvenir de mes nuits blanches d’ado Où je m’abreuvais des poèmes d’Éluard et de Prévert » (Michel Ducasse, La lune est bleue, 31 août 2023).
« Mon père, mort il y a maintenant 13 ans, n’arrête pas de grandir, de prendre de plus en plus de place dans ma vie. Comme la pépite d’or trouvée au fond du tamis, ce qui reste d’une personne est éclatant. Inaltérable désormais. Alors qu’avant votre vue pouvait s’obscurcir pour des tas de raisons, toujours mauvaises (hostilités, rancœurs, etc.), là, vous reconnaissez le plus profond et le meilleur de la personne. Toutes ces choses impondérables rôdent dans l’éclat d’un regard, passant par un rire, par quelque geste, faisant que la personne est unique.
Chaque séparation nous donne une vue de plus en plus ample et éblouie de la vie. Les arrachements nous lavent. Tout se passe, dans cette vie, comme s’il nous fallait avaler l’océan. Comme si périodiquement nous étions remis à neuf par ce qui nous rappelle de ne pas nous installer, de ne pas nous habituer. La vie a deux visages : un émerveillant et un terrible. Quand vous avez vu le visage terrible, le visage émerveillant se tourne vers vous comme un soleil » (Christian Bobin dans un entretien publié dans un numéro spécial de La Vie sur le thème : « Vivre le deuil »).
« J’ai en moi toute la joie du Ciel. Oui, la pauvreté m’en ouvre la porte. J’ai en moi toute la joie du Ciel » (Claire d’Assises, soeur d’âme de François).
Et si le germe comptait moins que le terrain ? Et si le virus s’arrêtait peu dans un système immunitaire de qualité et avait de bonnes raisons de s’attarder dans un système dysfonctionnel ? Et si les agents pathogènes étaient des éboueurs utiles pour nettoyer et réordonner à la vie ? Et s’ils étaient parfois ces sécateurs émondant ce qui meurt et provoquant le vivant à traverser la mort pour mieux renouer avec la vie ? Cf. https://etiennechome.site/comme-une-visite-au-malade/ À méditer et à pratiquer en temps de paix, en amont d’une grave alerte de santé…
L’écoute d’une musique contribue efficacement à apaiser une douleur. Plusieurs expériences scientifiques l’ont objectivé, avec des taux de réduction impressionnants : de 20 à 90 %, qu’ils disent les experts.
Ceci dit, pour qui a appris à accueillir ses sensations physiques désagréables comme agréables comme des anges, la baguette magique n’est pas extérieure. Une douleur est un cadeau de notre corps pour que nous prenions soin d’un dysfonctionnement interne. Une souffrance est un cadeau de notre cœur pour que nous prenions soin d’un dysfonctionnement plus profond encore.
Entende qui a des oreilles la mélodie interne de ses anges de santé… Et ceux-ci cesseront d’être des démons !
À bon escient, l’écoute vous offre un arc-en-ciel et vous mène au ciel. À mauvais escient, l’écoute vous met la tête en compote, loin de vos potes-en-ciel…
« Elle funambule sur la crête de ses rêves, Cœur acrobate et désillusions en balance, Et glisse d’un fol et audacieux pas de danse Au soleil déclinant d’une vie qui s’achève. Saltimbanque des jours grevés d’incertitudes, Elle oscille entre réel et imaginaire Et va de matins blêmes en soirs de lumière, Refoulant le vertige de la solitude. Et ainsi, progressant au fil de ses pensées, Elle invente le bonheur qui ne sait exister D’un passé révolu, songes sans avenir Portés par les ors de ses plus gais souvenirs » (Hélène de Vannoise, Acrobaties).
Dans l’image, ennéasyllabes et, en bas, alexandrin !
« La non-violence ne capitule pas devant l’oppression ou l’injustice ; elle s’acharne au contraire à les faire disparaître, mais elle n’exclut personne, même pas l’oppresseur, du processus qui conduira à la paix » (Cardinal Maurice Piat).
Le prophète Mahomet disait : « Assiste ton frère, qu’il soit oppresseur ou opprimé ». Son interlocuteur lui dit : « Celui qui est opprimé, je l’assisterai. Mais l’oppresseur, explique-moi comment l’assister ». Mahomet reprit : « Tu l’empêcheras de commettre l’injustice, c’est en cela que consiste ton assistance pour lui ».
La force de la non-violence, c’est d’empêcher les oppresseurs d’être des bourreaux et d’empêcher les opprimés d’être des victimes.