« L’amour est un oiseau rebelle que nul ne peut apprivoiser. Et c’est bien en vain qu’on l’appelle s’il lui convient de refuser » (Henri Meilhac).
« Dieu tel l’animal que l’on tente d’apprivoiser, qui toujours rompt la longe par laquelle on tente de le domestiquer, regagnant les contrées sauvages, inaccessibles à qui a perdu l’innocence » (Edouard Brasey).
Jésus a mal fini, crucifié sur une croix, car il a choqué et même scandalisé les dépositaires orthodoxes de la Révélation, tandis que les gens réputés de mauvaise vie se pressaient autour de lui, fascinés par sa Bonne Nouvelle : notre Père fait de nous tous de véritables frères et sœurs. Il nous appelle à la conversion pour nous ouvrir à un Royaume où ceux qui veulent être les premiers seront finalement les derniers…
Ce message est tellement habituel dans la bouche d’un prêtre en chair de vérité qu’il passe alors en ronronnant. Mais, hors des églises, par quel procédé diabolique scandalise-t-il quand il sort de la bouche de déjantés qui vivent surtout la nuit, férus de bacchanales de tous types, quand il sort de la bouche d’écorchés par la vie et de méprisés par la société ? Les bien-pensants auraient-ils plus le droit qu’eux d’occuper une place à la Cène du Jeudi Saint ? Ou les Barrabas d’aujourd’hui qui dénoncent violemment les J.O. comme « du pain et des jeux » / opium du peuple assujetti ? Merci aux victimes d’injustice et marginalisés de tous poils quand ils choisissent d’autres armes que le terrorisme pour secouer les bonnes consciences !
Jésus a véritablement créé le scandale, notamment en chassant les marchands du Temple, appelant à une conversion du cœur et de l’intelligence en faveur d’une relation vraie avec notre Père. Voir mon article ici :
Bacchanale grecque ou Sainte Cène ? Quelles étaient les références des artistes qui ont fait ce tableau si polémique de la cérémonie d’ouverture des J.O. à Paris ? Ma question est ailleurs : la Bonne Nouvelle peut-elle retentir ? L’Évangile peut-il être entendu ? Quel est-il vraiment ? Les personnes bigarrées qui ont animé ce tableau m’ont beaucoup dérangé et je les remercie pour ce choc salutaire. Je les remercie d’avoir scandalisé autant de personnes socialement respectables. Quelle magnifique opportunité pour l’Esprit Saint de reposer à chaque personne la question de Jésus : « Pour toi, qui suis-je ?… Convertis-toi et crois en la Bonne Nouvelle de la réconciliation authentique de toutes et tous en Lui… »
Merci à ces passionnés de pop-culture, personnes hors normes, en surpoids, drag-queen, d’avoir offert leur regard sur nos valeurs communes d’inclusion, de générosité, de solidarité et de liberté. « Notre intention était de montrer de la tolérance et de la communion » (Anne Descamps, porte-parole de Paris 2024). Merci d’avoir créé un espace-temps au coeur de ces jeux olympiques dans lequel peut exploser à nouveau frais la bombe de l’Évangile. Son message de communion fraternelle est révolutionnaire (ré-love-Uturn), qui n’a plus rien de ronronnant à nos oreilles quand nous souffrons à cause de notre proche ennemi ; c’est du concret entre extrême gauche et élites économiques et politiques qui défendent leur désordre établi, entre Israéliens et Palestiniens, Russes et Ukrainiens, Rwandais et Congolais, etc. Tout est grâce : appel à la conversion et occasion de salut, non ?
Si ce message fait sens pour toi, n’hésite pas à le partager !
« Éclairer, c’est assainir. Le soleil ne donne pas seulement le jour, il donne l’exemple » (Victor Hugo, Tas de pierres).
« L’Indulgence est tendre, elle est femme. Ceux qu’un faux pas, même expié, Dans le monde à jamais diffame, Lavent leur front dans sa pitié.
Humble soeur aux longues paupières, Pour l’homme, fût-il criminel, Tandis qu’on lui jette des pierres, Elle garde un pleur fraternel.
S’approchant du coeur plein de fange, De scorie épaisse et de fiel, Pour l’assainir, elle y mélange Cette larme, aumône du ciel ;
Et, loin d’y remuer la honte, Comme les injures le font, Elle attend que l’amour remonte Et que la haine tombe au fond.
C’est alors que, de sa main douce Élevant ce coeur épuré, Elle l’incline sans secousse Et lui pardonne : il a pleuré » (René-François Sully Prudhomme, L’indulgence).
« L’amour est un oiseau rebelle que nul ne peut apprivoiser. Et c’est bien en vain qu’on l’appelle s’il lui convient de refuser » (Henri Meilhac).
« Dieu tel l’animal que l’on tente d’apprivoiser, qui toujours rompt la longe par laquelle on tente de le domestiquer, regagnant les contrées sauvages, inaccessibles à qui a perdu l’innocence » (Edouard Brasey).
« Tous les dragons de notre vie sont peut-être des princesses qui attendent de nous voir beaux et courageux. Toutes les choses terrifiantes ne sont peut-être que des choses sans secours, qui attendent que nous les secourions.
Pensez qu’il se produit quelque chose en vous, que la vie ne vous a pas oublié, qu’elle vous tient dans sa main ; elle ne vous abandonnera pas. Pourquoi voulez-vous exclure de votre vie toute inquiétude, toute souffrance, toute mélancolie alors que vous ignorez leur travail en vous ?
Aussi, ne devriez-vous pas vous effrayer quand se lève devant vous une grande tristesse, comme vous n’en n’avez jamais vu de telle.
Pourquoi vouloir vous torturer en vous demandant d’où tout cela peut bien venir et à quoi tout cela aboutira ?
Vous savez bien que vous êtes dans des états transitoires et que vous ne désirez rien tant que de vous transformer. Si certains de vos états sont maladifs, considérez que la maladie est le moyen qu’a l’organisme pour se libérer de ce qui lui est étranger. Il s’agit alors simplement de l’aider à être malade, à avoir la maladie dans sa totalité, à la laisser se déclarer, car c’est par là qu’il progresse…
Vous êtes le médecin qui doit veiller sur lui même… Et voilà ce qu’il faut faire avant tout pour autant que vous soyez votre médecin » (Rainer Maria Rilke, Lettre à un jeune poète).
« Mets tes doigts sur le pouls du vivant et sens-y le battement du cœur de ton Créateur » (Hans Urs von Balthasar).
Avec l’attention dont est capable l’âme profonde, l’œil solaire – comme aime à le dire Goethe – est à même de voir le fonds véritable de tout être vivant, là même où s’allume en lui l’étincelle de la Vie qui l’anime tout entier, enflammant l’œil éveillé…
« Je suis bleu de toi » est une formule belge pour dire « Je t’aime passionnément ». Au Cameroun, on « tombe sans glisser » quand on « tombe amoureux », avec une profonde admiration envers la personne aimée. Au Québec, « tu vois une personne dans ta soupe » quand tu y penses sans cesse, plein d’amour pour elle…