Posté en avril 2020, en plein confinement, où les funérailles collectives ne sont pas possibles…
« Ça vient d’un seul coup, ça vient lorsque je me retourne. C’est là que je te vois, dans l’amplitude et l’ouvert du paysage, dans la beauté sans partage de la terre, toi partout à l’horizon, c’est en tournant le dos à ta tombe que je te vois » (Christian Bobin, La plus que vive).
Béni soit le féminisme aligné, qui crée bien mieux qu’une copie pâle des cerfs-vitudes guerrières du mâle, lorsqu’il est en mal d’épée !
(?Oraison branchée, connectée, concert / qu’on sert à l’octave pascale?)
J’entends par « féminisme aligné » le génie, le charisme de la femme à engendrer en nous le ciel et la terre par un enracinement dans la Terre-mère nourricière, base solide de notre sécurité, ET une connexion à la lumière chaleureuse et éclairante du Père qui est aux cieux.
Je rends grâce pour les femmes qui m’ont engendré et initié à cet axe vertical qui fait de nous des ponts entre ciel et terre. Axe qui féconde l’axe horizontal de notre commune humanité, de notre fraternité… Ce double axe en croix, j’y crois et avec lui je crois, je peux croître !
Je crois en ces ancrages comme remèdes à la violence des humains les uns contre les autres. Pâques nous conduit à une non-violence active !