« Les développements technologiques qui ne conduisent pas à une amélioration de la qualité de vie de l’ensemble de l’humanité, mais qui au contraire exacerbent les inégalités et les conflits, ne pourront jamais être considérés comme un véritable progrès » (Pape François, Intelligence artificielle et paix, 57ème journée mondiale de la paix célébrée le 1er janvier 2024).
Banané 2024, vou zot tou ! Et-tiennent chauds-mets pour vous les servir…
« Mari chouette les veillées » : en créole mauricien, « mari » est un adverbe qui signifie « très » / « tellement ». Exemples : « Mari top ça », « Mari bon ça », « Mari loin ça ».
Je me mets sur mon 31 pour ma dernière occasion en 2023 de faire des commentaires potaches à propos de cette image :
1) Lundi, nous percevons dimanche loin… Dimanche, nous percevons lundi proche ! Le 31 décembre, nous percevons le 1er janvier tout proche. Le 1er janvier, nous percevons le 31 décembre bien loin… C’est notre perception linéaire du temps, tournés que nous sommes vers l’avant ?
2) Rétroviseur sur nos traditions anciennes : « nous macquerons » signifie, en vieux français, « nous romprons le chanvre ou le lin pour les rendre propres à être teillés ». Teiller ou tiller = débarrasser de la tille, détacher le filament du chanvre ou du lin, en brisant la chènevotte. Chènevotte = moelle du chanvre, partie ligneuse du chanvre dépouillée de son écorce… Et oui…
3) Connaissez-vous la différence entre les suffixes « -iste » et « -ien » ? Marc Arabyan situe son origine dans les guerres de religion entre Papistes, Calvinistes et Luthériens. Par exemple, les gaullistes / sarkozistes, etc., sont des militants en guerre, des partisans vindicatifs, en conquête ; les gaulliens / sarkoziens, etc., évoluent dans un état plus apaisé et stable. « -ien » est d’usage pour désigner le mouvement dans sa maturité, le courant de pensée établi.
Je nous souhaite moelleuses chènevottes, sous nos écorces endurcies, que nous soyons anti ou pro-macronistes/macroniens…
Tempus fugit est une expression latine qui signifie « le temps fuit » mais plus communément traduite par « le temps passe vite ».
Elle est fréquemment utilisée en inscription sur les horloges. L’expression a été enregistrée dans les Géorgiques (livre III, vers 284), œuvre du poète romain Virgile : « Sed fugit interea, fugit irreparabile tempus, singula dum capti circumvectamur amore », ce qui signifie : « Mais en attendant, il fuit : le temps fuit sans retour, tandis que nous errons, prisonniers de notre amour du détail. »
Elle est parfois utilisée dans un sens moins familier : « Pendant ce temps, le temps s’échappe, irremplaçable », exprimant la préoccupation que le peu de temps dont on dispose est consommé par quelque chose qui peut avoir peu de substance intrinsèque ou d’importance à ce seul moment précis !
Source : Wikipédia (oui-qui-pieds-Diya). NB : Diya = petite lampe à huile, en argile, avec une mèche en coton ; et aussi prénom d’une grande artiste mauricienne encore peu connue, en pleine croissance, en qui je crois beaucoup… RDV dans dix ans, Diya ! Vive chacun.e de nous dans ses ressources artistiques… Et vivent nos créations qui nous donnent un goût de temps qui ne passe pas !
Éblouis par les Lumières du 18ème siècle, beaucoup de penseurs, au 19ème siècle, ont montré comment la Raison allait offrir le Progrès, transformer le monde… La suite ? En proie aux totalitarismes, le 20ème siècle a eu raison d’une certaine déesse ‘Raison’…
« Que le Dieu véritable de paix vous habite tout entiers et qu’Il vous sanctifie lui-même » (1 Th 5,23).
La reine Élisabeth nous a quittés il y a un an, le 8 septembre 2022.
« On déménage au palais de Buckingham pour toute la vie ? » (Princesse Elizabeth, à 10 ans, lorsqu’elle apprend que son père devient roi en 1936).
« Je déclare devant vous tous que ma vie entière, qu’elle soit longue ou courte, sera consacrée à votre service » (Princesse Elizabeth à 21 ans).
« Inévitablement, une longue vie peut passer par de nombreux jalons » (le jour où elle devint le monarque britannique au plus long règne, le 9 septembre 2015, à 89 ans).
« Aucun de nous ne vivra éternellement » (à 95 ans, 10 mois avant sa mort).
Avoir la pêche = être plein d’énergie et d’entrain, être en forme.
D’où vient cette expression ? 1) Apparemment de la Chine, où la pêche est signe d’immortalité et de bonne santé. Déjà, au 3ème siècle, Zhang Hua décrit poétiquement un verger dans lequel une divinité taoïste cueille tous les 3.000 ans des pêches, en invitant de simples mortels à venir les goûter, avec l’intention de devenir éternels… La pêche est déjà attestée présente au nord de la Chine, il y a plus de 3.000 ans !
2) Une autre origine supposée de l’expression ‘avoir la pêche’ vient du ring de boxe. Donner une pêche ou donner une patate, c’est montrer sa force et sa forme !
Disponible gratuitement dans certains bons lieux : la ‘Cana pêche’, pour redonner la forme aux couples… Voir https://www.cana.org/ ! Bonne canne à pêche. Saisissons les bonnes perches… Bons choix de vie…
« Elle funambule sur la crête de ses rêves, Cœur acrobate et désillusions en balance, Et glisse d’un fol et audacieux pas de danse Au soleil déclinant d’une vie qui s’achève. Saltimbanque des jours grevés d’incertitudes, Elle oscille entre réel et imaginaire Et va de matins blêmes en soirs de lumière, Refoulant le vertige de la solitude. Et ainsi, progressant au fil de ses pensées, Elle invente le bonheur qui ne sait exister D’un passé révolu, songes sans avenir Portés par les ors de ses plus gais souvenirs » (Hélène de Vannoise, Acrobaties).
Dans l’image, ennéasyllabes et, en bas, alexandrin !
« L’espoir est un état d’esprit, une orientation de l’esprit et du cœur, non pas la conviction optimiste que cela va bien se passer, mais la certitude que cela a un sens, quelle que soit la façon dont cela se passe » (Vaclav Havel).
Quelle force cela donne de savoir que ce que je fais, indépendamment des résultats, a du sens ! Merci, Maria Biedrawa, ma sœur, de m’avoir transmis cette vérité que tu as reçue de Viktor Frankl.