Merci de me faire une fleur

« La peinture est à fleur de toile, la vie n’est qu’à fleur de peau » (Eugène Fromentin).

« Il y a des fleurs partout pour qui veut bien les voir » (Matisse).

« Soyons reconnaissants aux personnes qui nous donnent du bonheur ; elles sont les charmants jardiniers par qui nos âmes sont fleuries » (Marcel Proust).

« Chaque pomme est une fleur qui a connu l’amour » (Félix Leclerc, poète québécois).

« Il est d’étranges soirs où les fleurs ont une âme » (Albert Samain).

« Je suis dans la clarté qui s’avance.
 Mes mains sont pleines de désirs. Le monde est beau. Mes yeux ne se lassent pas de voir les arbres, les arbres si pleins d’espoir, les arbres si verts. Un sentier ensoleillé s’en va à travers les mûriers.
Je suis à la fenêtre de l’infirmerie. Je ne sens pas l’odeur des médicaments.
 Les œillets ont dû fleurir quelque part.
Et voilà, mon amour, et voilà, être captif, là n’est pas la question, la question est de ne pas se rendre » (Nâzim Hikmet, poète turc, 1948).

Tu n’es toi ? => Nettoie : tu nais toi…

« On met des années à se construire une carapace… Certes elle nous protège mais elle nous emprisonne aussi. Il faudra bien, tôt ou tard, trouver le moyen d’en sortir afin de se dégager de nos blocages et de libérer l’élan vital en nous » (Lise Coté).

« La vraie spiritualité ne te fait pas nécessairement te sentir meilleur. Cela ne te transforme pas en un ‘soi’ illuminé. Elle détruit ton lavage de cerveau, ton entier concept du ‘moi’. Elle brûle la honte et te laisse nu : vide mais plein, émerveillé d’être vivant, reconnaissant pour chaque respiration, capable de demeurer avec la joie et la peine la plus intense, enfin éveillé à cette vie extraordinaire » (Jeff Foster).

Si se nettoie, c’est donc ton frère… CQFD !

« Père, mère, frère, sœur : quoi de plus étrange que ces gens qui vous ressemblent tant et sont si différents ? » (Christian Bobin, Prisonnier au berceau).

« Vos paroles sont douces. Vos mains sont ouvertes. Vous dites que vous venez nous aider. Nous avons toujours craint ceux qui parlaient comme vous. Celui qui nous veut du mal est comme un loup: un feu suffit à l’écarter. Celui qui nous veut du bien est comme un frère. Son bien n’est pas le nôtre. Il nous le fait manger à notre insu dans la pain du partage » (Christian Bobin, L’autre visage).

« Les sauterelles électroniques se sont abattues sur l’Égypte de l’âme. Elles dévorent tout. Quand dans le train je vois un homme ou une femme lire un livre, j’ai sur eux le regard qu’avait un résistant de la dernière guerre, découvrant – dans la fierté d’un regard, la douleur d’un sourire – un frère ou une sœur d’armes » (Christian Bobin, La nuit du cœur).

C’est ensemble, unis, que nous sommes à l’image de Dieu

« Au commencement, était la relation » (Martin Buber).

« Il n’est pas d’existence possible sans relation : la vie même est relation. L’art de vivre, c’est la relation ; sans relation il n’est pas de vie » (Jiddu Krishnamurti, Apprendre est l’essence de la vie, 2009).

« Rien n’est précieux que ce qui est toi dans les autres, et les autres en toi » (Pierre Teilhard de Chardin).

« La vraie vie, c’est la vie fraternelle, la vie universelle, en communion avec tous les êtres » (Omraam Mikhaël Aïvanhov).

Merveilleux échange, grande et simple sagesse : l’abeille gorgée de pollen, féconde les fleurs qu’elle butine !

Pour 2020, depuis le 22 août, il est déjà derrière nous le « jour du dépassement de la Terre » (Earth Overshoot Day / EOD) ! L’ONG américaine Global Footprint Network a créé un indicateur pédagogique : ayant déjà consommé l’ensemble des ressources que la planète est capable de régénérer en un an, les humains sont en train de puiser dans les réserves profondes, normalement non renouvelables…

Quel contraste avec l’abeille gorgée de pollen, qui féconde les fleurs qu’elle butine : merveilleux échange, grande et simple sagesse de la Création / Créativité !

« L’ingratitude, fille de l’intérêt et de la vanité, est le vice des petites âmes » (Nicolas de Condorcet, Les pensées et maximes, 1794).

« Les grands talents de l’athéisme moderne refusent Dieu parce qu’ils le voient comme une limite à l’homme, comme une menace contre l’homme, comme un interdit, une défense, une barrière. […] Rien n’est plus déchirant que de voir Dieu constamment défiguré, comme une puissance extérieure au monde, non engagée dans notre vie » (Maurice Zundel).

« Aime Dieu, ne vis que pour le remercier et tu nageras dans l’océan de la félicité » (Madeleine-Sophie Barat).

La couleur de la vie… quand on en est bleu…

« Merci pour les roses, merci pour les épines » (Jean d’Ormesson).

« C’est quand la nuit est profonde que les étoiles brillent » (Winston Churchill).

« Nul ne peut atteindre l’aube sans passer par le chemin de la nuit » (Khalil Gibran).

Magnifique mise en images de la parabole des vases réparés par l’or :

Nous prendre dans les bras : le plus pertinent pour rebrancher nos cerveaux

« Mieux que l’espéranto, les câlins parlent une langue universelle et valent mieux qu’un long discours » (Kathleen Keating).

« Le toucher est instinctif. Il est le vecteur de nos sentiments lorsque nous montrons que nous aimons, que nous sommes concernés par le bien-être de l’autre » (Céline Rivière).

Comment rebrancher son cerveau ? Isabelle Filliozat (TEDxVaugirardRoad) : https://www.youtube.com/watch?v=CNSylSf02WU

L’âme d’enfant, naïveté rafraîchissante, créativité jaillissante, sensibilité bouleversante, curiosité en alerte

« Gardez précieusement votre âme d’enfant, votre naïveté rafraîchissante, votre créativité jaillissante, votre sensibilité bouleversante, votre curiosité en alerte, ces trésors qui font de vous un adulte qui ne devient jamais une « grande personne » » (Jeanne Siaud-Facchin).

« Il y a des existences comme ça qui sont tirées par la locomotive de l’enfance. Toute la vie durant, toutes les intuitions premières étaient dans l’enfance et… dès le début, il y avait cet émerveillement devant cette présence multipliée, sous toutes les formes imaginables, sous tous les visages, dans tous les instants » (Christiane Singer).

« Amen, je vous le dis, si vous ne faites pas demi-tour pour devenir comme les enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux » (Mt 18,3).

Un cadre strict : apparente prison, en fait porte d’entrée vers la libération

Le cadre-porteur libère ma liberté par ses limites contenantes :

« Les rives sont la chance du fleuve puisque, l’enserrant, elles l’empêchent de devenir marécage » (Comte de Bourbon-Busset).

« La rivière n’atteindrait jamais la mer si les berges ne la contraignaient » (Rabindranàth Tagore).

« Devant une toile immense dont il ne verrait pas les bords, tout peintre aussi génial fût-il baisserait les bras. C’est la restriction de la toile, sa limitation même qui exaltent ses pinceaux. La liberté vit de la puissance des limites. Elle est ce jeu ardent, cette immense respiration à l’intérieur des limites » (Christiane Singer).