Pardon !

« Saint Thomas d’Aquin enseignait que même dans le message moral de l’Église, il y a une hiérarchie dans les vertus et dans les actes qui en procèdent. […] En elle-même, la miséricorde est la plus grande des vertus, car il lui appartient de donner aux autres, et, qui plus est, de soulager leur indigence ; ce qui est éminemment le fait d’un être supérieur. Ainsi, se montrer miséricordieux est-il regardé comme le propre de Dieu, et c’est par là surtout que se manifeste sa toute-puissance » (Pape François, La joie de l’Évangile, § 37).

« Si vous ne faites pas demi-tour pour devenir comme les petits enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux » (Mt 18, 3).

« Pardonner dans le présent est encore plus important que pardonner le passé. Si vous le faites à chaque instant, c’est-à-dire si vous permettez au présent d’être tel qu’il est, aucune accumulation de ressentiment n’aura à être pardonnée plus tard » (Eckhart Tolle).

Livres et vous ? Livrez-vous, au point d’être libre et de peser une livre !

‘Livre’ fleurte en latin avec ‘liber’ (« libre ») et ‘lībra’ (« poids d’une livre ») => Lire des livres délivre (liber libère) et donne de la consistance !
Livres et vous ? Livrez-vous !

« Ouvre un livre, jusqu’à ce qu’il t’ouvre » (proverbe chinois),

« Il est certains cas pathologiques où la lecture peut devenir une sorte de discipline curative » (Marcel Proust).

Authentique ?

« Ne jamais se prendre au sérieux tout en travaillant avec sérieux et rigueur » (Annie Cordy). « C’est du sérieux de ne pas se prendre au sérieux et de rendre les gens heureux. C’est du sérieux de faire pétiller les yeux, siffloter les vieux, rigoler les enfants, entonner une tablée joyeuse… » (Patrick Dupriez à propos d’Annie Cordy).

« Faire son travail comme un fin orfèvre. Petit, j’étais épaté de voir une voiture neuve, avec l’impression que l’homme ne l’avait pas touché. Pas possible ? Un don du ciel ? Faire la même chose dans mon travail, qu’on ne sente pas du tout la fabrication » (Louis de Funès). 

« Lorsque l’art ne va pas au-delà de la simple imitation, il est incapable de nous donner l’impression d’une réalité vivante ou d’une vie réelle : tout ce qu’il peut nous offrir, c’est une caricature de la vie » (Hegel).

Humus / Humanité / Humilité ont la même racine : la Terre, notre origine + nature + fin

« J’appelle société conviviale une société où l’outil moderne est au service de la personne intégrée à la collectivité, et non au service d’un corps de spécialistes. Conviviale est la société où l’homme contrôle l’outil » (Ivan Illich, La convivialité, 1973).

Sculpture à Vevey (Lac Leman).

Quand tu trottes dans ma tête nuit et jour, je ressasse et te voilà de retour !

« Ruminer, c’est réfléchir sans fin, sans efficacité. C’est réfléchir en rond. Et d’ailleurs, ce n’est même pas réfléchir, mais ressasser. C’est quitter le réel des difficultés pour le virtuel des inquiétudes et des regrets » (Christophe André).

« Tant que nous ne sommes pas en amour avec nous mêmes, nous sommes un danger pour les autres » (Christiane Singer).

Merci de me faire une fleur

« La peinture est à fleur de toile, la vie n’est qu’à fleur de peau » (Eugène Fromentin).

« Il y a des fleurs partout pour qui veut bien les voir » (Matisse).

« Soyons reconnaissants aux personnes qui nous donnent du bonheur ; elles sont les charmants jardiniers par qui nos âmes sont fleuries » (Marcel Proust).

« Chaque pomme est une fleur qui a connu l’amour » (Félix Leclerc, poète québécois).

« Il est d’étranges soirs où les fleurs ont une âme » (Albert Samain).

« Je suis dans la clarté qui s’avance.
 Mes mains sont pleines de désirs. Le monde est beau. Mes yeux ne se lassent pas de voir les arbres, les arbres si pleins d’espoir, les arbres si verts. Un sentier ensoleillé s’en va à travers les mûriers.
Je suis à la fenêtre de l’infirmerie. Je ne sens pas l’odeur des médicaments.
 Les œillets ont dû fleurir quelque part.
Et voilà, mon amour, et voilà, être captif, là n’est pas la question, la question est de ne pas se rendre » (Nâzim Hikmet, poète turc, 1948).

Tu n’es toi ? => Nettoie : tu nais toi…

« On met des années à se construire une carapace… Certes elle nous protège mais elle nous emprisonne aussi. Il faudra bien, tôt ou tard, trouver le moyen d’en sortir afin de se dégager de nos blocages et de libérer l’élan vital en nous » (Lise Coté).

« La vraie spiritualité ne te fait pas nécessairement te sentir meilleur. Cela ne te transforme pas en un ‘soi’ illuminé. Elle détruit ton lavage de cerveau, ton entier concept du ‘moi’. Elle brûle la honte et te laisse nu : vide mais plein, émerveillé d’être vivant, reconnaissant pour chaque respiration, capable de demeurer avec la joie et la peine la plus intense, enfin éveillé à cette vie extraordinaire » (Jeff Foster).

Si se nettoie, c’est donc ton frère… CQFD !

« Père, mère, frère, sœur : quoi de plus étrange que ces gens qui vous ressemblent tant et sont si différents ? » (Christian Bobin, Prisonnier au berceau).

« Vos paroles sont douces. Vos mains sont ouvertes. Vous dites que vous venez nous aider. Nous avons toujours craint ceux qui parlaient comme vous. Celui qui nous veut du mal est comme un loup: un feu suffit à l’écarter. Celui qui nous veut du bien est comme un frère. Son bien n’est pas le nôtre. Il nous le fait manger à notre insu dans la pain du partage » (Christian Bobin, L’autre visage).

« Les sauterelles électroniques se sont abattues sur l’Égypte de l’âme. Elles dévorent tout. Quand dans le train je vois un homme ou une femme lire un livre, j’ai sur eux le regard qu’avait un résistant de la dernière guerre, découvrant – dans la fierté d’un regard, la douleur d’un sourire – un frère ou une sœur d’armes » (Christian Bobin, La nuit du cœur).