Mère-fils : sortir de la fusion

Une mère dit à son fils:
– N’oublie pas que nous sommes sur terre pour travailler.
– Si c’est comme ça, je serai marin.

« Mettre au monde un fils est une très belle aventure pour une mère. Grâce au petit garçon, elle va abriter dans son corps l’ »autre sexe », le masculin, qu’elle ne connaît pas. Pour une mère, le fils est le petit gladiateur qui va conquérir le monde pour elle… C’est la réincarnation d’elle en homme. […] Dès les premiers jours, la « mère poule » est en route ! Toutes les études montrent que l’allaitement est beaucoup plus « collé-serré » avec un garçon. Les mamans s’adaptent plus volontiers à son rythme biologique veille-sommeil et se lèvent plus volontiers la nuit, comme si elles marquaient plus d’attention à ce petit être qui leur échappe et qu’elles appellent  « mon petit homme »! […] Un garçon va vouloir tester, beaucoup plus tôt qu’une fille, son indépendance. Dès 2 ans, il cherche à s’échapper, loin devant sa mère, tout en la regardant du coin de l’œil, pour vérifier qu’elle est toujours là. Spontanément, les fils sont prêts à remplacer leur père, à devenir le « petit fiancé » de leur maman. […]  Mère/fils : trouver la bonne distance. Le plus beau cadeau qu’une mère puisse faire à son fils, c’est de pouvoir l’aimer de temps en temps dans la proximité, de temps en temps « à distance », d’être attentive aux désirs de son fils, au besoin qu’il a de visiter le vaste monde. Il ne l’en aimera que mieux en retour et il sera un homme heureux. Ainsi, quelle que soit l’éducation qu’elles donnent, l’influence des mères sur leur fils est colossale pour les années à venir. Cerise sur le gâteau, ce sont elles qui détermineront en partie le choix de… la future épouse ! Dominatrice, exigeante, passive ? Souvent, le fils jettera son dévolu sur une femme qui ressemble à sa mère… Ou qui en est l’opposé, ce qui revient au même » (Catherine Marchi, https://www.parents.fr/enfant/education-et-vie-sociale/, 2017).

Deux mères parlent de leurs fils.
– Mon fils est un saint. Il travaille dur, il ne fume pas et depuis deux ans qu’il s’est marié, il n’a pas regardé une autre femme.
– Le mien, non seulement il n’a pas regardé une autre femme depuis 3 ans mais en plus, il travaille à heures fixes, prend à l’heure tous ses repas, fait de l’exercice tous les jours. Et il ne boit plus une seule goutte d’alcool !
– Comme vous devez être fière.
– Oh oui ! Et il devrait obtenir sa liberté conditionnelle le mois prochain : pensez, la fête que je vais lui préparer !…

Nous construisons tous notre réalité

« Nous construisons tous notre réalité. Vivre dans un monde constructiviste, c’est se sentir responsable, au sens profondément éthique du terme, non seulement de nos décisions, de nos actes et de nos rêves, mais aussi, dans un sens beaucoup plus large de la réalité que nous inventons chaque fois que nous faisons des prédictions qui se révèlent d’elles-mêmes. Dans un monde constructiviste, il n’est plus question de confortablement rejeter la faute sur les autres ou sur l’environnement. […] Si nous avions conscience d’être l’architecte de notre propre réalité, nous saurions aussi que nous pouvons toujours en construire une autre, complètement différente. Nous serions, au sens premier du terme, des « hérétiques », c’est-à-dire des individus sachant qu’ils peuvent choisir » (Paul Watzlawick, L’invention de la réalité : Comment savons-nous ce que nous croyons savoir ? Contributions au constructivisme, 1996).

La folie des selfies ?

« Pourquoi la folie des selfies ? Parce que le selfie est une invention psychologiquement géniale qui permet à chaque personne, pour chaque photo, de satisfaire en même temps son ego de photographe et son ego de photographié » (Bernard Pivot).

« Le cinéma a un point commun avec le timbre : la vocation d’envoyer des messages avec des images ! » (Antonio Banderas).

Folies de la più-belle des poubelles

« À votre bon cœur, Messieurs, Mesdames.
Si je fais la quête auprès de vous,
ce n’est pas pour des pièces de monnaie,
c’est pour que vous déposiez au creux de ma main
tous les petits grains de folie qui ne vous servent à rien.
Vous, vous les jetez, moi, j’en fais des colliers
que je porte autour de mon cou depuis des années.
Voyez, je ne suis pas fou,
je suis simplement le gardien de la folie qui est en vous.
Et si un jour lassés d’être trop intelligents,
vous avez besoin d’un petit grain de folie,
venez me voir et ce petit grain que vous m’avez donné,
je vous le rendrai.
À votre bon cœur, Messieurs, Mesdames »
                                       (Roland Magdane).

Simplicité volontaire : vivre simplement

« Un groupe combinant la simplicité de vie, la discipline de la non-violence, et une sage transformation des pratiques économiques et sociales, pourrait acquérir une puissance morale suffisante pour guider et façonner une nation nouvelle. Chacun peut y prendre une part utile en vivant simplement. C’est à la portée de chacun d’entre nous » (Richard Gregg, La valeur de la simplicité volontaire, 1936).

Créativité en confinement

My name is Kate Weiland. I’m a happy mother of three kids and the creator behind the delicious (and totally ridiculous) photography food series Our family bites (#ourfamilybites).

« Ce n’est pas la réalité qui compte dans un film, mais ce que l’imagination peut en faire » (Charlie Chaplin).

« Les génies n’ont pas plus de neurones que la moyenne mais ils ont la capacité de faire beaucoup plus de connexions entre ceux-ci ! C’est cette capacité qui leur permet d’inventer » (Philippe Brasseur).

« Le seul vrai pouvoir révolutionnaire, c’est le pouvoir d’inventer » (Joseph Beuys).

Deuil

« Tu es parti et tu resteras toujours présent dans ma vie avec ce que tu m’as donné.

Rien, non rien ne peut altérer ce que nous avons vécu de beau ensemble.

Les relations sont comme des rêves : elles meurent seulement le jour où on les abandonne.

Tu es parti et tu habites pourtant ce que je suis devenue…

Et je garde au fond de mon cœur l’espérance de tes bras dans notre ultime rencontre » (auteure anonyme).

The lovers together for ever

« Ceux qui s‘aiment par l’Esprit ne cesseront jamais de s’aimer. […] Ainsi, le sentiment de l‘amour, au lieu de s’arrêter en eux et de s’y endormir, ne fait que s’accroître et embraser leur cœur d’une flamme nouvelle. Ils s’élèvent toujours en s‘aimant jusqu’à Dieu » (Antoine Blanc de Saint-Bonnet, De l’unité spirituelle, 1845).