« La transmission opère par le lien. Si nous coupons le lien, par exemple en cloisonnant le monde, il n’y a plus de transmission » (Céline Alvarez).
« La vie est comme un arbre et les racines sont sa conscience. Lorsque nous prenons soin des racines, l’arbre entier s’en porte mieux » (Deepack Chopra).
« Nous ne pouvons pas résoudre nos problèmes avec la même pensée que nous avions quand nous les avons créés » (Einstein).
« C’est avec une dose d’invisible, d’abstraction et de mystère que je comprends mieux la vie… Quand tout est fait d’avance, c’est que nous sommes déjà sensiblement en retard sur à peu près tout » (Jacques Dor).
« L’arbre, c’est cette puissance qui lentement épouse le ciel. L’arbre n’est point semence, puis tige, puis tronc flexible, puis bois mort. Il ne faut point le diviser pour le connaître. Ainsi de toi, mon petit d’homme. Tu es celui qui s’accomplit, semblable à la branche de l’olivier ; se fera sentir en toi le grand balancement de Dieu qui vient comme un souffle essayer l’arbre. […] Et si tu sais te découvrir branche balancée, bien accrochée à l’olivier, tu goûteras dans tes mouvements l’éternité » (Antoine de St Exupéry, Citadelle).
Le cerveau devient la conséquence d’un état d’âme aussi sûrement que l’état d’âme peut être la conséquence du cerveau.
Dans la compassion empathique, on peut plaindre autrui et partager ses maux : « Quand les autres sont tristes comme moi, je me sens mieux puisqu’on est triste ensemble. » En disant « Je suis attirée par les faibles parce qu’avec eux, je me sens supérieure », elle témoigne d’une empathie malade.
Cette absence de séparation qui empêche la distinction entre le soi et le non-soi existe aussi chez les paranoïaques, qui ne parviennent pas à se distinguer de leurs persécuteurs : « il éprouve ce que j’éprouve, il pense ce que je pense, il croit ce que je crois. »
Quand un architecte se représente les masses de béton correspondant au dessin d’un pont, il réalise une « empathie de pont ». Cette empathie d’objet a certainement joué un rôle important dans la fabrication des premiers outils qui nous ont permis d’échapper à la nature en utilisant les phénomènes de la nature avec lesquels nous empathisons.
Quand le monde est cruel, c’est la force d’un corps qui permet de l’affronter, mais, quand la culture l’adoucit, c’est la bonté d’une âme qui aide à se socialiser. Mon corps est fait de votre argile. C’est pourquoi il ne peut vivre que vêtu d’un manteau de paroles.
Au moment d’une relation sexuelle, les partenaires sécrètent beaucoup d’ocytocine qui les rend euphoriques et sensibles l’un à l’autre, créant ainsi une période propice à l’empreinte mutuelle : on s’apprend par cœur quand on s’aime.
Cette nuit passée au bord de l’Océan Indien m’enveloppe du doux clapotis du ressac, couvert par le brisement des vagues sur la barrière de corail à 200 mètres… Tandis que cette mélodie perpétuelle me berce en stéréo, un élan me traverse qui me met debout ; je danse, entraîné par ton rire sans pareil. Ce rire sans fard, qui n’éclate que dans un cœur d’enfant, résonne dans les battements de mon cœur, comme s’il prenait la main de l’enfant en moi pour fêter la vie ensemble.
Il est 5h.30. Dans quelques minutes, les toutes premières lueurs d’aujourd’hui vont naître ; le plus beau moment de ma journée ! Le ciel noir qui aspire au bleu, se pare d’un magnifique manteau orangé, lui-même progressivement revêtu d’un voile violet, avant son déshabillage complet, lorsque jaillit la lumière blanche qui écarte avec assurance les ténèbres.
Relié à toi par nos cœurs d’enfant, je te transmettrai, par les grâces de la gratitude, les douces lumières de ces douze instants magiques. Je t’enverrai les angelots de la paix et de la confiance. Il vient ! Derrière les frémissements de l’aube, j’entrevois le cœur de cette Vie qui ne finit pas…
« J’aime que l’on entende quelque chose qui n’est pas forcément écrit : deux mots peuvent donner un autre mot, ou même un seul mot peut avoir plusieurs significations. J’aime bien le fait que lorsqu’on entend quelque chose, ce n’est pas forcément ce qui est écrit, ou quand on lit quelque chose, ce n’est pas forcément l’idée première de la phrase », nous partage Florentin Fouch, qui se présente comme un « obsédé textuel », notant dans son carnet toujours à portée de main les jeux de mots que font jaillir les interactions du quotidien.
Quand la forme fertilise le fond, le flow fluide de la phrase féconde l’éclosion des émotions. Mots fléchés, jets d’émoi, jeux de moi et toi ?
Dans une lecture, je crée mon propre film. C’est encore mieux qu’au cinéma ! Je m’arrête de lire dès que mon imagination déploie ses ailes. À tout moment, je peux m’envoler au milieu des échos du texte en moi. Comme elles sont bienfaisantes, ces envolées qui scandent la lecture… Dans les silences du texte, mon esprit, mon cœur et mon âme se mettent à respirer en propre, chacun à son rythme, comme le nouveau-né qui se passe du cordon ombilical.
« Aujourd’hui, je veux rendre hommage à ma différence. Précisément à cette partie de moi si loin des autres.
À cet ennui qui vient quand tout le monde applaudit. À ce sentiment de ne pas être à ma place. À mes cellules rebelles et révolutionnaires, vraies.
Être différent est un signe d’authenticité. C’est ainsi qu’on découvre artistes, poètes, pèlerins de l’âme : par leurs diversités dont ils ne peuvent se passer. C’est le rythme de leur cœur. Un rythme souvent incompréhensible à l’entour.
Ce battement les conduit à des actions étranges, des pensées variantes, des vies mouvementées mais harmoniques, selon leurs propres lois intérieures…
Quant à moi, les masses m’effraient, m’immobilisent, m’assoupissent. Je préfère les bizarres, les fous, les sauvages de l’esprit. Ceux qui parviennent à s’écouter malgré tout le bruit du monde. Vivent ceux qui ne se laissent pas distraire, ceux qui continuent à marcher sur le chemin de leur âme, malgré les blessures, les chaînes qui retiennent, les voix qui envoûtent. Les victorieux sont ceux qui n’éteignent pas leur voix intérieure » (Elena Bernabè).
‘Oom’ en Afrique du Sud est un mot employé pour saluer un homme âgé, avec respect et affection.
« L’économie n’est ni au service de la propriété privée et des intérêts individuels, ni au service de ceux qui voudraient utiliser l’État pour imposer leurs valeurs ou faire prévaloir leurs intérêts. Elle récuse le tout-marché comme le tout-État. L’économie est au service du bien commun, elle a pour objet de rendre le monde meilleur. À cette fin, elle a pour tâche d’identifier les institutions et les politiques qui promouvront l’intérêt général. Dans sa recherche du bien-être pour la communauté, elle englobe les dimensions individuelle et collective du sujet. Elle analyse les situations où l’intérêt individuel est compatible avec cette quête de bien-être collectif et celles où au contraire il constitue une entrave » (Jean Tirole, Économie du bien commun, 2016).
Je souhaite à chacun.e de nous du discernement dans cette tâche d’identifier et de contribuer aux institutions et aux politiques, autour de nous, qui rendent davantage l’économie au service du bien commun. Bon choix de vote présidentiel aux Français !