On sortit de la Première Guerre mondiale par un traité sans paix. On sortit de la Deuxième Guerre mondiale par une paix sans traité. Entrerait-on dans la 3ème Guerre mondiale par une paix maltraitée ?…
Quel contraste entre les discours d’Emmanuel Macron et du Roi des Belges, lors de leurs fêtes nationales respectives. Tandis que, le 14 juillet, le Président martèle la nécessité de s’armer bien davantage, le Roi, en ce 21 juillet, encourage l’Europe à exercer davantage son leadership dans les innombrables alternatives fiables au rapport de force brutal, réels remparts des États de droit démocratiques.
Qu’il me soit permis un beau coq (français ?) à l’âne (belge ?) avec Jérôme de Warzée, humoriste belge, qui nous dit avec notre humour typiquement belge : « L’Américain veut devenir milliardaire, le Belge espère choper une promo sur les salsifis chez Colruyt. Le Brésilien danse la samba, le Belge samba les couilles. Bonne fête nationale à nous-même ! »
Notre devise belge si cruciale pour relever les défis d’une paix juste :
Ce matin, je me suis réveillé avec l’image suivante. La routine semble être un couloir sans aucune porte latérale. Les rêves se présentent comme des portes latérales sans couloir. La routine devient un piège quand son couloir fermé devient enfermant. Les rêves deviennent féconds quand leurs portes latérales se relient au corridor, lui donnant vie, lumière et aération…
« Pour être libre dans ce monde, il faut être craint. Pour être craint, il faut être puissant » (Emmanuel Macron, Discours aux armées pour entrer dans la fête nationale française du 14/7/2025).
« Pour rester Grande Puissance ou Nation hégémonique, il faut renoncer à la liberté de la fraternité ! Mais c’est une spirale sans fin, celle du mâle alpha qui domine jusqu’à être renversé par un plus jeune devenu plus puissant » (Étienne Chomé se préparant à la fête nationale de la toute petite ET féconde Belgique, une semaine plus tard que la française).
Rira/Vivra bien qui rira/vivra le dernier ? => Riront bien ceux qui réussiront ensemble à dépasser la roue infernale de la loi du plus fort (des individus jusqu’aux Nations)…
« Fais de ta vie un rêve et de ton rêve une réalité » (Antoine de Saint-Exupéry).
« L’avenir appartient à ceux qui croient à la beauté de leurs rêves » (Eleanor Roosevelt).
« À la naissance d’un enfant, si sa mère demandait à sa bonne fée de le doter du cadeau le plus utile, ce cadeau serait la curiosité » (Eleanor Roosevelt).
« Faites donc les choses que vous pensez ne pas pouvoir faire » (Eleanor Roosevelt).
De nos jours, l’inspirée et inspirante Eleanor Roosevelt est bien plus citée que son mari Franklin Roosevelt (seul président américain à avoir été élu quatre fois). Elle présida la Commission des droits de l’homme de l’ONU et contribua à la rédaction de la Déclaration universelle des droits de l’homme !
Que vivent toutes nos ouvertures et sourires, tous deux symbolisés par la lettre U, aux deux mains ouvertes vers le Grand Haut !
« L’art de vivre ensemble, ce n’est pas l’art de supprimer les conflits, mais c’est l’art de supprimer la violence dans nos conflits » (Chomé Étienne, La méthode C-R-I-T-E-R-E pour mieux gérer nos conflits, Presses universitaires de Louvain P.U.L., 2009, p. 35).
Vive le surréalisme doué pour créer des jeux de sens, perturber les perceptions, ouvrir des espaces hors sentiers battus, subvertir des sens communs trop communs, introduire des éléments irrationnels, absurdes, fantastiques, à même d’ouvrir de nouvelles perspectives… De quoi déstabiliser nos certitudes, les écorner, les interroger, déployer des illusions non pour tromper mais pour accéder aux inconscients et réalités plus profondes que la surface.
« Ceci n’est pas une pipe » est l’un des tableaux les plus célèbres du Belge René Magritte : « La Trahison des images » peint en 1929.
« La fécondité et la grandeur d’un genre se mesurent souvent au déchet qui s’y trouve » (Albert Camus).
« Les papillons ne sont que des fleurs envolées un jour de fête où la nature était en veine d’invention et de fécondité » (George Sand).
Me revoici, vou zot, pour mon post quotidien… après un long marathon d’activités en continu, sans discontinuer ! Je suis si heureux de reprendre mes créations quotidiennes, que je fais tôt matin, comme d’autres font leur sud-au-kul avant d’aller dormir… Vive la vie !
De la pax romana à la pax americana, en passant par les pax francesca et britannica, « la civilisation trace des chemins droits, mais les chemins tortueux sans profit sont ceux-là même du génie » (William Blake, Le mariage du ciel et de l’enfer).
« Je suis fasciné par l’air. Si on enlevait l’air du ciel, tous les oiseaux tomberaient par terre… …et les avions aussi » (Jean-Claude Van Damme).
« J’ai toujours été fasciné par les gens qui sont considérés comme tout à fait normaux, parce que je les trouve les plus bizarres de tous » (Johnny Depp).
« Le surréalisme est la surprise magique de trouver un lion dans un placard, là où on était sûr de trouver des chemises » (Frida Kahlo).
« L’amour est une surprise qui nous arrache à l’insipide, l’attachement est un lien qui se tisse au quotidien » (Boris Cyrulnik).
Extraits/résumés de l’émission ARTE, Pourrait-on mieux répartir la richesse ? 42 – La réponse à presque tout :
Tandis que certains dépensent des millions pour jouer les touristes dans l’espace ou pour marier leur fils (plus de 600 millions pour la famille Ambani à Mumbay), d’autres doivent survivre avec quelques pièces par mois dans des bidonvilles insalubres ; un contraste d’autant plus choquant que notre époque est celle d’une prospérité jamais inégalée dans l’histoire : la richesse mondiale a fortement augmenté ces 30 dernières années et pourtant les inégalités extrêmes persistent. Les 10 % les plus fortunés de la planète possèdent 76 % de la richesse mondiale ; la moitié de la population mondiale la plus pauvre en possède 2 %. Ces inégalités n’étaient pas aussi marquées au sortir de la deuxième guerre mondiale et, pendant les 30 glorieuses de l’État-providence, les fruits de la croissance étaient plus largement partagés. Dans sa politique de rattrapage des inégalités, la mesure la plus décisive fut d’instaurer l’impôt progressif. Les revenus de 95 % de la population ont triplé, davantage que le 1 % des plus riches. Il y a eu un tournant avec le néolibéralisme de Margaret Thatcher et de Donald Reagan qui jugeaient les impôts néfastes, en pesant sur l’économie : moins d’impôt pour les entreprises et pour les plus fortunés allait doper l’économie et ainsi créer de nouveaux emplois bénéficiant aux moins nantis. Mais une étude publiée en 2020 sur la croissance économique de 18 pays industrialisés au cours des 50 dernières années conclut que les politiques néolibérales n’ont eu aucune incidence significative sur la croissance ; seule la répartition de la richesse a changé au profit des plus riches. Le seul effet durable du néolibéralisme est l’augmentation des inégalités.
Faut-il revenir à l’État-providence de l’après-guerre ? Un impôt de 2 % sur les grandes fortunes (qui s’appliquerait au-delà d’1 milliard de patrimoine) concernerait moins de 3000 personnes dans le monde et rapporterait 250 milliards d’euros, selon une étude de 2024. Cette somme pourrait doubler si les multinationales étaient elles-mêmes taxées sur leur profit de la même manière que les entreprises nationales. Seules des instances supranationales fortes pourraient assécher leurs paradis fiscaux.
Sur le plan local, une possibilité pour changer le système est d’avoir des sociétés aux actifs liés : les profits ne sont pas reversés à chaque actionnaire, ils restent au sein de l’entreprise qui peut alors réaliser de nouveaux investissements et créer de nouveaux emplois pérennes. Ce système n’est pas une utopie : le Danemark a des milliers d’entreprises de ce type tout à fait compétitives, rentables sans instrumentaliser leur capital humain et avec une meilleure cohésion sociale : tous travaillent pour la finalité de l’entreprise sans enrichir des actionnaires, sans devoir maximiser les gains de ces profiteurs externes.
Plusieurs études menées dans les pays scandinaves qui sont depuis longtemps en tête des pays les plus égalitaires prouvent que, dans les sociétés avec une forte égalité, les personnes fortunées aussi sont plus heureuses. Répartir équitablement la richesse, c’est donc plus de bonheur pour tous !