« Il faut que le hasard renverse la fourmi pour qu’elle voit le ciel » (proverbe arabe).
« Le véritable voyage de découverte ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages, mais à avoir de nouveaux yeux » (Marcel Proust ).
Je nous souhaite 2025 occasions de changer de point de vue pour voir du nouveau. Et je nous souhaite une belle traversée 2025, avec des cours d’eau vive et des rivages nouveaux…
Bons pas sages (avec toute l’ambiguïté de la formule « pas sages »)…
Paradoxe des paradoxes, la vie orthodoxe est paradoxe. Les bons contes font les bonnes nuits…
Dans l’histoire que nous racontons à un enfant avant de s’endormir, nous faisons intervenir des monstres à dormir debout, tout en drapant le récit des atours du réel. Serait-ce parce que les fictions cauchemardesques dégagent finalement un goût de sacré qui a le pouvoir bien réel de réparer les esprits et les cœurs ?
Sacré humain quand ça crée la puissance étonnante du conte !
Je suis en train de présenter à l’Université Senghor (à Alexandrie, en Égypte) la méthode C-R-I-T-E-R-E, que j’ai forgée. Elle nous met au défi d’articuler 3 compétences : 1) C-R : au sein d’un cadre de droit ajusté, délivré des jeux de pouvoir, 2) I : déployer une communication vraie, sincère, authentique, pour vibrer aux trésors de chaque partie et honorer ce qui lui importe le plus ; 3) T-E-R-E : et parvenir ensuite à une négociation efficace pour optimiser le meilleur accord possible, de laquelle tout le monde sort gagnant.
C = Se mettre d’accord sur le Cadre R = Se mettre d’accord sur les Règles du jeu I = Combiner Intelligences émotionnelle et rationnelle pour définir en profondeur le problème T = Trouver un maximum d’idées E = Evaluer les solutions imaginées R = Retenir la meilleure idée et la planifier avec Réalisme E = Evaluer ultérieurement les résultats obtenus
Cf. Chomé Étienne, La méthode C-R-I-T-E-R-E pour mieux gérer nos conflits, Presses universitaires de Louvain P.U.L., 2009, disponible en français et en anglais et les sessions organisées par le réseau CommunicActions (www.communicactions.eu et www.communicactions.org).
« C’est une Bérézina » = c’est une déroute et un échec cuisant.
La bataille de la Bérézina tire son nom de la rivière dont la traversée fut le symbole de la débâcle de la Grande Armée napoléonienne, du 26 au 29 novembre 1812. Il y eut 45.000 morts + prisonniers. Dans son aveuglement, Napoléon avait cru conquérir Moscou, alors que les Russes l’avaient stratégiquement désertée juste le temps de le laisser nourrir son ego. Ils l’attendaient lorsqu’il voulut rentrer à la maison…
La campagne de Russie, ce fut pour Napoléon des victoires à la Pyrrhus, en mode feu de paille, pour beaucoup la mort, pour tous de grandes souffrances et bien des misères.
Voyons la sagesse stratégique des Russes de l’époque qui ont battu en retraite et laisser Napoléon prendre Moscou sans combats…
Un jour vient où les crimes des Puissants qui oppriment se retournent contre eux.
Apprenons des leçons de l’histoire. Devant l’envahissement russe, en 2008, les Georgiens ont réagi très différemment que les Ukrainiens : avec la souplesse rusée du roseau qui plie et ne se rompt pas et ne se rend pas ! Les Georgiens acceptent une porosité des frontières, leur faisant subir des dominations russes ET permettant d’éviter un bilan catastrophique de morts et de destructions. Quelle puissance les Georgiens disposeraient s’ils recevaient un soutien diplomatique aussi puissant que les Ukrainiens !
La paix basée sur la justice et la vérité est un long chemin qui n’en finit pas, tant dans nos familles que dans nos peuples et concert des nations.
Avoir le courage de résister avec la plus grande détermination à l’oppression : oui. Avoir la stupidité d’un héroïsme qui fait le jeu des plus puissants, en ripostant sur leur propre terrain : non.
Je désire continuer d’œuvrer, sans me résigner, à l’essentiel : que les Nations +/- Unies d’aujourd’hui aient des ressources suffisantes pour gérer les conflits et les guerres économiques en mettant toujours plus hors-la-loi les sanglantes guerres armées.
La créativité est une compétence qui grandit avec l’usage… Plus nous utilisons cette ressource intérieure, moins elle s’épuise, plus nous en disposons ! D’où l’intérêt de consacrer chaque jour un moment à l’invention imaginative.
D’où mon choix d’un post quotidien. Certes, tout n’est pas d’égale qualité mais il convient de soigneusement distinguer le moment pendant lequel nous inventons (T dans la méthode C-R-I-T-E-R-E) du moment où nous évaluons (E dans C-R-I-T-E-R-E). D’abord T = Trouver un maximum d’idées, laisser jaillir ce qui monte, sans juger de sa qualité ni trier.
Cette photo montre la route ’los Caracoles’, entre le Chili et l’Argentine.
Dans l’image, voyez le bateau original conçu par un Français (Julien Berthier) : un bateau qui ne coule pas tout en donnant l’impression qu’il coule. C’est avec componction que je l’ai appelé « Méa », parce que mea culpa…
Définition de componction = tristesse produite par les effets du repentir, le regret d’avoir offensé Dieu.
Ce n’est pas bateau = Expression qui veut dire ‘Ce n’est pas banal’.
Exemple : Un sujet bateau est une question banale, un sujet ordinaire, rebattu, sans originalité..
Savez-vous ce qu’est un trope ? C’est une manière de tourner le sens d’un mot au point de lui faire dire ce qu’il ne signifie pas au sens propre. Ainsi, mes holorimes ne cessent de jouer aux tropes : Mes mises-en-tropes baillent, baillent vraiment… Mais misanthropes bye bye vraiment ! Six tubes ail Si tu bailles, Situe bye…
‘Trope’ vient du grec τρέπω / trépō qui signifie ‘faire tourner’, c’est très pot cet effet psychotrope très beau : trope = « qui agit en direction de » ; psychotrope = qui crée un tropisme psychologique = qui réussit à modifier l’activité mentale…
Ne hais pas récréation imagination Car tu es recréation images-ignition !
Savez-vous d’où vient le nom d’œuf mimosa ? L’apparence des œufs mimosa, avec leurs jaunes émiettés, fait penser aux fleurs de mimosa, aux couleurs de jaune vif.
« Nul n’arrose plates-bandes, pelouses, myosotis taillis et haies, sans songer aux délices des lys de l’amour ? » (Marc Gendron, Jérémie ou le bal des pupilles).
N’est pas myosotis ni mis aux sottises qui veut !
Dans l’image, un petit alexandrin en passant ; ça ne gâte rien… …ça ne mange pas de pain !
Je nous souhaite chaque jour notre pain quotidien, en termes d’imaginatives et créatives poésies…