Dans l’image, voyez le bateau original conçu par un Français (Julien Berthier) : un bateau qui ne coule pas tout en donnant l’impression qu’il coule. C’est avec componction que je l’ai appelé « Méa », parce que mea culpa…
Définition de componction = tristesse produite par les effets du repentir, le regret d’avoir offensé Dieu.
Ce n’est pas bateau = Expression qui veut dire ‘Ce n’est pas banal’.
Exemple : Un sujet bateau est une question banale, un sujet ordinaire, rebattu, sans originalité..
Savez-vous ce qu’est un trope ? C’est une manière de tourner le sens d’un mot au point de lui faire dire ce qu’il ne signifie pas au sens propre. Ainsi, mes holorimes ne cessent de jouer aux tropes : Mes mises-en-tropes baillent, baillent vraiment… Mais misanthropes bye bye vraiment ! Six tubes ail Si tu bailles, Situe bye…
‘Trope’ vient du grec τρέπω / trépō qui signifie ‘faire tourner’, c’est très pot cet effet psychotrope très beau : trope = « qui agit en direction de » ; psychotrope = qui crée un tropisme psychologique = qui réussit à modifier l’activité mentale…
Ne hais pas récréation imagination Car tu es recréation images-ignition !
Savez-vous d’où vient le nom d’œuf mimosa ? L’apparence des œufs mimosa, avec leurs jaunes émiettés, fait penser aux fleurs de mimosa, aux couleurs de jaune vif.
« Nul n’arrose plates-bandes, pelouses, myosotis taillis et haies, sans songer aux délices des lys de l’amour ? » (Marc Gendron, Jérémie ou le bal des pupilles).
N’est pas myosotis ni mis aux sottises qui veut !
Dans l’image, un petit alexandrin en passant ; ça ne gâte rien… …ça ne mange pas de pain !
Je nous souhaite chaque jour notre pain quotidien, en termes d’imaginatives et créatives poésies…
Le jeu de pouvoir, c’est comme le sparadrap du Capitaine Haddock : à peine tu le touches pour t’en débarrasser qu’il te colle ici ou là.
« La meilleure manière de sortir des jeux de pouvoir est de ne pas y entrer, en évitant soigneusement d’offrir à l’autre quelque prise à partir de laquelle il pourrait s’accrocher en vue d’une emprise. De même qu’on évite de toucher du poison, de même le négociateur expérimenté se garde bien de manipuler les manipulations. Il est averti du fait que certains utilisent sciemment l’attaque personnelle, le vieil argumentum ad personam, lorsqu’ils sont en position difficile. Il connaît les antidotes aux forces centrifuges par lesquelles un conflit d’intérêts dégénère en rivalité de personnes. Il ne s’émeut pas de l’écume de la négociation, il a appris à ramener la discussion dans les eaux plus profondes des intérêts à considérer, sachant que le plus souvent, le mieux est d’ignorer les attaques personnelles, la mauvaise humeur, les plaintes, les jeux d’influence négative. Restant lui-même concentré sur le problème à résoudre, il exerce une influence positive qui entraîne l’autre à se recentrer sur les faits objectifs, les préoccupations, les motivations profondes et les intentions légitimes. Il empêche les faux problèmes de prendre le pas sur les objectifs de la rencontre. Il s’y est préparé et il a intégré les techniques qui renforcent les comportements coopératifs, son attitude droite et ferme décourage les attaques. Il sait aussi qu’une bonne part des jeux d’influence vient des murs des préjugés, des malentendus, des craintes respectives, des systèmes de défense qui font barrière.
C’est tout cela qu’il faut vaincre, et non son interlocuteur. Le bon négociateur ne se trompe pas de cible. Il a du talent lorsqu’il réussit à exploiter l’énergie des assauts pour approfondir les enjeux de fond. Il relance par une question qui repart à la recherche des informations utiles, sans prêter attention à la tentative de déstabilisation qui va simplement retourner à son auteur comme un boomerang. Bien circonscrit, un tas de braise ne s’étend pas. Il s’éteint de lui-même, se réduisant en cendres inoffensives » (Chomé Étienne, La méthode C-R-I-T-E-R-E pour mieux gérer nos conflits, Presses universitaires de Louvain P.U.L., 2009, p.137-138).
Plutôt que de laisser « le monde » me déterminer / déteindre sur moi, je choisis de me relier à la lumière du Créateur en lui offrant du temps pour qu’elle irradie et éclaire toute chose…
NB : Je donne ici la clé de compréhension de mon regard notamment à ceux qui ont critiqué le petit texte que j’ai écrit à propos des bacchanales de la cérémonie d’ouverture des J.O. ou à ceux qui trouvent que mes écrits semblent parfois si dissociés de la polémique en cours.
Dans la gestion des conflits, un point essentiel est de ne pas laisser l’agresseur décider de où, quand et comment se vit la confrontation… Comme en aïkido ! Dans la gestion des conflits, un point essentiel est de ne pas laisser l’agresseur décider de où, quand et comment se vit la confrontation… Comme en aïkido ! Et comme dans l’art redoutable de Jésus de passer par une parabole. Cf. mon livre Le jeu parabolique de Jésus, une étonnante stratégie non-violente, Éditions Lumen Vitae, Collection Connaître la Bible, n° 57, 2009. Cf. aussi la session sur les paraboles que je vais donner à Maurice en septembre prochain…
Un des charismes reconnus de mon cher papa décédé a été de voir loin à partir du proche ! Ça se dit en moi que ça a du l’aider dans son grand passage. Take care, Dad…
« C’est grave de s’obliger à ressembler à tout le monde. Cela provoque des névroses, des psychoses, des paranoïas. C’est grave parce que c’est forcer la nature et aller à l’encontre de ses lois et qui, dans tous les bois et toutes les forêts du monde, n’a pas créé une seule feuille identique à une autre » (Paulo Coelho).
« Je ne suis jamais nostalgique du passé. Je suis nostalgique de l’infinie possibilité de commencer » (Marion Muller-Colard, Le petit théâtre de Hannah Arendt).
Ceci est la suite de mon post autour du livre Les Croisades vues par les Arabes d’Amin Maalouf. Derrière les arguments religieux, fournissant l’habillage idéologique justifiant la guerre qu’on veut mener, c’est l’histoire tristement répétée des mâles humains qui se lancent dans une guerre quand ils estiment que le rapport des forces en géopolitique penche à leur avantage. Les Occidentaux à l’offensive au cours de ces neuf ‘croisades’ les XIe, XIIe et XIIIe siècles, eurent à subir de lourdes contre-offensives les trois siècles suivants, jusqu’à la bataille de Lépante, signant la défaite pour longtemps des Arabes ; jusqu’à leur réveil, devenu possible grâce au pétrole. Ainsi en va le monde qui passe : un jeu de conquêtes et de contre-conquêtes, selon la loi du plus fort…
Ces invasions franques au début du Millénaire passé ont exactement les mêmes ressorts de pouvoir de domination que le choc de nos civilisations d’aujourd’hui (cf. les parallèles de Maalouf dans sa conclusion), avec, entre les deux, les colonisations et néocolonisations…
De quoi donner le tournis à qui joue à « Qui assaille qui ? »…